Matchs
NBA hier
Matchs
hier
HOU131
GSW116
LAL96
MIN103
Pariez en ligne avec Unibet
  • DET1.8NEW2.02Pariez
  • LA 1.35DEN3.25Pariez
  • 100€ offertsLa suite →

Après avoir flambé ses premières payes NBA, Gilbert Arenas dormait à l’Oracle Arena

NBA – Il ne devait certainement pas être le seul dans ce cas de figure, mais Gilbert Arenas explique comment il a appris, à la dure, ce qu’était le train de vie du joueur NBA.

Personnage entier, qui n’a certainement pas sa langue dans sa poche, Gilbert Arenas est une source inépuisable d’anecdotes depuis sa retraite des parquets en 2012. Que ce soit avec son coéquipier d’Arizona, Richard Jefferson, lui aussi reconverti dans le monde médiatique, ou pour la déconne avec Nick Young, il aime revenir en détails (croustillants) sur sa carrière et sur l’univers NBA en général.

« One and done » avant l’heure à Arizona, il s’est présenté à la Draft 2001 après avoir flirté avec le titre national. Sûr de son fait, car auréolé du titre officieux de meilleur joueur de un-contre-un de sa promotion, le jeune meneur/arrière s’est fait plaisir en s’offrant une grosse voiture et tous les attributs du joueur NBA.

Mais ce, avant même d’avoir touché le moindre centime de son contrat rookie à hauteur de 845 000 dollars…

« Oh, c’était autant que ça ? », se marre-t-il dans une interview pour VladTV. « Merde, je ne m’en souviens pas. J’ai dépensé tout ça avant la Draft. Car je pensais que j’allais être choisi dans le Top 10 et donc que j’allais gagner des millions. Je m’étais acheté une [Cadillac] Escalade, avec cinq télés à l’intérieur, plus quatre enceintes… J’avais vu Gary Payton qui avait la même avec un plafond en daim. J’avais la grosse chaîne en or aussi comme tout le monde qui descendait jusqu’aux abdos, ave écrit GJA (Gilbert Jay Arenas). J’ai tout flambé ! »

Limité à 500 dollars par mois

Aussi prompt sur son premier pas que sur ses premiers achats somptuaires, Gilbert Arenas a rapidement regretté sa décision. Après son premier rendez-vous avec ses comptables, le rookie des Warriors, qui n’avait finalement été choisi qu’en 31e position et n’avait donc pas obtenu les millions qu’il espérait, a déchanté.

« Quand ils ont fait mon budget, je ne pouvais dépenser que 500 dollars par mois. C’était ce qu’il me fallait pour payer l’essence, et encore ! Pour la copine, les deux chiens, je n’avais pas un rond. Je ne pouvais pas aller et revenir à la salle parfois. Donc, je dormais à la salle. J’étais quasiment sans domicile fixe, mais je ne pouvais tout simplement pas payer l’essence tout le temps. Ça m’a aidé parce que ça m’a forcer à être la salle et comprendre ce que c’était que d’être professionnel. »

Contraint par la force des choses, à savoir ses propres mauvais choix, à vivre chichement, Gilbert Arenas aurait pu partir encore plus en vrille. Heureusement, ces nuits passées à la salle d’entraînement des Warriors lui ont mis du plomb dans la tête. Mais son adaptation à la vie en NBA a été rude…

« Les trente premiers matchs de la saison, j’étais déprimé. Je m’étais entraîné et j’avais joué toute ma vie en pensant à ce moment [où je jouerai en NBA]. Et, une fois que j’y suis arrivé, j’ai vécu un réveil difficile. Je n’étais pas au niveau de ce qui était attendu de moi, je n’étais pas assez bon. Je suis signé pour un contrat de deux ans, et je n’ai pas d’argent. Ce n’était pas bon, pas bon du tout. Je me souviens même qu’à l’époque, j’avais dit que je voulais retourner à la fac [rires]. Je suis venu [en NBA] et je gagnais moins ! J’ai accepté une baisse de salaire pour ça ! J’étais prêt à retourner à la fac… »

Suivez toute l'actualité NBA sur la chaîne WhatsApp de Basket USA

Suivez nous également sur Google Actualités