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La course au meilleur défenseur | Rudy Gobert en route vers son troisième titre ?

Récompensé en 2018 et 2019, le Français du Jazz a de bonnes chances de récupérer sa couronne, abandonnée à Giannis Antetokounmpo en 2020.

Suite de nos bilans de la mi-saison avec le titre de meilleur défenseur, après avoir évoqué les trophées de meilleur rookie, meilleur sixième homme, meilleur coach et meilleure progression. Et, en l’état, ce scrutin s’annonce d’ailleurs particulièrement serré.

Pour l’heure, Rudy Gobert s’avance tout de même en principal favori pour décrocher cette récompense de « Defensive Player of the Year (DPOY) » pour la troisième fois de sa carrière. Mais avant de réussir la passe de trois, le Français devra probablement composer avec la concurrence de Ben Simmons, l’un des défenseurs les plus polyvalents de NBA à ce jour, en plus de celle d’Anthony Davis (second du vote en 2020), Myles Turner (meilleur contreur de la ligue) ou encore Giannis Antetokounmpo (sacré en 2020).

1 – Rudy Gobert (Jazz)

Stats : 14.2 pts, 13.1 reb, 1.3 pad, 0.5 int et 2.7 ctr en 31 min.

Dikembe Mutombo (4), Ben Wallace (4) et Dwight Howard (3) sont, pour le moment, les seuls à avoir remporté le trophée de Défenseur de l’année à trois reprises. Et ils pourraient être rejoints par Rudy Gobert en fin de saison.

Au sein de la meilleure équipe de la ligue, le Français continue d’impressionner en défense, lui qui dispose de la 2e meilleure moyenne de NBA au contre (2.7, son record en carrière) et du 2e meilleur Defensive rating individuel de la ligue (101.8), en plus de dominer la NBA au Defensive Win Shares (2.5).

Intraitable en couverture et dans la protection du cercle (15 tirs contestés par match, la 2e meilleure moyenne de la ligue), le pivot du Jazz reste donc année après année la pierre angulaire de la défense d’Utah et un fort rebondeur (13.1 par match, la 2e meilleure moyenne de NBA, dont 9.8 rebonds défensifs, la meilleure du pays). Essentiel pour sa franchise, titulaire de la 4e meilleure évaluation défensive de la ligue (108.2 points encaissés, sur 100 possessions), « Gobzilla » est ainsi bel et bien lancé vers son troisième sacre. Même si les cartons de Nikola Jokic et Joel Embiid, face à lui, peuvent ternir sa candidature.

2 – Ben Simmons (Sixers)

Stats : 16.1 pts, 7.9 reb, 7.6 pds, 1.6 int et 0.7 ctr en 34 min.

S’il n’a de cesse de s’autoproclamer meilleur défenseur de NBA, force est de constater que Ben Simmons n’est pas nécessairement loin du compte. Polyvalent au possible, le meneur/ailier-fort des Sixers est capable de défendre des postes 1 à 5, sans jamais perdre en intensité. En charge du meilleur attaquant adverse chaque soir, il forme ainsi une redoutable doublette des deux côtés du parquet avec Joel Embiid, lui aussi capital dans les systèmes de Philadelphie (108.6 points encaissés sur 100 possessions, la 5e meilleure évaluation défensive de la ligue).

Intercepteur et rebondeur de choix, particulièrement combattif (3.9 ballons déviés et 1.4 ballon perdu récupéré par match, les meilleures moyennes de NBA) et jamais réfractaire à l’idée d’accomplir les basses besognes, l’Australien fait donc figure d’outsider pour ce trophée. Surtout, sa candidature pourrait se retrouver boostée par les résultats collectifs de son équipe, actuellement en tête de la conférence Est.

3 – Anthony Davis (Lakers)

Stats : 22.5 pts, 8.4 reb, 3.0 pds, 1.3 int et 1.8 ctr en 33 min.

La blessure d’Anthony Davis, mi-février, a permis de constater à quel point il était indispensable dans les systèmes de Frank Vogel, notamment défensivement. En son absence, les Lakers ont d’abord coulé, s’inclinant à quatre reprises en cinq matchs (avec 112.8 points encaissés sur 100 possessions, contre 104.5 auparavant), avant de redresser quelque peu la barre ensuite. Suffisant pour bénéficier de la meilleure évaluation défensive du pays (106.1), à mi-saison.

Certes en mode diesel, « AD » n’est évidemment pas étranger au statut que possède Los Angeles dans ce domaine, lui qui dispose du 3e meilleur Defensive rating individuel de NBA (102.1 points encaissés par son équipe, sur 100 possessions, lorsqu’il est sur le parquet). Solide contreur, extrêmement polyvalent et précieux en aide, l’intérieur All-Star reste la clé de voute des champions en titre en défense, même si sa blessure au mollet et au tendon d’Achille risque de lui coûter le trophée de DPOY, au moment du scrutin.

4 – Myles Turner (Pacers)

Stats : 13.5 pts, 6.5 reb, 0.9 pad, 1.0 int et 3.4 ctr en 32 min.

Meilleur contreur de la ligue dans tous les domaines qui soient (à la moyenne, au total ou encore au pourcentage), Myles Turner est bien parti pour devenir le 25e joueur de l’histoire à boucler une campagne avec une moyenne d’au moins 3 contres. Une statistique parfaite pour mesurer sa faculté à pousser les attaquants adverses à modifier leur manière de l’attaquer, ou à changer la trajectoire de leurs shoots (14 tirs contestés par match en 2020/21, la 3e meilleure moyenne de NBA).

Et s’il n’est, certes, pas le meilleur défenseur sur l’homme de NBA à son poste, en plus de ne pas être le rebondeur le plus régulier qui soit, malgré ses 2m11, l’intérieur des Pacers progresse tout de même à ce niveau, lui qui s’est en prime imposé comme l’un des tous meilleurs joueurs de la ligue lorsqu’il s’agit de réaliser les box-outs défensifs (2.9 par match, la 3e meilleure moyenne de NBA cette saison). Preuve de son importance dans les systèmes de Nate Bjorkgren, aux côtés de Domantas Sabonis.

5 – Giannis Antetokounmpo (Bucks)

Stats : 29.0 pts, 11.7 reb, 5.9 pads, 1.3 int et 1.4 ctr en 34 min.

Défenseur de l’année en titre, Giannis Antetokounmpo ne devrait pas réaliser le doublé cette année. À l’instar de ses Bucks (110.4 points encaissés sur 100 possessions en 2020/21, contre 102.5 en 2019/20), le Grec est moins souverain en défense cette saison. Il n’empêche qu’il reste un rebondeur hors-pair, faisant partie du Top 5 à la moyenne (11.7), en étant surtout le leader NBA en termes de rebonds défensifs captés par match (9.8).

De plus, sa polyvalence lui permet de demeurer comme un joueur d’élite dans ce secteur de jeu (4e de la ligue au Defensive Win Shares, avec 2.1), tandis que ses longs bras, couplés à sa mobilité, lui permettent de figurer dans le Top 3 NBA pour ce qui est du nombre de tirs à 3-points contestés par rencontre (4.2).

En clair, il est un élément toujours essentiel du système de Mike Budenholzer, toutefois plus perméable.

All-Defensive First Team : Ben Simmons (Sixers), Mikal Bridges (Suns), Giannis Antetokounmpo (Bucks), Anthony Davis (Lakers), Rudy Gobert (Jazz)

All-Defensive Second Team : Jrue Holiday (Bucks), Luguentz Dort (Thunder), Kawhi Leonard (Clippers), Draymond Green (Warriors), Joel Embiid (Sixers)

Mentions : Bam Adebayo (Heat), Jakob Poeltl (Spurs), Nerlens Noel (Knicks), Dejounte Murray (Spurs), Brook Lopez (Bucks)…

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