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Nicolas Batum : « j’ai haussé mon niveau de jeu pour être prêt pour les playoffs »

Disponible, lucide, affable, serein : autant de qualificatifs qui vont comme un gant à Nicolas Batum. En dépit de ses 23 printemps, Nico a déjà fait sien ce milieu si particulier de la NBA.

Alors que circulent derrière nous des Roy, Wallace, Aldridge ou encore Fernandez, il reste stoïque et répond à nos questions sans langue de bois.

Tout le monde parle de ton buzzer beater contre les Spurs, mais on oublie le plus important. Depuis 5 matchs, tu tournes à 19,6 points par match. C’est la première fois de ta carrière que tu es si prolifique en attaque, comment l’expliques-tu ? Est-ce une forme de maturité ?

Oui, je pense. C’est la fin de saison, on approche des playoffs, et tout le monde essaye de hausser son niveau de jeu. Ça, c’est quelque chose que j’ai appris ses deux dernières années. Avant, je jouais mes 82 matchs et j’arrivais en playoffs. Maintenant, j’essaie de monter mon niveau de jeu dix, quinze matchs avant pour déjà me mettre dedans. Donc c’est ce que j’essaye de faire.

Ton apport statistique est en constante progression depuis ton arrivée dans la ligue. Le seul bémol pour cette saison serait ton adresse aux shoots qui a un peu baissé (52% à 45%). Mais c’est certainement lié aux minutes que tu joues aussi (32 contre 21)…

L’erreur que j’ai faite au début d’année, c’est que j’étais trop concentré sur l’attaque. Et moins sur mon jeu défensif. C’est d’ailleurs pour ça que j’ai joué moins au mois de décembre, que je suis sorti du cinq.

Mais Coach McMillan m’a fait comprendre mon rôle dans l’équipe et maintenant, je fais d’abord mon boulot en défense. J’essaie de contribuer en attaque aussi mais j’ai quand même moins d’énergie dans les jambes. C’est quelque chose que j’apprends à faire, et pour l’instant, ça va.

Vous êtes actuellement 6ème de la conférence Ouest. Mais votre calendrier à venir est particulièrement coton (San Antonio, New Orleans, Dallas, OKC, Golden State, Lakers, Memphis, Utah). Votre confrontation en playoffs serait à l’heure actuelle, soit Dallas soit Oklahoma City. Vous pensez déjà à ça ?

On regarde le classement, c’est sûr. On regarde qui est devant, qui est derrière nous. C’est vrai que jusqu’à la fin de saison, tous les matchs vont être très durs. Mais ça peut être une bonne préparation pour les playoffs. On va devoir rester concentré jusqu’au bout.

On sait qu’on n’est pas encore mathématiquement qualifié, donc, là de jouer des grosses équipes jusqu’à la fin, ça va bien nous préparer. Car parfois, on a tendance à se relâcher, donc c’est peut-être une bonne chose.

Est-ce que tu aurais une préférence pour ce premier tour : plutôt Dallas ou Oklahoma City ?

Non, franchement. Aucune préférence. A l’ouest, aucune. De San Antonio, je dirais même jusqu’à Phoenix et Houston. Ils ne sont pas bons à jouer. Ils ont tous leurs qualités.

On a parlé de ton rôle de chien de garde des meneurs. Alors ce soir, tu vas t’occuper de Westbrook ou de Durant ?

Je vais commencer sur Durant. McMillan veut que je défende sur les meneurs pour les ralentir, les gêner, et les couper de leurs coéquipiers, pour que ce soit les ailiers qui aient à monter la balle. Mais là ce soir, c’est un matchup particulier. Contre Durant, on ne peut pas se permettre. Contre les Spurs, on avait le même problème, si je défends sur Tony, Andre finit sur Jefferson, et là il y a mismatch.

On aurait pu mettre Wes sur Durant, mais il va garder Westbrook. Il a de bonnes qualités athlétiques donc il va essayer de s’en charger. Et puis, au niveau de la taille, Durant fait 2,07m donc il lui faut de la longueur, c’est pour ça que je vais défendre sur lui.

« J’apprends beaucoup de l’expérience de Gerald Wallace »

Ce rôle de premier stoppeur de l’équipe, c’est quelque chose qui te plaît ?

Bien sûr. Et surtout avec l’équipe qu’on a maintenant. Avec l’addition de Gerald Wallace…

Précisément, on avait eu peur qu’il vienne un peu marcher sur tes plates-bandes aux Blazers…

Moi aussi, à vrai dire. Mais j’ai vraiment une bonne relation avec lui maintenant, j’apprends beaucoup de son expérience, en tant que All Star. On se comprend, on parle beaucoup, on sait ce qu’on a à faire.

Par exemple, quand il va défendre Durant, je vais défendre Ibaka. On peut switcher comme ça assez facilement. On fait la même taille. Chacun a ses qualités propres, mais on peut tous les deux défendre les arrières comme les ailiers.

Parle-nous un peu de McMillan. C’est quoi son secret ? C’est un véritable gourou. Malgré les blessures chaque année, il arrive à qualifier les Blazers en playoffs ; à faire des grosses fins de saisons…

Ça fait trois ans, et à chaque fois, c’est le même scénario. Ma première année, on avait eu une bonne saison en termes de santé, on avait l’équipe la plus jeune de la ligue, on termine avec 54 victoires. On termine 4ème à l’Ouest. Je me disais, c’est fort ce qu’il a fait avec nous.

L’année dernière, je n’en parle pas. On termine avec 50 victoires. Et puis cette année, rebelote. On perd à nouveau Greg. On a récupéré Joel très tard juste avant qu’il se fasse échanger. On a eu énormément de pépins encore. Il a réussi à nous garder ensemble.

C’est cette philosophie vraiment qui vous tient…

Il nous a dit : ‘Regardez, il y a d’autres équipes qui ont des blessés et qui ne tiennent pas. Mais si vous êtes là, c’est que vous savez jouer au basket. On a peut-être Brandon Roy en moins, mais on sait tous jouer au basket.’ Il nous met en confiance.

Tu as des nouvelles de Greg Oden. Comment va-t-il ?

On le voit à l’entraînement. Il essaye de bosser. Il n’a plus de béquilles. Il fait du vélo. Je l’avais vu en début d’année, c’est un mec qui bosse énormément. J’entends plein de trucs sur lui, mais pour le voir au quotidien, c’est un mec qui bosse. Il est toujours le premier à arriver et le dernier à partir.

Au training camp, il était là tous les matins à 8h, il bossait comme un fou. Il voulait tellement revenir cette année. C’était un coup dur énorme. On a tous été hyper triste pour lui, on l’a tous appelé. Il voulait tout faire pour revenir cette année.

L’équipe de France ? « Un gros truc à faire »

Parlons un peu de l’été en bleu. Comment tu le vois ? Est-ce que tu sais déjà qui va venir ? Est-ce quelque chose dont vous parlez ouvertement entre vous quand vous vous croisez sur les parquets NBA ?

Je vois Vincent Collet demain à San Antonio. A chaque fois qu’on voit un français en NBA, on en parle, c’est sûr. C’est un des sujets principaux de discussion entre nous. On sait qu’il y a un gros truc à faire. Mais le niveau va être très relevé à ce championnat d’Europe. Kirilenko, les Gasol, Kaman veulent venir. Mais avec Joakim, on va enfin faire ce qu’on avait envie de faire en équipe de France.

Tony sera là, Boris sera là. Je ne parle pas de la situation de Rodrigue. Mais moi personnellement, je serai là. On aura un bon groupe. Il y a Londres au bout, donc il faudra être prêt.

Tu suis encore ton ancienne équipe du Mans ?

Ouais, c’est dommage. Pau avait perdu contre Poitiers mais ils ont perdu contre Hyères-Toulon. On avait l’occasion de revenir à la huitième place, on était bien. Mais non…

Tu as des nouvelles de ton pote Antoine Diot. Sa blessure n’est pas trop grave.

Ce n’est pas une blessure grave. Il sera là cet été. On aura besoin de lui.

Pour finir, comment tu trouves la vie en Oregon ?

Au début, quand tu ne connais pas, tu te dis ‘ouh là’. J’étais juste venu y faire les workouts, j’étais resté deux jours. Je m’étais dis, j’espère que je ne vais pas être drafté là-bas. Et puis, c’est une ville super. La ville est cool, le public est un des meilleurs de la ligue, et l’organisation des Blazers est parmi les plus classes. C’est une ville où il fait bon vivre.

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