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« Stretch provision » : un montant annuel record pour Nicolas Batum

L’ailier français va toucher neuf millions de dollars par an jusqu’en 2023. C’est un record pour un joueur coupé, dont le salaire restant sera étalé sur plusieurs saisons.

Après une semaine de discussions, les Hornets ont finalement décidé de couper Nicolas Batum pour faire de la place à Gordon Hayward, et comme le permet la NBA, Charlotte a utilisé la « stretch provision » pour se séparer du Français. Instaurée en 2011, au lendemain du lockout, cette règle permet d’étaler le salaire restant d’un joueur sur plusieurs saisons, pour ainsi éviter qu’une franchise soit dans l’incapacité de recruter après avoir payé « cash » le salaire du joueur coupé. À l’époque du lockout, les propriétaires cherchent une solution pour se débarrasser d’un joueur gravement blessé, ou dont le rendement a chuté en flèche, après avoir signé un beau contrat.

Depuis la mise en place de ce règlement, des dizaines de joueurs ont été licenciés de cette manière, et le dernier en date, Nicolas Batum, établit au passage un nouveau record puisqu’il va toucher neuf millions par an jusqu’en 2023. Ce qui ne l’empêchera pas de poursuivre sa carrière ailleurs, et il devrait donc rejoindre les Clippers cette saison.

Si Nicolas Batum explose le record de versements annuels, c’est parce qu’il devait toucher un salaire conséquent mais aussi parce qu’il était dans sa dernière année de contrat, et le règlement stipule que les versements du salaire restant doivent tenir compte de cette équation : (année de contrat restant x 2) + 1. En l’occurrence, il devait toucher 27 millions de dollars pour sa dernière année de contrat, et on obtient bien trois saisons d’étalement (1×2 + 1).

Sans jouer, Deron Williams a touché un salaire des Nets de 2015 à 2020

Pendant trois ans, le Français va donc rester dans les finances de son ancienne franchise à hauteur de neuf millions de dollars, et c’est d’autant plus préjudiciable que les Hornets viennent de signer Gordon Hayward pour 120 millions sur quatre ans. Mais Charlotte n’est pas la seule franchise à devoir se projeter dans le temps avec des boulets financiers. Rien que la saison dernière, on comptait une trentaine de joueurs toujours rémunérés par cette « stretch provision ». Certains étaient très connus comme Deron Williams chez les Nets, qui a touché près de 10 000 dollars par jour sans jouer, ou encore Josh Smith aux Pistons.

Bonne nouvelle pour ces deux franchises, le paiement est terminé. Côté Spurs, c’est Tim Duncan qui avait fait une fleur à ses dirigeants en optant pour cette solution après avoir décidé de prendre sa retraite avec un an d’avance.

En revanche, pour les Knicks, c’est toujours aussi douloureux puisqu’ils doivent six millions par an à Joakim Noah jusqu’en 2022, tandis que les Lakers doivent encore cinq millions par an à Luol Deng, aussi jusqu’en 2022. Les dirigeants de Los Angeles ont bien essayé de faire sortir cette somme de leur masse salariale, mais la NBA a refusé.

Les Pacers continuent de payer Monta Ellis jusqu’en 2022

Pour les Knicks et les Lakers, c’est une somme conséquente, mais ils ne sont pas les seuls. En fouillant dans les registres des équipes, on découvre ainsi que les Bucks paieront cette saison 3.2 millions de dollars à Jon Leuer et 1.8 million à Larry Sanders, alors même que ce dernier a quitté la franchise en 2014.

Du côté de Portland, on doit 2.8 millions de dollars par an à Andrew Nicholson jusqu’en 2024 et 1.9 million à Anderson Varejao cette saison. Pire encore, les Pacers paient toujours Monta Ellis à hauteur de 2.2 millions de dollars par an, et ce jusqu’en 2022. Il n’a plus joué en NBA depuis 2017.

Et la « stretch provision » ne s’applique pas uniquement à des gros contrats encombrants. Les Celtics avaient ainsi coupé le modeste Demetrius Jackson de cette façon, et il touchera 93 000 dollars par an jusqu’en 2023. À l’inverse, des franchises préfèrent tout payer d’un coup. Ce fut le cas des Hawks la saison passée après s’être séparés de la dernière année de contrat de Chandler Parsons. Un choix stratégique qui leur a permis de profiter d’une grosse enveloppe pour recruter cet automne, et signer Danilo Gallinari, Bogdan Bogdanovic, Rajon Rondo et Kris Dunn.

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