C’est la fin d’une ère à Brooklyn. Depuis hier, Deron Williams n’apparaît plus dans les comptes du club, alors qu’il y avait disputé son dernier match le 1er mai 2015. Soit plus de cinq ans…
Comme on le rappelait en février, il y a actuellement une trentaine de joueurs qui sont payés par un de leur ancien club, parce qu’ils ont été coupés ou « stretchés », leur salaire étant alors étalé sur plusieurs années.
Deron Williams était, comme Josh Smith à Detroit, l’un de ces cas emblématiques. Après avoir signé un contrat de 99 millions de dollars sur cinq ans avec les Nets en 2012, il avait été viré trois ans plus tard, en 2015, la franchise de Brooklyn s’engageant à lui payer 27,4 millions de dollars restants jusqu’en 2020.
Près de 10 000 dollars par jour en moyenne sans être dans l’effectif…
Finalement, les Nets ont pu faire quelques économies avec les signatures du meneur à Dallas puis Cleveland, les années suivantes, qui ont réduit la facture, mais comme le dit Darren Rovell, Brooklyn a quand même donné en moyenne 9 900 dollars par jour à Deron Williams, depuis cinq ans, pour qu’il ne soit plus dans l’effectif…
LEXIQUE |
Stretch provision : mesure qui permet à une franchise de couper un joueur et d’étaler le restant de son salaire sur plusieurs saisons pour éviter de plomber son salary cap sur une seule saison. Les Nets avec Deron Williams ou les Hawks avec Carmelo Anthony ont utilisé cette mesure récemment.