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Preview Playoffs 2020 | L.A. Lakers (1) – Denver (3)

Attendu depuis des mois à l’Ouest, le derby de Los Angeles n’aura finalement pas lieu en finale de conférence. La « faute » à d’insubmersibles Nuggets, revenus à deux reprises d’un déficit de 3-1 et désormais en quête de leurs premières Finals NBA.

Comme en 1985 et 2009, les Lakers et les Nuggets se retrouvent en finale de conférence à l’Ouest. À l’époque, ce sont les « Purple and Gold » qui avaient réussi à atteindre par deux fois les Finals, pour y décrocher le titre dans la foulée. En sera-t-il de même cette année ?

Sur le papier, ils partent en tout cas favoris. Intraitables contre les Blazers (4-1) et les Rockets (4-1), les coéquipiers de LeBron James et Anthony Davis ne cessent de monter en puissance au fil des matchs. Le « King » parle d’un pic de forme, mais c’est surtout dans leurs réponses trouvées face à Portland et Houston qu’ils ont impressionné. Et les Californiens n’ont jamais été aussi proches de remporter leur 17e bannière de champion.

Il va sans dire qu’une montagne se dresse devant la franchise des Rocheuses, revenue de l’enfer aux tours précédents. Face au Jazz (4-3) puis aux Clippers (4-3), Denver est devenu la première équipe de l’histoire à remonter plusieurs retards de 3-1 au cours de la même campagne de playoffs. Guidés par Jamal Murray et Nikola Jokic, les hommes de Michael Malone évoluent sans complexe, n’abdiquent jamais et disposent d’un collectif bien rôdé. En pleine confiance, et sans pression, ils sanctionnent le moindre relâchement de leurs adversaires et les éliminer ne sera pas chose aisée.

MENEURS*

S’il fallait désigner les meilleurs « meneurs » de cette « postseason », LeBron James et Jamal Murray feraient sans conteste partie du tiercé gagnant en compagnie de Goran Dragic. Cela tombe bien : les deux premiers nommés vont s’affronter dans cette série, même s’ils ne défendront pas l’un sur l’autre.

Comme le bon vin, James se bonifie avec l’âge et, à bientôt 36 ans, il possède une occasion en or de glaner sa quatrième bague. Au sommet de son jeu, il continue de faire ses chiffres en toute décontraction et sans (trop) de déchet : quasiment 27 points, 10 rebonds et 9 passes par rencontre en playoffs. Seule évolution notable : pour la première fois depuis toujours, sa formation ne dépend plus autant de lui. Que ce soit contre Portland ou contre Houston, on a ainsi vu les joueurs de Frank Vogel créer des écarts avec le « King » sur le banc. Une aubaine pour son coach, qui en profite pour l’économiser (34 minutes chaque soir, son plus faible total personnel). Ce qui pourrait peser en cas de parcours à rallonge.

En face, Murray a quant à lui pris une nouvelle dimension dans la « bulle » d’Orlando. Avec près de 27 points, 5 rebonds et 6 passes de moyenne, il pratique le meilleur basket de sa (jeune) carrière lors de cette « postseason » si particulière. S’entendant à merveille avec Nikola Jokic, le Canadien enchaîne les cartons offensifs malgré l’accumulation des matchs, sans jamais donner l’impression de forcer (50% aux tirs et 49% à 3-points, avec seulement 2 ballons perdus). Capable de se surpasser dans les moments chauds, il se forge un mental d’acier et emmagasine de plus en plus d’expérience. On en oublierait presque qu’il n’a « que » 23 ans, laissant présager un avenir radieux à sa franchise.

Avantage : Los Angeles

*Pour la dernière fois, nous utilisons les termes « meneur », « extérieurs » et « intérieurs » en raison des configurations actuelles des équipes.

EXTÉRIEURS

Danny Green et Kentavious Caldwell-Pope d’un côté, Gary Harris et Jerami Grant de l’autre. Deux paires de « role players » peu habitués à faire les gros titres mais pourtant essentiels dans la réussite de Denver et Los Angeles. Dans l’ombre, leur mission est simple : défendre durement et convertir les 3-points ouverts dont ils disposent.

Critiqués à tour de rôle cette saison, Green et Caldwell-Pope font leur travail en playoffs. Pour preuve, ils ont cumulé ensemble 19.2 points à 38% à 3-points face aux Blazers, puis 16.2 points à 42% à 3-points face aux Rockets. Il ne faut pas non plus oublier leur abattage défensif puisque ce sont eux qui se sont efforcés de ralentir Damian Lillard et C.J. McCollum puis Russell Westbrook et James Harden. Les arrières des « Purple and Gold » croiseront cette fois-ci la route d’un autre « combo guard » de génie : Jamal Murray.

Certes moins adroits derrière l’arc, Harris et Grant sont encore plus redoutables en défense. Ce ne sont pas les Clippers de Paul George et Kawhi Leonard qui diront l’inverse. Capables de défendre sur (quasiment) toutes les positions, les « pitbulls » du Colorado sont les parfaits compléments de Jamal Murray et Nikola Jokic, connus pour avoir encore quelques carences défensives. S’ils se relaieront vraisemblablement pour contenir LeBron James, c’est bel et bien leur apport offensif qui peut faire la différence dans cette série. À l’image des Game 6 et 7 contre l’autre franchise de L.A.

Égalité

INTÉRIEURS

Nouveau duel au sommet, dans la peinture désormais, avec les deux meilleurs intérieurs de la Ligue : Anthony Davis et Nikola Jokic. Bourrés de talent, ils ne passent que très rarement au travers et affichent des statistiques impressionnantes en playoffs : 28-11-4 pour l’ailier-fort des Lakers et 25-11-6 pour le pivot des Nuggets.

Rayonnant aux deux premiers tours, Davis a tout pour poursuivre sur sa lancée en finale de conférence puisqu’il retrouve une équipe qui lui a réussi en saison régulière : Denver. Seule incertitude à ce stade, l’identité de celui qui accompagnera « AD » dans la raquette californienne. Face à Houston, Frank Vogel a effectivement opté pour le « small ball » en se passant de JaVale McGee (et Dwight Howard). Précieux derrière l’arc, Markieff Morris a répondu présent contre les Texans mais il devrait regagner sa place en sortie de banc. Logiquement, le technicien angeleno risque de repasser à une rotation plus traditionnelle pour s’opposer à la taille des joueurs adverses.

Quant à Jokic, il sera évidemment à surveiller comme le lait sur le feu. Associé à l’expérimenté (mais irrégulier) Paul Millsap, le Serbe sera comme souvent l’homme à tout faire de Michael Malone. Il lui faudra cependant conserver son niveau de jeu aperçu contre les Clippers, face à qui il a compilé 24.4 points, 13.4 rebonds et 6.6 passes de moyenne. Irrésistible dès qu’il se trouve dos au mur, le « Joker » est un talent unique, en mesure de faire gagner un titre à une franchise. Son apport sera pourtant l’une des clés de cette série car, en quatre matchs contre les « Purple and Gold » en 2019-20, il n’a jamais eu son impact habituel. À lui de rebondir au moment opportun.

Egalité

LES BANCS

Rajon Rondo, Alex Caruso, Kyle Kuzma, Markieff Morris et Dwight Howard. Autant dire que Frank Vogel peut s’appuyer sur un banc de qualité, capable de faire la différence à tout moment, comme ce fut le cas au premier tour puis en demi-finale de conférence. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si, statistiquement, la « second unit » des Lakers est la seule à figurer dans le Top 5 aux points, rebonds, passes, interceptions et contres lors de ces playoffs. Aucune autre formation ne peut en dire autant, preuve de la force de frappe dont dispose le coach de Los Angeles.

Avec Monte Morris, Torrey Craig, Michael Porter Jr. et Mason Plumlee, Michael Malone peut lui aussi compter sur des remplaçants de choix, pouvant s’avérer précieux sur plusieurs séquences. Reste qu’il s’agit de spécialistes, soit offensifs soit défensifs, qu’il faut doser et, face à une escouade aussi profonde et expérimentée que celle des « Purple and Gold », cela pourrait poser problème. Scruté depuis ses propos remarqués, « MPJ » est le plus à même d’occuper ce rôle de 6e homme de luxe dont ont besoin les Nuggets. Sera-t-il au rendez-vous ?

Avantage : Los Angeles

LES COACHES

Pour sa première année dans la Cité des Anges, Frank Vogel ne fait aucune fausse note. Apprécié de son groupe, ses rotations sont beaucoup mieux définies et il n’est qu’à 8 victoires de réussir son coup. Attention néanmoins à ne pas se manquer devant l’excellent meneur d’hommes qu’est Michael Malone, sorti vainqueur sur la durée de ses duels avec Quin Snyder puis Doc Rivers.

Les deux techniciens vont se livrer une bataille acharnée depuis leurs bancs respectifs. Et il sera intéressant de voir si la défense des Lakers parviendra à garder la même stabilité que contre les Blazers et les Rockets. Autre donnée à observer : Frank Vogel va-t-il décaler à nouveau Anthony Davis au poste 5 ? D’un point de vue statistique, il a tout intérêt à le faire puisque Los Angeles a dominé Denver de 28 points sur 100 possessions, cette saison, avec « AD » en tant que pivot.

Côté Nuggets, il va avant tout falloir s’efforcer de faire baisser l’adresse à 3-points des Angelenos. Car ces derniers ne sont plus les mêmes lorsque leur réussite derrière l’arc retombe (seulement 22% dans leurs deux défaites face à Portland et Houston). Une attaque californienne enlisée devient automatiquement plus facile à lire, ce qui resserre l’étau autour de LeBron James et Anthony Davis, souvent pris à deux. L’objectif semble ainsi clair pour Michael Malone.

Égalité

LES CLÉS DE LA SÉRIE

Qui pour ralentir Anthony Davis ? Cela s’est vu en saison régulière : « AD » est un véritable casse-tête pour les défenseurs des Nuggets. En quatre rencontres face à eux, il a compilé 29.3 points, 9.3 rebonds et 2.3 contres (à 54% aux tirs et 36% à 3-points). En « postseason », la franchise du Colorado n’a pour le moment pas été confrontée à une véritable menace dans la raquette. Il y a donc fort à parier pour que Davis – plus puissant et/ou plus rapide – mette en difficulté les Paul Millsap, Jerami Grant et autres Nikola Jokic, en obtenant une dizaine de lancers francs par match.

L’apport de Nikola Jokic. Contrairement à son adversaire, le « Joker » n’a pas été en réussite contre les Lakers lors de cet exercice. Avec seulement 16.3 points, 5.8 rebonds et 5.8 passes de moyenne, il a eu bien du mal à se défaire de la défense de Los Angeles, pour le moins physique avec lui. Par conséquent, s’il souhaite qualifier Denver pour les premières Finals de son histoire, il va devoir trouver des solutions pour prendre le meilleur sur Anthony Davis, JaVale McGee ou encore Dwight Howard. En les obligeant notamment à sortir au large, tout en usant de sa roublardise et de sa technique au poste pour provoquer des fautes.

L’état de forme des Nuggets. Oui, la récupération peut paraître plus simple dans la « bulle » sans les éprouvants trajets d’avion. Toujours est-il que, depuis le début des playoffs, Denver a disputé 14 rencontres tandis que Los Angeles n’en a disputé que 10. En clair, c’est comme si les hommes de Michael Malone avaient une série supplémentaire dans les jambes. Et ce facteur pourrait bien avoir son importance dans cette affiche. Les joueurs des Rocheuses ont déjà dû puiser dans leurs réserves à deux reprises et ils devront veiller à ne pas effectuer un nouveau faux-départ. Gare au craquage physique face à des « Purple and Gold » reposés.

SAISON RÉGULIÈRE

Los Angeles 3-1

3 décembre : Denver – Los Angeles (96-105)
22 décembre : Los Angeles – Denver (104-128)
12 février : Denver – Los Angeles (116-120, a.p.)
10 août : Los Angeles – Denver (124-121)

VERDICT

Les Nuggets se sont surpassés pour atteindre cette finale de conférence et les voilà désormais opposés aux Lakers, leaders de l’Ouest. Cette affiche au sommet verra s’affronter deux collectifs bien huilés, avant tout emmenés par deux tandems de talent : Jamal Murray – Nikola Jokic et LeBron James – Anthony Davis. Des duos sous pression puisqu’ils porteront la majorité des espoirs de leurs formations respectives sur leurs épaules.

Cette saison, Los Angeles a semblé un cran au-dessus de Denver dans leurs différentes confrontations. Si les playoffs sont évidemment une toute autre histoire, il est toutefois possible d’en tirer des enseignements. Et si l’on s’y fie justement, les hommes de Frank Vogel nous paraissent mieux armés pour vaincre ceux de Michael Malone.

Plus frais, expérimentés et réguliers depuis l’entame de cette « postseason », les « Purple and Gold » partent ainsi favoris. S’ils se montrent une fois encore intraitables, sans se relâcher comme le Jazz et les Clippers, ils devraient pouvoir éviter un Game 7 et venir à bout (non sans mal) des joueurs du Colorado, afin de se qualifier pour les 32e Finals de leur histoire. Gare cependant à ne pas laisser la franchise des Rocheuses prendre confiance.

Los Angeles 4-2

CALENDRIER

Game 1 : vendredi 18 septembre (03h00, dans la nuit de vendredi à samedi en France)
Game 2 : dimanche 20 septembre (01h30, dans la nuit de dimanche à lundi en France)
Game 3 : mardi 22 septembre (03h00, dans la nuit de mardi à mercredi en France)
Game 4 : jeudi 24 septembre (horaire à déterminer, dans la nuit de jeudi à vendredi en France)
Game 5 : samedi 26 septembre (à déterminer si besoin)
Game 6 : lundi 28 septembre (à déterminer si besoin)
Game 7 : mercredi 30 septembre (à déterminer si besoin)

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