Même si c’est une occasion unique pour eux de recharger les batteries après six années éprouvantes physiquement et mentalement, les Warriors restent des compétiteurs. Steve Kerr et Draymond Green l’ont déjà déclaré : être loin de Disney World et de la reprise est une déception.
Pour Stephen Curry également. D’abord avec le témoignage de son frère Seth, dans les colonnes du New York Times. « Durant la grande majorité de ma carrière, j’étais celui qui restait à la maison à regarder Stephen aller loin en playoffs. Là, c’est le contraire. Je peux dire que c’est dur pour lui. »
Puis par les propos du meneur des Warriors, MVP 2015 et 2016, qui ne le cache pas : la reprise de la saison a été dure à avaler même s’il concède que tout le monde est « en territoire inconnu, bulle ou pas bulle ».
« Bien évidemment, j’étais heureux de revoir du basket à la télévision », commence-t-il. « Mais la première semaine, j’ai eu la sensation de manquer quelque chose. On voit LeBron James, Kawhi Leonard, Paul George et on se souvient à quel point c’est agréable de jouer ces matches, d’évoluer à ce niveau. Ça manque terriblement. »
Avant cette terrible saison (15 victoires, 50 défaites) Curry et les Warriors n’avaient plus manqué les playoffs depuis la saison 2011-2012 et ils restaient sur cinq qualifications de suite en Finals.