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La G-League veut s’affirmer comme une meilleure option que la ligue australienne pour les lycéens

En voyant arriver deux talentueux lycéens, Jalen Green et Isaiah Todd, la petite sœur de la NBA a frappé fort pour sa saison prochaine. Un signe qu’elle ne veut pas être dépassée par l’Australie.

L’année dernière, LaMelo Ball et R.J. Hampton avaient décidé de s’envoler vers l’Australie pour y effectuer la saison obligatoire entre la fin du lycée et une possible entrée en NBA. Un échec aux yeux de la G-League.

En effet, la petite sœur de la NBA avait installé des contrats spéciaux en octobre 2018, justement pour séduire des jeunes peu intéressés par la NCAA ou effrayés par l’idée de quitter les États-Unis pour l’Europe ou l’Australie. Néanmoins, deux gros prospects ont donc préféré rejoindre la NBL.

Le président de la G-League, Shareef Abdur-Rahim, et Adam Silver ont ainsi travaillé ensemble pour offrir un véritable programme, sportif et financier, aux lycéens. De quoi convaincre Jalen Green et Isaiah Todd.

« La NBL a un vrai programme, qui est séduisant », observe Shareef Abdur-Rahim pour ESPN. « On a des gamins qui quittent les États-Unis pour aller dans le monde entier et notre communauté NBA doit voyager pour les suivre et faire le travail de scouting. C’est contre-intuitif. La NBA est une référence de développement dans le monde et les joueurs ne devraient pas aller ailleurs pour grandir. Ils devraient être avec nous. »

Deux impératifs : jouer plus et gagner beaucoup

Le programme de développement de la G-League, dont Jalen Green fera partie, a pour objectif de permettre aux lycéens de s’entraîner et de jouer quelques matchs amicaux contre les équipes de G-League, mais aussi des équipes nationales ou des académies de la NBA. L’équivalent du Centre fédéral, cette équipe formée de joueurs de l’Insep qui évolue en NM1, la troisième division du basket français, sans pouvoir monter ou descendre.

Bien évidemment, ce qui fait notamment la différence, et le camp Green l’a reconnu, c’est le salaire. Les contrats proposés sont normalement de 125 000 dollars, mais pour le lycéen phénomène, on évoque le quadruple avec une somme proche des 500 000 dollars. Un programme basé sur le développement et de l’argent, ce sont deux arguments de poids.

« Quand on regarde partout dans le monde, commencer avec 125 000 dollars, ce n’est pas assez », assure Shareef Abdur-Rahim. « Ainsi qu’une certaine incertitude, sur le fait ou non de jouer, que les équipes vont prendre le temps de développer les joueurs. Donc, en soi, pour les gamins, c’était difficile à vendre. »

Comme le pense Joe Lacob, le propriétaire des Warriors, Steve Kerr estime que c’est une excellente nouvelle.

« Jusqu’à il y a quinze minutes, je n’avais jamais entendu parler de Green », reconnaît dans un sourire le coach des Warriors sur les ondes de KNBR 680. « Ce n’est pas mon boulot de connaître les futurs choix de Draft, mais je pense que c’est une bonne chose, un pas en avant. Si la NBA peut fournir une meilleure expérience en G-League pour les joueurs qui ne veulent pas aller en NCAA, c’est très bien. La G-League est de mieux en mieux. La ligue fait un très bon travail de financement notamment, et les franchises aussi avec leurs équipes affiliées. »

En attendant la fin du « one-and-done », qui permettra aux meilleurs lycéens de pouvoir à nouveau s’inscrire à la Draft, et de ne plus chercher des alternatives lorsqu’ils ne souhaitent pas aller en NCAA.

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