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Comment les joueurs du Heat ont-ils choisi leur numéro ?

Un numéro est souvent un marqueur important chez un sportif et relève d’un choix parfois anodin, anecdotique ou au contraire bien précis et symbolique.

Porté sur la poitrine et dans le dos pendant l’intégralité de sa carrière, des jeunes années à la NBA, un numéro devient alors un enjeu pour certains joueurs. Il n’est pas un simple chiffre, il prend une symbolique particulière.

Mais en NBA, entre les joueurs déjà installés et les numéros retirés, difficile parfois de trouver son bonheur. Dès lors, les joueurs composent, inventent ou patientent et cela offre des histoires et des anecdotes à raconter.

Des amis, des proches, la famille

The Athletic a par exemple interrogé les joueurs du Heat pour faire le point sur ce sujet. Et il y a plusieurs écoles. Il y a ceux pour lesquels le numéro renvoie à un message. Comme Meyers Leonard, avec son #0.

« Beaucoup pensent que je le porte depuis que Damian Lillard l’a mis au goût du jour », commence l’intérieur. « Mais ce n’est pas le cas. Pour ma vie et ma carrière, il signifie que je veux avoir zéro regret. Il représente un nouveau départ depuis que j’ai commencé ce chapitre ici à Miami. » 

Derrick Jones Jr., lui, le #5, a dû attendre de changer de franchise pour porter le numéro qu’il souhaitait.

« Avec ma clique d’amis, on s’appelle les ‘500’, pour l’expression ‘Keep it 100’ (ndlr : rester vrai, être honnête en français). Du coup, on est ‘Keep it 500’. Je reste authentique quand je fais quelque chose. Quand j’étais à Phoenix, le numéro 5 était retiré, donc je devais attendre mon tour. Dès que je suis arrivé ici, il était disponible et là, pas de discussions, je l’ai pris et personne ne va me le reprendre. »

Le plus souvent, le numéro devient un hommage à un ou des proches, voire à la famille. C’est le cas pour de nombreux joueurs de Miami. Chris Silva (#30) pour commencer.

« Le père de la femme de mon coach à l’université, à South Carolina, portait ce numéro. Il fut un joueur All-American et avant qu’il ne puisse aller en NBA, il est décédé d’un cancer. Il portait le #30. Mon coach m’a raconté cette histoire ma première année à la fac, car il croyait en moi. Il voulait que je porte ce numéro en NBA, et avec fierté. »

Toujours une bonne occasion de changer pour Jimmy Butler

Pour Udonis Haslem, c’est notamment pour son père, tandis c’est sa mère qui a guidé le choix de Bam Adebayo, #13.

« C’était son numéro du lycée et de l’université. C’est aussi le numéro de Tim James au Heat et j’ai joué avec lui en AAU. Tim, c’est une légende de Miami. Il a joué dans cette ville dès la faculté, c’était le premier joueur local. Donc je lui rends hommage », explique Udonis Haslem. « Ma mère avait ce numéro au lycée, je voulais donc le porter pour elle », poursuit de son côté le pivot.

Jimmy Butler, actuel #22, parsème sa carrière avec des hommages de ce genre. Dès qu’il bouge, il en profite pour changer de numéro. « Parfois, on prend un numéro car quelqu’un vous a inspiré et j’ai le #22 ici car à Chicago, j’ai joué avec Taj Gibson et il a fait partie de ces gens-là. Il m’a tellement appris. J’avais le #33 à Marquette car c’était le numéro de Larry Bird, le joueur préféré de ma mère et pour un ami, qui est un frère pour moi, qui le portait également. Au lycée, c’était le #1 pour Tracy McGrady. Chez les Bulls, j’ai choisi le #21, car j’avais été drafté à 21 ans et pour rendre hommage à Joe Fulce, qui l’avait et sans qui je n’aurais jamais été en NBA. À Minnesota, j’ai pris le #23 car j’étais chez Jordan Brand. Je ne veux pas me comparer à Michael Jordan, mais comme je partais de Chicago, je me suis dit que j’allais le prendre. »

Anniversaire ou héros d’enfance

Puis parfois, nulle raison particulière. C’est le hasard ou les circonstances qui font les choses, comme le confesse Andre Iguodala, arrivé en cours de saison en Floride. « Mon anniversaire est un 28 (28 janvier 1984) et il y a des petites histoires avec ce numéro entre amis. Les six ou sept numéros que je voulais étaient indisponibles ou retirés, donc j’ai cédé et j’ai pris le 28. »

Pareil pour Goran Dragic, #7, ou Jae Crowder, premier #99 de l’histoire de la franchise.

« Mon fils, Mateo, portait ce numéro car il y voyait un chiffre magique, de chance« , conte le Slovène. « D’habitude, j’étais plus sur le #1 ou #3, en équipe nationale, à Houston et Phoenix. J’ai porté le #3 chez les Rockets et il était pris par Boris Diaw aux Suns. Et j’ai sélectionné le #1 lors de mon second passage à Phoenix, car c’était comme nouveau pour moi. Et petit, j’aimais le #5 pour Predrag Danilovic, qui fut mon modèle en grandissant. »

« Quand j’ai été transféré à Boston, Rajon Rondo avait le numéro 9 et comme il était un des grands joueurs de la franchise, je ne voulais pas lui manquer de respect », se souvient de son côté l’ailier. « Donc je me suis reporté sur le #99, car c’était le numéro de football de mon meilleur ami de lycée, Eric Thompson. On pourrait penser que c’est une référence à des grands comme Jason Taylor (NFL) et Wayne Gretzky (NHL) mais, même si je suis un fan de hockey, ce n’est pas le cas. »

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