Le syndicat des joueurs NBA va profiter du tournoi annuel de la G-League à Las Vegas, du 19 au 22 décembre, pour discuter avec une partie des joueurs de la ligue de développement. Le but ? Créer un syndicat pour les joueurs qui sont dans l’antichambre de la ligue, afin de leur donner un réel pouvoir de négociations.
Un vote auprès des joueurs devrait ainsi avoir lieu après le tournoi pour savoir si l’initiative est approuvée.
« Nous soutenons le droit des joueurs à se syndiquer », explique d’ailleurs Shareef Abdur-Rahim, le président de la G-League, à The Athletic. « Nous voyons cela comme un signe positif alors que nous essayons de faire grandir notre ligue pour les joueurs qui se développent et veulent accomplir leurs rêves ».
Le syndicat des joueurs NBA ne semble pas forcément convaincu qu’un syndicat des joueurs de G-League changera réellement les choses, mais il y aura au moins quelqu’un à la table des négociations avec la NBA et la G-League.
Avec dans l’idée d’améliorer les salaires (de 35 000 dollars minimum depuis 2018) et les contrats pour faire de la G-League une passerelle de plus en plus attractive pour les basketteurs, voire carrément une sorte de deuxième division pour la NBA. « Actuellement, les joueurs de G-League sont dans des négociations à sens unique », explique ainsi un dirigeant anonyme. « Créer un syndicat devrait logiquement tout pousser vers le haut ».
La G-League ne génère néanmoins pas assez d’argent pour offrir de gros salaires, et il faudrait donc aller chercher dans les recettes de la NBA pour financer de meilleures conditions à l’étage inférieur. À suivre, donc…