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Les rebonds offensifs concédés, la « Kryptonite » des Blazers

Fermer le rebond défensif est une épreuve pour Portland cette saison. Les adversaires peuvent trop facilement aller chercher de grosses miettes et profiter de secondes chances.

Si la défense de Portland souffre autant après un mois de compétition, c’est notamment parce qu’elle est plombée par son rebond défensif. Les Blazers laissent ainsi beaucoup trop de prises à leurs adversaires.

En moyenne, l’équipe adverse gobe 12.5 rebonds offensifs et en profite pour inscrire ensuite 16.9 points sur seconde chance. Ce sont respectivement le second et le pire total de la ligue. « On doit serrer la vis au rebond », assure C.J. McCollum. « C’est notre Kryptonite depuis quelques matches, et depuis le début de la saison même. C’est déjà difficile de faire des stops, mais si on laisse des secondes chances, alors ça rend les choses encore plus compliquées. On doit au moins bloquer au rebond. »

Face aux Bucks, ce manque de dureté au rebond s’est faite ressentir avec 18 rebonds laissés et 27 points encaissés sur seconde chance. Et ce n’est pas uniquement parce que Milwaukee a des grands à proposer pour le combat au rebond puisque les Pelicans, bien plus modestes physiquement, avaient eux pris 16 rebonds offensifs sur la tête de CJ McCollum et compagnie. « On doit en être conscient », lance Terry Stotts. « On n’a pas un joueur qui peut prendre tous les rebonds donc il faut que ce soit un travail collectif. »

Le départ de Pau Gasol a montré les soucis de taille de la franchise de l’Oregon. L’absence d’Hassan Whiteside contre Milwaukee n’a fait qu’empirer les choses et le coach a lancé le « petit » Anthony Tolliver (2m06) dans le cinq majeur pour le remplacer. « Certains des meilleurs rebondeurs de l’histoire sont des petits, donc c’est davantage une histoire de désir, et d’habitudes aussi », estime ce dernier. « On a manqué beaucoup d’écrans de retard. Et les Bucks ont fait des claquettes. On n’a pas fait le boulot et ça nous a coûté le match. »

Et comme les Blazers sont souvent en retard au rebond, ils sont débordés et doivent parfois faire faute. Cette saison, Portland donne ainsi 28 lancers-francs à ses adversaires par rencontre. Seuls les Bulls font pire. Seulement, avec 22.8 par match, aucun formation ne prend autant de points sur la ligne des lancers.

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