La saison ratée des Celtics a laissé des traces, et trois joueurs majeurs ont fait leurs valises : Kyrie Irving, Al Horford et Marcus Morris. Boston repart à la conquête du titre avec un nouveau leader, Kemba Walker, et pour Danny Ainge, le plus important est de retrouver de la sérénité. Plus particulièrement sur le banc où Brad Stevens ne s’attendait pas à gérer un groupe aussi dispersé.
« Ma plus grande préoccupation, c’est que je souhaite que mon coach soit heureux des personnes qu’il entraîne et c’est le boulot le plus difficile » a expliqué le président des Celtics sur l’antenne de WBUR. « Je suis dans ce milieu depuis longtemps, et il faut prendre du plaisir. Il faut vraiment être heureux. Ça ne signifie pas que chaque minute sera satisfaisante. Tout le monde est confronté à des obstacles et des challenges en cours de saison, mais ça doit rester un plaisir. L’an passé, il y a eu des obstacles, mais c’était un peu trop. »
Pour épauler Brad Stevens dans sa tâche, les Celtics ont donc choisi Kemba Walker. Un joueur dont « le sourire est contagieux » selon son coach, et c’est déjà une première étape.
« Il n’y a pas que Brad qui doit être heureux. Ce sont tous les coaches. Je veux qu’ils s’éclatent et qu’ils prennent du plaisir dans leur métier. Que toute la franchise, nos fans profitent du produit présenté sur le terrain, nos actionnaires qui investissent des millions, et des centaines de millions de dollars dans notre équipe. Je veux que toutes ces personnes apprécient ce qu’on fait. »
Apparemment, Brad Stevens est très satisfait du recrutement avec Kemba Walker donc, mais aussi Enes Kanter. C’est peut-être moins clinquant mais le changement serait palpable. « On a un nouveau groupe et Brad adore vraiment l’état d’esprit du groupe. Il apprécie de voir le nombre de joueurs déjà présents pour les entraînements pendant l’intersaison. Il n’y en avait jamais eu autant en 17 ans. On a beaucoup plus de joueurs à l’entraînement, et on pourrait en avoir plus si nous n’avions pas six joueurs à la Coupe du monde.«