C’est fait, Gregg Popovich a dirigé son premier entraînement à la tête des Etats-Unis. En 2004, la fédération lui avait préféré Mike Krzyzewski et après plusieurs compétitions comme assistant, cette fois, à 70 ans, c’est lui dirige la manoeuvre pour cette Coupe du monde. Il a déjà fait prendre conscience à son groupe de l’importance de représenter son pays.
« Notre responsabilité, ce n’est pas uniquement de devenir la meilleure équipe possible, mais c’est aussi notre manière de nous comporter et que l’essentiel demeure les lettres USA sur notre maillot. Ça va au-delà des Hawks, des Spurs, des Clippers et les autres… Tout ça est en retrait, car on représente beaucoup de monde, et nous avons une énorme responsabilité non seulement pour le pays, mais aussi de le faire avec classe, tout en poursuivant le succès du basket américain depuis 12 ans. C’est une grande responsabilité. »
Pour cela, il pourra compter sur une équipe C ou D puisqu’il doit composer avec un nombre record de forfaits, et il va se déplacer en Chine avec seulement quatre All-Stars et peut-être l’une des formations les plus « faibles » depuis une vingtaine d’années.
« Je ne me préoccupe même pas de ça. Je ne me préoccupe que de ceux qui sont là » répond-il. « J’ai un bon groupe de joueurs, et nous allons essayer de les préparer du mieux possible. Notre but est progresser chaque jour, et de tirer profit de chaque entraînement et de chaque minute pour former un bon groupe. Face à des équipes qui jouent ensemble depuis longtemps, et parce que nous n’avons pas l’habitude de jouer ensemble, nous devons tirer profit de chaque entraînement. »
Et comme entraîne-t-on un groupe de joueurs de très grande qualité, dont certains sont des vétérans aguerris ? « On peut leur enseigner que la chose la plus importante est la cohésion. Ils forment une équipe, et ils savent comment réagir selon les situations. »