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Sans Kevin Durant, Golden State affiche son déséquilibre

Dans ces NBA Finals, la blessure de Kevin Durant a mis les faiblesses de l’effectif de Golden State sur le devant de la scène.

Le faux débat est donc clos. En un peu moins de dix jours, les Raptors ont montré à toute la planète basket que non, les Warriors ne sont pas meilleurs sans Kevin Durant. Enfin, tout dépend de comment vous définissez « meilleur ».

Si on parle de la saison régulière et de ces 82 matchs que Golden State joue en roue libre, le bilan des Warriors, 24 victoires – 1 défaite depuis 2017, pourrait nous faire penser le contraire. Idem si on isole le Game 6 surprenant de la demi-finale de conférence Ouest contre Houston ou encore la finale de conférence face à des Blazers qui auront finalement été leur adversaire le moins coriace. Mais quand il s’agit d’affronter une équipe aussi forte et complète que Toronto, la conclusion est toute autre. Dans cette configuration, sans KD, les Warriors manquent de solution.

Le banc des Warriors ciblé défensivement par les Raptors

Ce constat n’est pas une critique envers Stephen Curry, Klay Thompson, Draymond Green et les autres Warriors, il révèle simplement la direction que les Warriors ont pris après leur défaite face à Cleveland en 2016. Signer Kevin Durant équivaut à faire une croix sur votre banc, et seul des coups de poker sur des vétérans au contrat minimum (David West, JaVale McGee, Nick Young, Jonas Jerebko…) ou le soir de la Draft (Kevon Looney, Patrick McCaw, Jordan Bell) peuvent vous permettre de limiter la casse tant le talent de vos meilleurs joueurs fait la différence.

Ce pari a fonctionné lors des deux premières saisons de Kevin Durant mais, cette année, son absence au pire moment en affiche les limites.

Sans Kevin Durant, les Warriors manquent de création et d’adresse sur les ailes, permettant à la défense de Toronto de fixer toute son attention sur Stephen Curry et Klay Thompson. Steve Kerr a pourtant tenté plusieurs options en donnant plus de temps de jeu à Alfonzo McKinnie, Quinn Cook et Jonas Jerebko mais il a systématiquement été rattrapé par l’incertitude de leur rendement offensif. Sur cette finale, à l’exception des « Splash Brothers », les Warriors ne tournent ainsi qu’à 26% de réussite à 3-points et à chaque tir manqué, la stratégie défensive des Raptors gagnent en validité.

Ce manque d’adresse fait d’autant plus mal que de l’autre côté, ces trois joueurs font mal à la défense des champions en titre. Après s’être fait dominer par Pascal Siakam lors du Game 3, Jonas Jerebko est resté cloué sur le banc lors du Game 4, laissant Alfonzo McKinnie, en particulier, comme cible préférée des Raptors. Sur chaque action où il était sur le terrain, les Canadiens l’ont attaqué sans relâche et avec succès.

C’est bien sûr la conséquence des blessures puisqu’avec un DeMarcus Cousins en pleine forme, l’équation serait bien différente. Mais les Warriors n’ont pas trouvé le successeur de Shaun Livingston, qui est totalement sur les rotules, et avec Andre Iguodala dans le cinq et Kevon Looney lui aussi touché, le banc de Steve Kerr est bien friable.

Un été chargé pour le GM de Golden State

En face, Nick Nurse affiche lui beaucoup plus de certitudes. Si Fred VanVleet, Serge Ibaka et Norman Powell ne mettent pas dedans, il sait qu’il peut au moins compter sur eux pour tout donner en défense. À l’inverse des Raptors, les Warriors n’ont donc aucun maillon faible à attaquer.

Dans un sens, la bande de Steve Kerr est victime de son succès. En atteignant cinq finales de suite, ils ont joué l’équivalent d’une saison supplémentaire par rapport aux autres franchises NBA, à l’exception des Cavs. En gagnant trois titres lors des quatre dernières saisons, ils ont récompensé leurs joueurs majeurs avec d’énormes contrats. Parade après parade, leur marge de manœuvre se rétrécit et l’équilibre de leur effectif est de plus en plus précaire.

La balance pourrait se rééquilibrer cette nuit avec le retour attendu de Kevin Durant. Sa présence sur le parquet, même diminué, aura de nombreuses conséquences. Elle forcera Toronto à aider différemment sur les « Splash Brothers », donnant plus d’espace à Stephen Curry. Elle permettra à Steve Kerr de retrouver sa rotation, de garder ses remplaçants dans le rôle limité qu’ils ont joué toute la saison, et de déployer le « Hamptons Five » avec Draymond Green au poste de pivot pour mettre la pression sur Marc Gasol.

Le retour de Durant a donc la capacité, ou non, de bouleverser ces Finals. Mais quoiqu’il arrive sur le terrain cette nuit et potentiellement cette semaine, Bob Myers, le GM des Warriors, aura tout de même un été chargé.

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