Eric Bledsoe tourne la page Terry Rozier

Il y a un an, Milwaukee perdait 2-0 face à Boston au premier tour des playoffs, et Eric Bledsoe se signalait en demandant qui était Terry Rozier, alors que le meneur celte avait compilé 46 points et 11 passes en deux matchs, sans perdre le moindre ballon. Les Celtics remporteront la série en sept manches, et « Scary Terry » s’adjugera ce match dans le match.

Un an plus tard, les Bucks mènent cette fois-ci tranquillement 2-0 contre les Pistons et l’ancien Sun respecte son statut de meneur de jeu de la meilleure équipe de la ligue : hier soir, après ses 15 points en 25 minutes dans le Game 1, il a terminé la deuxième manche meilleur marqueur avec 27 points à 11/19 aux tirs en 28 minutes, et des actions qui comptent. « On est passé à autre chose » affirme Khris Middleton au sujet de l’affaire Rozier. « On n’en a pas parlé depuis, littéralement. Il est concentré en ce moment, et il fait tout ce qu’on attend de lui. »

« Eric a sorti le grand jeu », ne peut que constater Mike Budenholzer. « On a fait un gros run, on a pris 17 points d’avance ou quelque chose comme ça, et ils sont revenus. Puis j’ai senti que ses choix et sa défense étaient vraiment opportuns, et c’est ce qu’il nous apporte. Il fait des actions qui ont de l’impact. »

Une claquette décisive

Le technicien pense à un geste en particulier, à huit minutes de la fin, alors que l’avance des Bucks était passée de 19 à 7 longueurs : une claquette sur un tir manqué de Pat Connaughton, sur le nez d’Andre Drummond. « On vacillait, et c’était une action tellement athlétique d’attraper ce ballon main gauche et de le remettre dans le cercle. »

Sur les deux minutes suivantes, il allait enchaîner avec un panier seul en contre-attaque, et un autre avec la faute, pour tuer le match. Avec ce début de campagne idéal, les Bucks, ainsi qu’Eric Bledsoe, peuvent aborder sereinement la suite en effaçant la douleur du Game 7 perdu l’an passé. « J’ai passé tout mon temps au gymnase depuis » assure Eric Bledsoe. « On a surmonté l’adversité, avec ces sept matchs l’an passé, on sait ce qu’on doit faire maintenant, on est concentrés. »

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