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La course au MVP : une grosse blessure, et ça repart !

Cinq ans après sa terrible blessure, Paul George fait partie des favoris pour le trophée de MVP. Ils sont très peu dans l’histoire de la ligue à avoir validé ce genre de comeback.

Eh oui, cela fait déjà neuf ans que tous les mardis, on publie notre « Course au MVP », et le principe reste le même : chaque semaine, on propose notre Top 5 des meilleurs joueurs NBA, en tenant compte des performances individuelles et collectives.

Avec Paul George parmi les principaux outsiders, on a décidé cette semaine de regarder dans la liste des MVP si certains avaient connu de graves blessures avant d’être sacrés. Évidemment, elles ne se valent pas toutes : il y en a certaines qui entraînent de longues indisponibilités mais ne laissent pas autant de séquelles physique que d’autres.

Néanmoins, elles entraînent dans tous les cas des conséquences psychologiques que tous les exemples qui suivent ont réussi à surmonter, entre l’appréhension et la peur d’une rechute, la perte de confiance ou l’incapacité à digérer de longs mois de rééducation en dehors des parquets.

Les réanimés du Thunder

Paul George fait partie de ceux qui y sont parvenus : victime d’une horrible double fracture tibia-péroné à l’été 2014, un an après son titre de MIP, l’ailier avait connu une saison presque blanche avant de reprendre sa carrière où il l’avait laissée. Quatre sélections au All-Star Game plus tard, il réalise cette saison un exercice de MVP du côté d’Oklahoma City.

À ses côtés, Russell Westbrook est un autre MVP qui a surmonté les pépins. Ils étaient moins graves, mais tous concentrés sur son genou droit : en 2013 notamment, il avait subi deux interventions en quelques semaines. Ce même genou qui l’a tenu écarté des terrains en début d’année, et qui aurait pu gâcher la vie d’un des joueurs les plus explosifs de l’histoire. Comme les chevilles de Stephen Curry auraient pu déséquilibrer la plus grosse mécanique de tir de l’histoire.

Car si personne n’avait imaginé l’ampleur du phénomène Curry avant qu’il ne soit sacré deux fois MVP et trois fois champions, c’est en partie à cause de la fragilité de ses chevilles. Lors de la saison 2011-2012, il n’avait disputé que 26 matchs entre deux opérations, et avait encore subi trois entorses la saison suivante avant que ses articulations ne le laissent filer sur le toit de la NBA. L’an passé il en a encore subi quatre en l’espace de trois mois, mais le meneur de jeu a, encore, réussi à revenir à son meilleur niveau.

Ça aussi, Michael Jordan l’a réussi

Avant ça, il faut remonter très loin dans l’histoire de la ligue pour trouver trace de MVP ayant surmonté ce type d’épreuve. Jusqu’à un certain Michael Jordan, dont la carrière n’avait pas idéalement commencé : la future majesté s’était fracturée le pied lors du troisième match de sa deuxième saison chez les pros. Un simple contretemps : il était revenu cette année-là pour disputer les playoffs et marquer 63 points aux Celtics, avant de finir deuxième derrière Magic Johnson au classement du MVP l’année suivante, puis premier celle d’après, en 1988.

Enfin, on retiendra l’exemple de Bill Walton, qui entre aisément dans la catégorie des joueurs dont la carrière a été brisée par les blessures : il a connu trois saisons blanches, une seule à plus de 70 matchs, et a manqué plus de rencontres (680) qu’il n’en a joué (488). Mais le Californien a tout de même réussi à décrocher un titre de MVP en 1978. C’était avant ses trois saisons blanches, mais la poisse le collait déjà. Cette année-là d’ailleurs, Moses Malone sortait de la course en fin de saison à cause d’une fracture… avant d’être sacré en 1979.

S’il récupérait la statuette à la fin de la saison, Paul George entrerait donc dans un cercle très fermé. Mais quoi qu’il arrive, l’ailier aura fait preuve d’une remarquable force de caractère pour revenir au premier plan.

1 – Giannis Antetokounmpo
Bilan : Bucks – 48v-16d – 1er à l’Est
Stats : 33 min, 27.0 pts, 12.6 rbds, 6.0 pds, 1.4 int, 1.5 ct, 3.8 bps, 58% tirs, 24% 3-pts, 71% LF

2 – Paul George
Bilan : Thunder – 39v-24d – 3e à l’Ouest
Stats : 37 min, 28.6 pts, 8.1 rbds, 4.3 pds, 2.3 int, 0.4 ct, 2.6 bps, 45% tirs, 40% 3-pts, 84% LF

3– James Harden
Bilan : Rockets – 38v-25d – 5e à l’Ouest
Stats : 38 min, 36.7 pts, 6.6 rbds, 7.6 pds, 2.2 ints, 0.8 ct, 5.3 bps, 44% tirs, 36% 3-pts, 88% LF

4 – Stephen Curry
Bilan : Warriors – 44v-19d – 1er à l’Ouest
Stats : 34 min, 28.4 pts, 5.3 rbds, 5.2 pds, 1.3 int, 0.4 ct, 2.8 bps, 49% tirs, 44% 3-pts, 92% LF

5 – Nikola Jokic
Bilan : Nuggets – 42v-21d – 2e à l’Ouest
Stats : 32 min, 20.6 pts, 10.7 rbds, 7.6 pds, 1.4 int, 0.6 ct, 3.2 bps, 51% tirs, 32% 3-pts, 84% LF

Mentions : Kevin Durant, Joel Embiid, Kawhi Leonard, Damian Lillard, Russell Westbrook…


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