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La course au MVP : Giannis Antetokounmpo, la progression sans limites

Most Improved Player en 2017, capitaine pour le All-Star Game 2019 et leader de la meilleure équipe de la NBA, le « Greek Freak » est un joueur symbole de l’internationalisation de la NBA.

Eh oui, cela fait déjà neuf ans que tous les mardis, on publie notre « Course au MVP », et le principe reste le même : chaque semaine, on propose notre Top 5 des meilleurs joueurs NBA, en tenant compte des performances individuelles et collectives.

Cette semaine, gros plan sur Giannis Antetokounmpo, numéro 1 de notre classement depuis le début de la saison, et dont la régularité impressionne. Le Grec a remporté lundi son 5e trophée de Player Of The Week, confirmant qu’il est bel et bien le meilleur joueur de sa conférence, voire de la NBA.

L’occasion de rappeler qu’il est Européen, et qu’il pourrait donc succéder à Dirk Nowitzki au palmarès des MVP en provenance du Vieux Continent. Même si la NBA s’est ouverte au basket mondial depuis près de 30 ans, et que ses stars viennent désormais de tous les continents, le trophée de MVP reste à une écrasante majorité l’apanage des Américains, voire des Nord-américains si l’on tient compte du doublé de Steve Nash en 2005 et 2006.

Un seul Européen sacré dans l’histoire

C’est l’année suivante que Dirk Nowitzki crée l’événement en devenant le premier joueur européen à rafler la mise. Le premier « étranger » à ne pas avoir été formé aux Etats-Unis puisque Hakeem Olajuwon, Tim Duncan et Steve Nash, bien que nés en dehors des Etats-Unis, sont passés par la case NCAA et les deux premiers ont même été naturalisés américains.

Candidat très sérieux au trophée de MVP, et sans doute le meilleur joueur de cette première partie de saison, Giannis Antetokounmpo est le symbole même de cette NBA qui s’est ouverte au monde. Né à Athènes de parents nigérians, comme Hakeem Olajuwon, il est apatride jusqu’à 18 ans, et lorsqu’il arrive en NBA, le Grec débarque de deuxième division, comme… Dirk Nowitzki.

On ne sait pas grand chose de lui, et on le compare timidement à Nicolas Batum pour son envergure et sa manière d’avaler le terrain. Mais le « Greek Freak » est inclassable et incomparable. Il mesure 2m13, évolue à l’aile, mais peut enchaîner les coast-to-coast comme un meneur. Son surnom n’est pas usurpé et à l’image de ses grandes enjambées sur contre-attaque, sa trajectoire est aussi fulgurante que régulière.

Un Most Improved Player qui ne cesse de progresser

En 2017, il est élu Most Improved Player, un trophée qui n’a jamais franchement réussi à ses lauréats. D’ailleurs, aucun MIP n’a été MVP dans l’histoire, et il pourrait donc être le premier à réaliser ce doublé. À moins que ce ne soit Paul George, l’un de ses principaux adversaires pour la récompense suprême.

2017 est une année charnière pour le Grec. Il fait son apparition dans la second All-NBA Team, au All-Star Game mais aussi dans la second All-Defensive Team. Il n’a pas encore 23 ans, et pourtant il fait partie des dix meilleurs joueurs de la NBA. Il est aussi le joueur le plus complet de la NBA, classé dans le Top 20 de TOUTES les catégories statistiques. Il réalise même l’exploit d’être le leader de son équipe dans tous les colonnes (points, rebonds, passes, etc.). Deux ans plus tard, il joue près de quatre minutes de moins, et pourtant, ses stats sont stables (points, contres, interceptions) ou en hausse (adresse aux tirs, rebonds, passes).

Sa prise de pouvoir, ainsi que celle des Bucks dans la conférence Est, n’est finalement pas une si grande surprise. L’ailier à tout faire de Milwaukee progresse d’année en année, et ça fait trois ans qu’il pourrait repartir avec le trophée de meilleure progression sous le bras. Mais ce trophée est trop petit pour lui. Les playoffs ne sont qu’une étape pour les Bucks. Pour viser plus haut, et devancer James Harden et Stephen Curry, voire Paul George et Kawhi Leonard, il faut marquer les esprits. Une première place en saison régulière, un gros All-Star Game et quelques perf marquantes ne seront pas de trop pour convaincre les votants qu’il est aujourd’hui le meilleur joueur de la NBA.

Mais deux anciens vainqueurs, Stephen Curry et James Harden, ont entamé une remontée fantastique et leurs exploits individuels pourraient peser dans la dernière ligne droite.

1 – Giannis Antetokounmpo
Bilan : Bucks – 35v-13d – 1er à l’Est
Stats : 33 min, 26.6 pts, 12.7 rbds, 5.8 pds, 1.4 int, 1.4 ct, 4 bps, 58% tirs, 20% 3-pts, 70% LF

2 – James Harden
Bilan : Rockets – 29v-20d – 5e à l’Ouest
Stats : 37 min, 36.3 pts, 6.6 rbds, 8.2 pds, 2 ints, 0.7 ct, 5.5 bps, 44% tirs, 37% 3-pts, 87% LF

3 – Stephen Curry
Bilan : Warriors – 36v-14d – 1er à l’Ouest
Stats : 34 min, 29.3 pts, 5.4 pds, 5.1 rbds, 1.2 int, 0.4 ct, 2.8 bps, 50% tirs, 45% 3-pts, 93% LF

4 – Paul George
Bilan : Thunder – 31v-18d – 3e à l’Ouest
Stats : 36 min, 27.1 pts, 8.1 rbds, 4 pds, 2.3 int, 0.5 ct, 2.6 bps, 45% tirs, 40% 3-pts, 83% LF

5 – Nikola Jokic
Bilan : Nuggets – 34v-15d – 2e à l’Ouest
Stats : 31 min, 20.1 pts, 10.3 rbds, 7.6 pds, 1.4 int, 0.7 ct, 3.1 bps, 51% tirs, 31% 3-pts, 85% LF

Mentions : Kawhi Leonard, Kevin Durant, Joel Embiid, Damian Lillard, Anthony Davis, Russell Westbrook…

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