Cela demande confirmation, mais le temps d’une soirée, Klay Thompson a répondu aux critiques et retrouvé son adresse, perdue depuis le début de saison.
À Portland, l’arrière All-Star a inscrit 32 points à 12/21 au shoot dont un joli 4/5 à 3-pts. Après son ultime tir primé, le triple champion a même parlé à sa main droite, dans un moment clairement cathartique.
« Tu m’as manqué », répond-il, lorsqu’on lui a demandé le message qu’il a envoyé à son outil de travail. « C’est agréable de te revoir. Cela faisait environ cinq matchs que je n’étais pas moi-même. Voir enfin le ballon rentrer avec un pourcentage élevé, ça fait du bien. »
Surtout pour rebondir après deux défaites à domicile et dans l’antre des Blazers, à Portland, une région que sa famille connaît bien puisque son père a joué ses huit premières saisons dans l’Oregon, entre 1978 et 1986. Avant que toute la famille ne revienne s’installer dans l’Oregon deux ans après la naissance du second « Splash Brother », en 1992.
« C’est comme une seconde maison pour moi. Jouer devant ma famille, c’est incroyable. Ça me rappelle que je vieillis. J’ai l’impression que c’était hier, ces moments où j’essayais d’obtenir des autographes. C’est toujours un plaisir de revenir ici. »
Est-ce enfin le déclic pour Klay Thompson ? « Il s’éclate, tout simplement », constate Stephen Curry. « Il joue au basket, c’est ce qu’il aime faire. Et, bien évidemment, cela veut dire beaucoup pour lui de bien jouer malgré des matches compliqués. »