Mis au ban des Knicks durant deux saisons, Joakim Noah a trouvé un point de chute à Memphis et c’est cette nuit, face aux Clippers, que le pivot français a fait ses débuts : 13 minutes de jeu, 4 points à 2/5 aux tirs et 3 rebonds cumulés, rien de flamboyant mais la victoire au bout et surtout le plaisir de fouler de nouveau un parquet NBA.
« Je suis vraiment heureux », a ainsi confié Noah après la rencontre. « Je n’attends plus rien désormais. Je suis dans cette ligue depuis un bail et parfois, on peut prendre les choses pour acquises. »
Mike Conley : « Désormais, c’est mon outil de travail »
Forcément un peu rouillé mais toujours aussi actif, le Français a prouvé si besoin en était que son profil est idoine pour une équipe comme Memphis, combative et collective.
« Il est venu à l’entraînement hier et nous a déjà apportés une étincelle », a confié JaMychal Green. « C’était sympa de jouer à ses côtés pour une fois car jusqu’ici, j’ai toujours été celui qui me prenait tous ses écrans », plaisantait Mike Conley. « Désormais, c’est un outil de travail pour moi. »
Et son coach J.B. Bickerstaff de rappeler que l’impact de l’ancien joueur des Bulls peut dépasser le cadre du terrain et s’étendre dans le vestiaire.
« On parle d’un joueur qui, à son plus jeune âge, avant qu’il n’ait tout, a pris la décision de revenir à l’université afin que son groupe puisse gagner un autre titre », dit-il en faisant référence au back-to-back historique de Florida. « Ça en dit long sur le fait que la victoire lui est important. »
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