Le tir de la victoire pour DeMar DeRozan, les regrets pour les Lakers

Pour la deuxième fois en une semaine, le duel entre les Lakers et les Spurs s’est joué dans les dernières secondes et comme la première fois, ce sont les Texans qui arrachent la victoire (110-106). Si Los Angeles a mené pendant les 3/4 de la rencontre derrière les 35 points de LeBron James, San Antonio a pu compter sur un DeMar DeRozan au four et au moulin (30 points, 12 rebonds, 8 passes) et sur 53 points du quatuor Gasol-Mills-Gay-Forbes pour inverser la tendance en dernier quart-temps.

Une histoire d’adresse

À l’instar de leur première confrontation en début de semaine, les deux équipes entament le match en se rendant coup pour coup. Face à un LeBron James agressif, c’est le duo DeMar DeRozan – LaMarcus Aldridge qui assure la marque pour San Antonio (16-14). Les entrées de Lance Stephenson et de Rajon Rondo permettent cependant aux Lakers de faire le premier break. Cinq points de l’ancien Pacer et un tir de loin de l’ancien Pelican lancent un 10-0 des californiens (31-21). Si Pau Gasol limite la casse, les 10 points de Lance Stephenson dans ce premier quart temps, dont un tir primé au buzzer, gardent L.A. en contrôle (36-29).

Alors que les Spurs trouvent de nombreux tirs ouverts, leur manque d’adresse de loin leur fait mal. Dans le même exercice, les Lakers en sont eux à 5/9 à 3-points. C’est un nouveau 3-points, cette fois de Kyle Kuzma, qui confirme cette tendance et offre 14 longueurs d’avance à L.A. (51-37). Il faut attendre la 19e minute du match pour voir Patty Mills mettre un terme à la disette de son équipe. Dans la foulée, c’est DeMar DeRozan qui multiplie les efforts, et les tirs à mi-distance, pour ramener son équipe dans le match via un 13-4 (55-50). LeBron James et Lonzo Ball réveillent alors les Lakers pour stopper la remontée des locaux et rentrer aux vestiaires à +6 (60-54).

San Antonio a du caractère

Si LeBron James déloge Dirk Nowitzki de la sixième place du classement des meilleurs marqueurs de l’histoire en marquant le premier panier de la deuxième mi-temps, ce sont toutefois les Spurs qui reviennent sur le terrain avec le couteau entre les dents. Bryn Forbes, jusqu’ici transparent, marque 9 des 13 premiers points de son équipe en troisième quart-temps avant que DeMar Derozan ne prenne le relais pour égaliser (71-71). Comme souvent, c’est LeBron James qui relance les Lakers et ses coéquipiers lui emboitent le pas. Kuzma et Hart règlent de nouveau la mire derrière les 7m25 et un 17-6 redonne onze points d’avance à L.A. (88-77).

Dans le dur, les Spurs s’en remettent alors à Rudy Gay pour sortir la tête de l’eau. Épaulé par Patty Mills qui fait mouche de loin, Gay permet aux Texans de finir le quart-temps sur un 10-0 ponctué d’une claquette dunk de Pau Gasol au buzzer (88-87).

Derrière DeRozan et Gasol, San Antonio continue sur sa lancée pour prendre l’avantage pour la première fois de la rencontre (93-91). Malgré le retour en jeu de LeBron James, l’attaque des Lakers n’est plus aussi fluide qu’en début de match, la faute à une défense texane beaucoup plus concernée. À l’image d’une pénétration non-contestée de Rudy Gay qui file au dunk, le momentum des hommes de Gregg Popovich se confirme et un tir à mi-distance de DeRozan leur donne six points d’avance avec quatre minutes à jouer (102-96).

Les Lakers ratent de peu une nouvelle prolongation

Si LeBron James tente d’inverser la tendance, ses coéquipiers multiplient les erreurs. Balles perdues, tirs forcés, les Lakers n’y sont plus alors que, de l’autre côté, le pick & roll DeRozan – Aldridge punit leur défense (106-98). Dans une situation similaire à celle de lundi dernier, Los Angeles ne s’avoue pas vaincu.

Quatre points de LeBron James, trois stop défensifs et un tir primé de Josh Hart les ramène à -1 en 55 secondes (106-105). Dans un AT&T Center qui retient son souffle, DeRozan parvient alors à convertir un tir difficile à hauteur de la ligne des lancers francs pour redonner trois points d’avance à son équipe avec 15 secondes au chrono (108-105).

Avec une dernière chance d’envoyer le match en prolongation, les Lakers cafouillent mais obtiennent tout de même deux lancers francs. Hart ne fait qu’un sur deux, permettant à Pau Gasol, qui lui ne tremble pas, de tuer le match pour offrir aux Spurs une victoire au forceps (110-106).