En ajoutant Tyreke Evans, Doug McDermott ou encore Kyle O’Quinn à son effectif, Indiana s’est bien renforcé cet été. De quoi viser les 50 victoires après les 48 de l’an passé ? L’équipe en a les capacités mais son boss Kevin Pritchard ne pense pas en nombre de victoires : pour faire mieux que l’an passé, il faut simplement passer le premier tour des playoffs.
« Je ne veux pas nous voir gagner 50 matchs puis ne pas être préparés pour les playoffs, affirme-t-il ainsi sur le site du club. J’ai eu la chance de croiser de grands entraîneurs – Larry Brown, Roy Williams, Gregg Popovich – quelques-uns des plus grands coachs. Parfois, ils sacrifiaient des trucs en milieu de saison pour s’assurer d’être bien à la fin. On croit en cela. Notre objectif est d’aller en playoffs parce qu’il faut aller en playoffs pour atteindre le second tour. »
« Notre obsession est de garder la même l’ambiance dans le vestiaire » confiait-il il y a quelques jours, et « si ça arrive, je n’ai aucun doute que le nombre de victoires sera le bon » expliquait-il, que ce soit « 41, 45 ou 50 ». Pour le bien du groupe ou pour reposer les organismes, les Pacers n’hésiteront donc pas à souffler en cours d’exercice afin de garder la tête froide pour le mois d’avril.
« Il y a tellement de variables », tient à souligner Kevin Pritchard. « La santé, le timing… C’est fou quand on voit des équipes sur la bonne longueur d’onde, le basket qui peut être produit. Tout le monde est adroit, se sent bien, est encore frais à la fin de l’année. Mon objectif est d’atteindre la postseason et d’être prêt à gagner. Ça ne veut pas dire gagner 50 matchs, mais bien aller en playoffs. »
Reste que le nombre de victoires en saison régulière définira le classement d’Indiana, son adversaire au premier tour, et donc ses chances de qualifications. CQFD.