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Marcus Morris évoque lui aussi sa dépression

L’énorme travail d’ESPN permet à de nombreux joueurs NBA de parler publiquement des troubles mentaux qui les touchent. Après Paul Pierce, ce sont ainsi les frères Morris, Marcus et Markieff, qui avouent connaître des épisodes de dépression.

Ces derniers trouvent leur origine dans l’enfance des Morris, à Philadelphie. Gamins pauvres d’un quartier exclusivement afro-américain, les deux frères ont dû se débrouiller dans cet environnement dangereux.

« On essayait de survivre jour après jour », raconte Marcus. « Gamin, c’est marrant pendant cinq minutes. On ne voit pas le danger. Mais quand on devient adolescent, on n’est plus protégé et on devient une cible. Si on porte des Jordan, alors on vient vous les prendre. On regarde toujours autour de soi, derrière soi, on est en alerte constante. »

Être avec son frère pour se rassurer

L’insécurité règne dans le quartier, et donc dans l’esprit des jeunes garçons.

« On voit des fusillades, des coups de flingues », poursuit l’intérieur de Boston. « Un mauvais mot, un mauvais geste et c’est l’escalade, ça part en guerre. C’est ainsi à Philly. On est piégé dans ce trou. On obtient le respect en tuant quelqu’un dans notre quartier. Markieff était ma bouée de sauvetage. On avait besoin l’un de l’autre. »

Une fois en NBA, les deux joueurs font face aux troubles mentaux. Le début de carrière de Marcus à Houston ne décolle pas et il se met à douter. En février 2013, il est transféré à Phoenix où il rejoint son frère. Dès lors, les symptômes disparaissent.

« J’ai mis ma carrière en veilleuse », assure Marcus. « Je voulais jouer avec mon frère. Ils voulaient qu’il soit heureux. Il ne s’agissait pas de moi. Concernant ma carrière, ils s’en fichaient. »

À Boston, il est enfin mis en contact avec une psychologue

Peu importe donc, ils sont réunis. Seulement, en juillet 2015, Marcus est transféré à Detroit. Les deux frères se sentent trahis.

« C’est à ce moment que j’ai vraiment plongé », assure-t-il. « C’était tellement dur ce qu’ils avaient fait. Je me suis alors promis de ne plus jamais avoir de relation avec les dirigeants d’une équipe. Je n’étais plus proche des joueurs non plus. C’était fini. L’équipe allait dans un sens, moi dans l’autre. »

Dès lors, pour ne plus souffrir, l’idée d’abandonner sa carrière lui effleure l’esprit.

« Je me suis demandé si tout ça, c’était fait pour moi. Quand j’étais gamin, j’adorais ce sport, c’était la seule chose qui me rendait heureux. Mais maintenant, ça me stresse et ça devient négatif. C’est du business et ça me dérange. Donc on réfléchit : l’argent c’est bien, mais humainement est-ce si positif ? Est-ce que ça doit compter plus que tout ? »

Pour se soulager et trouver le sommeil, l’ancien joueur de Detroit a essayé les somnifères puis la marijuana, mais rien ne l’a vraiment apaisé. Surtout qu’en 2015, avec Markieff, il est au centre d’un procès, accusé d’avoir participé à l’agression d’un homme. Rien ne va plus dans sa vie et il devra attendre son arrivée à Boston pour sortir la tête de l’eau.

Brad Stevens et Danny Ainge lui présentent en effet la psychologue Stephanie Pinder-Amaker.

« Elle m’a tellement aidé. Ça paraît bête, mais simplement fermer les yeux dans une pièce sombre et respirer pendant dix minutes par jour m’a aidé. Je connais beaucoup de joueurs qui doivent composer avec de l’anxiété et de la dépression – ils ne savent pas s’ils auront encore du boulot la saison prochaine, s’ils seront transférés. C’est tellement stressant. »

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