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Entre confirmations et prises de risques, les petites histoires de la Draft 2018

Chaque année, la NBA distribue de l’espoir à l’occasion de la Draft. Quelques jours après les Finals, c’est l’heure où les équipes en difficulté espèrent mettre la main sur le ou les joueurs qui vont leur permettre de rebondir pour de bon.

Difficile à chaud de mesurer l’impact des futurs rookies, le développement des joueurs dépendant de leurs qualités physiques mais aussi mentales, tout comme de l’environnement et également d’impondérables impossibles à anticiper. Qui aurait ainsi cru, il y a un an, que Markelle Fultz devrait ainsi reconstruire son shoot après avoir été sélectionné en premier ?

LES SIX HISTOIRES DE LA DRAFT 2018
DeAndre Ayton choisi en première position par Phoenix

De quoi se rappellera-t-on quand on évoquera plus tard cette Draft 2018 ? Comme l’explique Sam Vecenie, pour The Athletic, c’est évidemment le premier choix qui ressortira sans doute en premier, la place de n°1 étant toujours une récompense particulière. Et pas seulement parce qu’elle offre le meilleur contrat.

Comme attendu, les Suns ont donc opté pour DeAndre Ayton. Un pivot de 2m16 et 118 kilogrammes qui veut former le duo Kobe/Shaq 2.0 avec Devin Booker dans l’Arizona. Physiquement, le Bahaméen a tout pour être un intérieur dominant en NBA. De façon assez unanime, les observateurs considèrent qu’il est le joueur le plus à même de devenir un « franchise player » en puissance et c’est bien pour ça que les Suns l’ont choisi, outre le fait qu’ils avaient aussi besoin d’aide à l’intérieur.

Bien sûr, des questions se posent sur son intelligence défensive et DeAndre Ayton sera attendu, d’autant plus avec le poids de n°1 de la Draft sur les épaules. Mais après avoir été au lycée à Phoenix, puis à l’université à Arizona, le début de sa carrière NBA chez les Suns est une suite logique. Et son duo avec Devin Booker promet de faire des étincelles…

L’échange entre Trae Young et Luka Doncic

« Celui qui a été échangé contre Luka Doncic ». Voilà le genre de pression que les Hawks ont peut-être mis sur Trae Young. Ancien des Warriors, Travis Schlenk a visiblement tenté de reproduire la formule du succès californien en mettant la main sur celui qu’on a beaucoup comparé à Stephen Curry, avant ensuite de choisir celui qu’on comparait à Klay Thompson.

Meilleur marqueur et meilleur passeur de NCAA, Trae Young était la cible prioritaire d’Atlanta, qui a donc cédé aux sirènes de Dallas en lâchant Luka Doncic pour descendre, et récupérer au passage un choix de Draft (protégé Top 5 en 2019).

Dans la logique d’Atlanta, l’opération a du sens. Elle est néanmoins très risquée car si certains doutent du fait que le Slovène deviendra une superstar dans la ligue américaine, la faute à un premier pas moyen et un manque d’explosivité, tout le monde s’accorde par contre à dire que l’ancien Madrilène est un choix plus sûr, sa taille lui offrant davantage de garanties. Avec son 1m83 et ses 80 kilogrammes, en plus d’une envergure limitée, Trae Young sera lui plus compliquée à cacher en défense.

Les Hawks ont donc pris un risque et il sera en tout cas intéressant d’en voir les résultats dans la durée…

La chute de Michael Porter Jr.

La Draft, c’est donc un dangereux équilibre entre bénéfices et risques, et Michael Porter Jr. en a lui fait les frais.

À sa sortie du lycée, l’ancien protégé de Brandon Roy était considéré comme le possible premier choix de la Draft 2018. Sa blessure au dos, suivi d’une opération et d’une saison quasiment blanche, ont néanmoins plongé les franchises dans le doute.

Que l’ancien de Missouri sorte du Top 5 suite aux interrogations sur sa santé semblait quasiment acté, le voir sortir du Top 10 était par contre beaucoup plus surprenant. Alors que le camp de l’ailier affichait sa confiance à quelques jours de la Draft, les voir distribuer en catastrophe de nouvelles analyses médicales illustre bien à quel point cette soirée est un grand saut dans l’inconnu, et que le moindre point noir peut faire douter les dirigeants.

Pourtant, les staffs médicaux étaient partagés, certains estimant que l’opération du dos de Michael Porter Jr. entraînait inévitablement un risque de rechute et de carrière raccourcie, quand d’autres pensaient que ce n’était pas le cas. Dans ces conditions, il est donc assez surprenant d’avoir dû attendre le 14e choix de Denver pour voir partir le talentueux ailier.

Surtout que la franchise des Rocheuses regorge déjà d’ailiers offensifs et que l’arrivée de Michael Porter Jr. ne règlera pas ses difficultés en défense. Des deux côtés, c’est donc un pari, pas forcément idéal.

Le choix de Marvin Bagley III par les Kings

Ce choix-là n’est pas très discuté sur le plan sportif. Avec sa taille, son talent offensif et son énergie, Marvin Bagley III a le talent pour devenir un All-Star en puissance, même s’il faudra qu’il lève les doutes sur sa défense.

Mais Vlade Divac et les Kings ont fait une croix sur Luka Doncic et si le Slovène réussit de grands débuts en NBA et que Marvin Bagley III se révèle de son côté être un scoreur inefficace dans une équipe qui continue d’enchaîner les défaites, Sacramento continuera d’être parmi les risées de la ligue. Motif d’espoir pour les Californiens : l’intérieur de Duke a les armes pour ne pas rejoindre la longue liste (Jimmer Fredette, Thomas Robinson, Ben McLemore, Nik Stauskas…) des draftés décevants.

Ce qui interroge, néanmoins, c’est la façon dont Vlade Divac a justifié le choix, qualifié de « facile » devant les journalistes. Difficile de croire que le GM serbe puisse avoir fait une croix tranquille sur un Luka Doncic qui a tout gagné en Europe en quelques mois, décrochant le titre de l’EuroBasket avec la Slovénie puis l’Euroligue et le championnat d’Espagne, avec les trophées de MVP des deux compétitions. Le tout à seulement 19 ans…

Si le choix se comprend, il n’est pas « facile » et le fait que Vlade Divac explique aussi que Marvin Bagley III puisse jouer ailier soulève des questions. Globalement, la communication du GM, qui répète encore et encore qu’il veut avant tout des joueurs qui veulent être à Sacramento, laisse une impression étrange. Pour certains fans des Kings, c’est carrément le signe d’une arrogance déplacée, surtout étant donné l’historique des décisions du club, qui rate les playoffs depuis 2006.

L’étonnant trade de Mikal Bridges par les Sixers

Toutes les Mock Drafts annonçaient Mikal Bridges à Philadelphie. Enfant du pays, champion avec Villanova et fils d’une employée des ressources humaines des Sixers, Mikal Bridges avait de plus le profil de « 3&D » qui correspondait parfaitement aux besoins du duo Ben Simmons/Joel Embiid. Tout était donc cousu de fil blanc…

Alors, lorsque le 10e choix est arrivé et que l’ailier était encore disponible, personne n’a été surpris lorsque Adam Silver a donc prononcé son nom. Sauf qu’alors que la réaction extatique de sa mère faisait le tour des réseaux sociaux et qu’il commençait à répondre avec enthousiasme sur son avenir aux Sixers, les Suns appelaient Philadelphie.

Phoenix venait de choisir Zhaire Smith, un formidable athlète et gros défenseur, mais qui va devoir bosser sur son shoot. Surtout, l’équipe de l’Arizona rajoutait dans la balance le choix de Draft au premier tour de Miami, en 2021.

Un atout énorme pour d’éventuels trades, et qui a donc convaincu Philadelphie d’abréger une histoire pourtant parfaite.

Les « spoils » d’ESPN et Yahoo! Sports

En coulisses, cette Draft 2018 aura été marquée par le refus des « insiders » d’arrêter leurs « spoils ». La NBA avait pourtant gentiment demandé à Adrian Wojnarowski, Shams Charania et compagnie de laisse Adam Silver annoncer les choix.

Mais dans un exemple classique de « dilemme du prisonnier », l’annonce par Marc Stein du premier choix par les Suns a réveillé l’ego de tout le monde. Comme il avait promis à son employeur ESPN, partenaire principal de la NBA, de ne pas annoncer les choix, Adrian Wojnarowski a ainsi multiplié les circonvolutions verbales, dont certains ont fait la liste.

Entre les « n’ont pas l’intention de passer sur », « a un laser sur », « ne résisteront probablement pas », « sont amoureux de », « est séduit par » ou « est verrouillé sur », ce fut ainsi un grand exercice d’évitement. Même si on doute que la NBA ait apprécié.

IL FALLAIT LE TENTER
Robert Williams drafté par Boston en 27e position

Son manque de forme lors des workouts et son éthique de travail ont visiblement fait peur à beaucoup de monde. Tout comme sa passion pour le basket. Toutefois, avec ses qualités athlétiques et sa verticalité, Robert Williams a le profil de l’intérieur parfait pour les Celtics. Difficile pour Danny Ainge et Boston de faire l’impasse avec leur 27e choix.

Michael Porter Jr. drafté par Denver en 14e position

On en a déjà parlé et si les problèmes de dos de Michael Porter Jr. ont plombé sa cote, manquant de le faire sortir de la lottery, les Nuggets avaient néanmoins de bonnes raisons de prendre le risque. Arrivé en milieu de premier tour, et même si le joueur en question ne correspond pas vraiment aux besoins du club, le talent était trop grand pour choisir un joueur moins doué.

Lonnie Walker IV drafté par San Antonio en 18e position

L’image de sa casquette qui flotte au-dessus de sa tête grâce à sa coupe de cheveux a été une des images sympathiques de la soirée. Mais Lonnie Walker IV est surtout un arrière de talent, athlétique et capable de marquer des points. Sa saison NCAA moyenne à Miami démontre qu’il est encore un diamant brut mais les joailliers des Spurs sont réputés.

ÇA COLLE
Jacob Evans drafté par Golden State en 28e position

Consultant de luxe pour les Warriors à l’approche de la Draft, Draymond Green a demandé à ses dirigeants de miser sur la défense. Et c’est ce qu’ils ont fait avec Jacob Evans, un ailier capable de mettre ses tirs extérieurs et de défendre fort, avec une belle envergure. En plus, il maîtrise l’art du « switch » défensif, ce qui est appréciable dans la Baie.

Donte DiVincenzo drafté par Milwaukee en 17e position

Le MOP du dernier Final Four de la « March Madness » a bien fait grimper sa cote et c’est donc Milwaukee qui lui a mis la main dessus. Ça tombe bien, les Bucks avaient besoin d’un joueur de son profil, un extérieur athlétique capable de créer du jeu pour soulager Giannis Antetokounmpo. Et un joueur qui n’a pas peur des gros shoots et des gros matchs.

Grayson Allen drafté par Utah en 21e position

On l’attendait sans doute un peu plus bas mais Grayson Allen colle parfaitement à la philosophie de jeu du Jazz. S’il a longtemps été répertorié comme un « dirty player », c’est surtout un guerrier, capable de créer mais surtout de rentrer ses tirs extérieurs. Le genre de « role player » utile à n’importe quelle équipe, et qu’on apprécie à Salt Lake City.

C’EST RISQUÉ
Jerome Robinson drafté par les Clippers en 13e position

En voilà un dont la cote a explosé ! Scoreur naturel et auteur d’une superbe saison à Boston College, Jerome Robinson a visiblement séduit Jerry West, qui est tombé sous son charme et le voulait absolument aux Clippers. Reste à voir si le « combo guard » pourra tenir le choc en défense en NBA, les observateurs expliquant qu’il avait déjà du mal en NCAA.

Landry Shamet drafté par Philadelphie en 26e position

Comme Jerome Robinson, Landry Shamet a été choisi sur son talent offensif. Attendu au second tour, son 44.2% de réussite à 3-points a toutefois poussé les Sixers à lui offrir un contrat garanti en fin de premier tour. Certes, Philadelphie a besoin de tir extérieur mais comme Jerome Robinson, Landry Shamet va aussi devoir prouver qu’il peut exister défensivement.

Anfernee Simons drafté en 24e position par Portland

Encore un profil offensif, mais lui est sans doute le moins prêt des trois. Avec les scandales à Louisville, Anfernee Simons n’a pas joué de l’année et s’est donc présenté à la Draft avec son seul potentiel comme argument. Ça a suffi pour convaincre les Blazers, pourtant déjà dotés en extérieurs pas vraiment portés sur la défense…

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