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Brad Stevens ravi que les troubles psychologiques soient enfin évoqués en NBA

En évoquant sa dépression et sa solitude, DeMar DeRozan a libéré la parole chez les athlètes NBA, Kevin Love racontant dans la foulée une crise de panique en plein match et Kelly Oubre Jr. confiant à son tour ses problèmes d’anxiété. Jusqu’à présent, les rares joueurs qui avaient évoqué leurs troubles psychologiques (Larry Sanders, Royce White…) n’avaient pourtant jamais réussi à engendrer une véritable conversation sur le sujet.

Mais les choses changent grâce aux prises de parole des deux All-Stars, et c’est très bien pour Brad Stevens.

« Je pense que la santé mentale et le bien-être mental sont les choses les plus importantes dont nous pouvons parler, discuter et évoquer », explique le coach des Celtics. « Parce que la première impression, pour un coach, c’est qu’on doit juste être plus dur et agir de façon plus stricte. »

Pour l’entraîneur de Boston, dont la méthode se base sur l’humain et l’esprit d’ouverture, il est essentiel de sortir des clichés du coach qui pousse ses athlètes à bout pour en obtenir le meilleur sur le terrain.

« Il faut comprendre que tout le monde est un être humain. Il faut comprendre que tout le monde a ses problèmes à gérer. Que ces deux gars en parlent (DeMar DeRozan et Kevin Love), c’est vraiment important. L’infamie liée au bien-être mental, pour moi, c’est la même chose que lorsqu’on strappe les chevilles tous les jours : il faut prendre soin de chaque partie de nous. »

« Les gens qui sont affectés par la dépression, l’anxiété… Ça fait beaucoup de monde »

En début de saison, Brad Stevens a ainsi fait venir un psychologue, disponible pour les joueurs, les employés et leurs familles.

« Au début de la saison, nous avons en fait eu un expert local dans ce domaine qui est venu parler à notre équipe. Il est disponible quelques jours par mois ici et à chaque fois que nos joueurs en ont besoin tout au long de l’année. Lorsque vous commencez à regarder les chiffres, les gens qui sont affectés par la dépression, l’anxiété… Ça fait beaucoup de monde. Nous voulons être certains de bien gérer ça. C’est vraiment important pour moi. »

L’entraîneur a en effet été marqué par son passage en tant qu’agent commercial chez Eli Lilly, un grand groupe pharmaceutique américain. Durant cette période, il a pu voir l’importance des médicaments liés aux troubles psychologiques dans le chiffre d’affaires de l’entreprise.

« Les deux médicaments dont nous nous occupions le plus dans la surveillance des ventes étaient le Prozac, pour l’antidépression et le Zyprexa, pour les troubles bipolaires et la schizophrénie. Quand on travaille dans l’industrie pharmaceutique, on se rend compte qu’il y a beaucoup de choses qui échappent au contrôle des gens. Il y a des façons d’aider les gens, et si nous pouvons faire quelque chose pour montrer aux gens que c’est bien de le faire, nous les encourageons à demander de l’aide. Nous nous occupons partout des besoins physiques de tout le monde. Nous devrions tous répondre à nos besoins en matière de santé mentale et de bien-être. C’est vraiment important pour moi. Je suis ravi que la NBA et certains de ses meilleurs joueurs en aient parlé ces dernières semaines. »

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