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L’argent, la famille, l’isolement… Chris Bosh découvre la gestion de l’après-carrière

« C’est comme rouler à 250 km/h dans votre Porsche. Puis, tout d’un coup, vous tombez dans un trou. »

La métaphore peut difficilement être plus visuelle et marquante. C’est ainsi que Chris Bosh, dans les colonnes d’ESPN, raconte comment il a été frappé par l’annonce de sa maladie. Si l’ancien intérieur du Heat n’a toujours pas abandonné l’idée de rejouer en NBA, sa situation médicale – il souffre de caillots sanguins dans les mollets – refroidit les dirigeants de la ligue et lui ferme toutes les portes.

Psychologiquement, Chris Bosh est toujours un joueur de basket, mais dans les faits, son quotidien est celui d’un retraité. Il n’est plus dans le même monde que ses anciens coéquipiers.

« C’est terminé. Les gars ont essayé de garder contact mais ça ne dure pas. Ils sont en pleine saison et pas vous. On est planté là, comme si personne ne s’intéressait à vous. J’avais l’habitude d’être en déplacement pendant 41 matches, que tout le monde m’aime et vienne me voir pour me demander des trucs… En fait, ça continue mais je passe mes journées dans un bureau chez moi. »

Des joueurs mal ou difficilement préparés pour l’avenir

Il a rangé ses baskets et son short et doit vivre autrement. C’est là que les difficultés apparaissent.

« Il y a des choses qui doivent être faites, mais je n’en ai pas les capacités. Heureusement, j’apprends sur le tas, mais c’est compliqué. J’ai des millions de dollars, mais j’y connais rien en finance. Je dois apprendre, donc je consulte un spécialiste de la finance une fois par mois et je revois tout, ligne par ligne. »

Même si le syndicat des joueurs a mis en place un programme de préparation pour l’après-carrière, l’ancien All-Star de Toronto estime que c’est difficilement compatible avec les impératifs sportifs d’un joueur de haut niveau.

« Ils vous disent qu’il faut préparer l’avenir, mais c’était impossible. Je pensais à gagner le titre, je me donnais à fond pour ça et je ne pouvais pas penser au futur à cet instant. On passe d’une situation où l’on est continuellement entouré de gars, dans le vestiaire, à l’entraînement avec un cerveau militarisé en terme de calendrier, à une situation où l’on est tout seul. »

« Je comprends pourquoi les joueurs finissent fauchés »

On peut donc rapidement perdre les pédales.

« On perd le sens des objectifs, le sens de soi-même, sa confiance. On se retrouve à se dire qu’on était le meilleur dans son domaine, et là, on ne l’est plus. Il faut apprendre à gérer le fait de ne plus être aussi bon. On se sent oublié. On n’a plus autant de coups de téléphone. On n’est plus la priorité des gens, et c’est normal. Mais je comprends pourquoi le taux de divorce est si élevé et pourquoi les joueurs finissent fauchés. »

Alors que les troubles mentaux surgissent dans le débat NBA récemment, Chris Bosh loue, lui aussi, le pouvoir de la parole. Et pas nécessairement avec un thérapeute.

« Ma femme et moi, on parle de mes difficultés. Il faut avoir ces conservations. Beaucoup de gars dans la ligue ne parlent pas à leurs femmes. Ils sont en déplacement, font ce qu’ils veulent, et pensent que c’est du basket et qu’elles ne comprendront pas. C’est facile de garder cette distance quand on joue. Mais quand on est la maison 24h sur 24 et 7 jours sur 7, c’est un monde totalement différent. C’est un sujet sensible, mais c’est important. Ma femme m’a aidé à réaliser que je devais avancer, me créer une nouvelle vie. »

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