À l’image de Reggie Bullock, Detroit veut renouer avec son passé de combattants

Comme le Magic, les Pistons sont la belle surprise de ce début de saison à l’Est. La troupe de Stan Van Gundy a même pris des allures de coupeurs de têtes avec deux victoires coup sur coup face aux Clippers, alors invaincus, et aux Warriors.

Malheureusement, le soufflé est un peu retombé face aux Lakers mais qu’on se le dise : les Pistons joueront les trouble-fêtes dans la course pour les playoffs ! On n’est certes pas encore retourné en arrière, à l’ère glorieuse des « Bad Boys », mais Detroit veut à nouveau rimer avec combat. 

« Ce qu’on fait cette saison, contrairement aux saisons passées, c’est qu’on met beaucoup plus de pression sur la balle. Tout le monde essaie d’être le plus près de son adversaire », explique Reggie Bullock sur le site des Pistons. « On veut avoir cette identité défensive. Quand on joue les Pistons, ça va être un combat ! On ne s’arrêtera pas, on ne ralentira pas. On doit jouer avec énergie et rentrer dans l’adversaire. Je veux apporter ça quand je rentre en jeu. »

Face aux Warriors, ça a parfaitement fonctionné avec un retour du diable vauvert et une victoire de prestige.

Avery Bradley, l’exemple à suivre

Un succès de référence et surtout un insensé +26 en moins de 15 minutes de jeu pour Reggie Bullock, le revenant. Après une suspension de cinq matchs, l’arrière drafté en 2013 a repris place dans la rotation de SVG. Au plus grand plaisir de ce dernier.

« Si on regarde les stats au +/- du cinq avec Tolliver, Bullock, et ensuite Ish [Smith] qui a renversé le match en 2e mi-temps… Ce cinq a fait des ravages. Il faut avoir beaucoup de joueurs qui jouent bien pour battre les Warriors. Mais notre banc a complètement dominé le leur. »

Surtout, pour les Pistons, il faut avoir des joueurs de devoir. Des soldats prêts au sacrifice en défense, précisément comme Reggie Bullock mais aussi Anthony Tolliver, Langston Galloway et Jon Leuer. Et l’arrivée d’un spécialiste du genre, redouté et reconnu par ses pairs, Avery Bradley, n’est pas inutile non plus…

« Je dirais qu’Avery m’a beaucoup aidé pour ça », conclut Reggie Bullock. « Rien que de le voir jouer. Il défend dur sur chaque possession, il rentre dans ses adversaires. Avoir un joueur comme ça, toujours concentré des deux côtés du terrain, qui joue dur tout le temps, ça motive les autres joueurs de l’équipe. Il m’a regonflé en défense. »