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Le jeu des 7 finales de LeBron James

Que les deux premières saisons de sa carrière, quand il ne parvenait pas à qualifier ses Cavs en playoffs, semblent lointaines… Devenu le patron incontesté de la conférence Est, voire de la NBA, LeBron James ne rate désormais plus une finale NBA. La nuit prochaine, il va débuter sa huitième en carrière, et la septième de rang.

C’est l’occasion de faire un flashback sur ce que le King a connu jusqu’ici dans ses affrontements finaux. Des victoires, des défaites, des scénarios fous… LeBron James a déjà tout connu, de l’humiliation à la rédemption.

2007 : l’humiliation

À 22 ans, LeBron James débarque dans sa première finale NBA avec un nouveau statut dans la ligue. Il vient tout juste d’écrire l’une des premières pages de sa légende avec son Game 5 d’anthologie à Detroit, en finale de conférence, qui a permis de passer l’obstacle Pistons. Les Spurs, titrés deux ans plus tôt, partent néanmoins ultra-favoris face à cette jeune équipe dont tous les titulaires, hormis Zydrunas Ilgauskas, ont 25 ans ou moins. L’impression se confirme dès le premier match où San Antonio étouffe James et les Cavs.

Avec un Bruce Bowen dans les basques et un Tim Duncan en second rideau, l’ailier se heurte à un mur. Son adresse extérieure n’est pas encore ce qu’elle est aujourd’hui. Larry Hughes, son principal lieutenant cette année-là est gêné par une blessure, et ne peut l’aider. Le soutien de Drew Gooden, Daniel Gibson ou Sasha Pavlovic est insuffisant face à un Tony Parker au sommet. Malgré des matches 3 et 4 joués à une possession, San Antonio balaye des Cavs impuissants.

Image forte de ce premier rendez-vous manqué, ce airball envoyé lors du Game 2 provoquant l’hilarité générale. Après la série, Tim Duncan s’approche de lui et lui souffle à l’oreille qu’un jour, il dominera la NBA. Quelques années plus tard, LeBron James reviendra se venger et ne fera plus rire personne.

Spurs – Cavaliers 4-0

2011 : la faillite

Les années suivantes, Boston et Orlando empêchent Cleveland et LeBron James de retourner en finale NBA. Le natif d’Akron décide de poser ses valises à Miami, avec Chris Bosh, pour former son « Big Three » avec Dwyane Wade. Dès leur première saison ensemble, ils rejoignent la finale NBA face aux Mavs. Ces derniers entendent prendre leur revanche sur D-Wade et le Heat, après la finale perdue en 2006.

Miami mène à deux reprises dans cette série mais finit par s’effondrer lors des trois dernières manches sous les paniers clutchs de Dirk Nowitzki et Jason Terry. En parlant de « clutchitude », LeBron James concentre toutes les critiques contre lui alors qu’il avait multiplié les actions décisives jusqu’ici dans ces playoffs. En plus de passer complètement à côté du Game 4 (8 petits points…), il montre des failles dans les quatrièmes quart-temps. Manque d’adresse, de rythme, d’initiatives… La planète NBA entière se demande ce qui se passe dans sa tête. Ses disparitions progressives dans les fins de match lui valent les moqueries du web. Lui qui s’était moqué avec Dwyane Wade du rhume de Dirk Nowitzki, le voilà arroseur arrosé…

Avec ce titre, Dirk Nowitzki balaye son double traumatisme de 2006 (finale perdue) et 2007 (élimination face aux Warriors). LeBron James, lui, devra attendre pour effacer celui-ci.

Mavericks – Heat 4-2

https://www.youtube.com/watch?v=lliUK8OBtY4

2012 : la délivrance

Cette fois-ci, LeBron James n’a plus le choix. Après deux échecs en finale, celui qui vient de rafler son troisième titre de MVP doit valider son statut de meilleur joueur du monde avec un titre. Face au Heat se présente une toute jeune équipe du Thunder, une inexpérience à ce niveau comparable à celle des Cavs en 2007. Pourtant, dans notre preview, on voit OKC l’emporter. Il faut dire que le Thunder vient de faire une énorme impression face aux Spurs.

Mais cette année, LeBron James est en mission. En mission rédemption. Alors qu’il n’avait jamais inscrit plus de 25 points en finale jusqu’ici dans sa carrière, il survole cette série. Dans son duel au sommet avec Kevin Durant, le King a définitivement mis au vestiaires ses faiblesses mentales d’antan, quatrième quart-temps ou pas. Miami profite aussi de la finale ratée du 6e homme d’en face, James Harden, pour remporter quatre matches de rang après la défaite inaugurale.

LeBron James, MVP évident de cette finale, obtient enfin sa première bague. Et sa guérison.

Heat – Thunder 4-1

https://www.youtube.com/watch?v=KWEy4tW-iwk

2013 : la revanche

L’heure du doublé et surtout de la revanche a sonné. S’il ne porte plus le même maillot, LeBron James veut effacer le sweep de 2007 face à des Spurs portés par le même « Big Three » (Tim Duncan, Tony Parker, Manu Ginobili), avec l’éclosion d’un petit nouveau, Kawhi Leonard. « Ils avaient mis trois gars sur moi et m’avaient obligé à shooter […], s’ils refont pareil cette année, je prendrai et mettrai les shoots », menace-t-il alors. Le LeBron de 2013 n’a plus rien à voir avec celui de 2007. Mais les « vieux » Spurs, qui n’ont jamais perdu une finale NBA, jouent une fameuse année impaire…

Cette série dantesque démarre sur le tir aussi improbable qu’incroyable de Tony Parker dans le Game 1, à Miami. Alors que les blowouts s’enchaînent d’un côté comme de l’autre, LeBron James monte en puissance dans la série après trois premiers matches discrets au scoring.

Mené 3-2, le Heat est à deux doigts de perdre son titre dans le Game 6 d’anthologie à domicile. Malgré son deuxième triple double de la série, LeBron James n’attire pas les gros titres à l’issue de ce match. Un certain Ray Allen capte toute la lumière car son shoot, passé à la prospérité depuis, permet à Miami de survivre. Le King achève les Spurs lors du match 7 avec ses 37 points et 12 rebonds, avec un 5/10 derrière l’arc. Tout un symbole.

Heat – Spurs 4-3

https://www.youtube.com/watch?v=N16YkY61WnA

2014 : le coup d’arrêt

On prend les mêmes et on recommence. San Antonio part à nouveau favori et dispose même de l’avantage du terrain. L’AT&T Center fait d’ailleurs parler de lui dès le match 1 où un problème de climatisation rend les conditions de jeu difficiles. LeBron James souffre de crampes au point de devoir quitter ses coéquipiers. Qui s’effondrent en fin de match… La « James dépendance » est criante dans cette série. Dwyane Wade semble être un ton en-dessous par rapport aux précédentes finales. Surtout, malgré un sursaut du Heat lors du Game 2 avec un King immense, les Spurs, à l’image d’un Boris Diaw, sont largement supérieurs en termes de force collective.

Miami, double champion en titre et donc sans doute moins motivé, est un peu moins fort que l’an passé. San Antonio est au contraire beaucoup plus fort. LeBron James ou pas, il n’y a pas photo entre les deux équipes. San Antonio l’emporte facilement en cinq manches avec un écart moyen de 14 points. « C’est la meilleure équipe que j’ai jamais vue », dit à l’époque Chris Bosh. Il n’est pas le seul à le penser.

Spurs – Heat 4-1

2015 : l’impuissance

Revenu à Cleveland, LeBron James forme un nouveau « Big Three » avec Kyrie Irving et Kevin Love, avec un objectif clair : apporter le premier titre à sa franchise. Malgré un nouveau changement de maillot, il reste fidèle à son habitude de qualifier son équipe en finale NBA. L’expérience est courte pour le meneur qui se blesse dès le premier match…

Privé de son lieutenant n°1 et de Kevin Love, fauché par une blessure plus tôt dans les playoffs, LeBron James n’a d’autre choix que de porter toute son équipe sur ses épaules, comme jamais il ne l’avait fait auparavant. Grâce à ses performances hallucinantes et records dans une finale NBA, Cleveland prend même l’avantage dans cette série malgré le désavantage du terrain (2-1). Dos au mur, Andre Iguodala et Stephen Curry se réveillent et renversent la série. Malgré trois pointes à plus de 40 points, deux triple doubles et des moyennes irréelles (36, 13 et 9 !), LeBron James doit rendre les armes. Malgré la défaite, sa quatrième finale perdue, on a quand même parlé de lui pour le titre de MVP… C’est dire.

Warriors – Cavaliers 4-2

https://www.youtube.com/watch?v=xny2NXBZEgw

2016 : l’anthologie

Pour la deuxième fois de sa carrière, LeBron James retrouve le même adversaire pour la seconde année de suite. Cette fois, Kyrie Irving et Kevin Love sont bien à ses côtés pour disputer la finale au scénario le plus incroyable de sa carrière.

Portés par leur record de victoires en saison régulière et un succès d’anthologie en finale de conférence face au Thunder, les Warriors déroulent. Cleveland explose aux deux premiers matches : -15 puis -33. Kevin Love dépassé, LeBron James doit hausser le ton dans le Game 3. Les espoirs d’un retour sont maigres avec une troisième défaite dans le match 4.

Remonter un 3-1 ? Du jamais vu. Draymond Green suspendu dans le match 5, LeBron James et Kyrie Irving scorent tous les deux 41 points pour survivre une première fois. Une double performance historique. L’histoire est en marche. Lors du match 6, le King remet ça avec à nouveau 41 points. Il y aura un match 7, à San Francisco. Un nouveau rendez-vous d’anthologie pour LeBron. Son contre sur Iguodala, le tir primé d’Irving sur Curry… Les Cavs réalisent l’impensable et remportent leur premier titre. James peut s’écrouler sur le parquet. Troisième bague pour lui avec autant de titres de MVP des finales.

On a hâte de connaître la suite.

https://www.youtube.com/watch?v=CUMlLgrwzF0

Cavaliers – Warriors 4-3

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