Marcin Gortat, symbole des problèmes des Celtics à l’intérieur

Outre l’écart au score, avec des victoires de Washington de 23 points de moyenne, ce sont les statistiques au rebond qui frappent après le Game 3 et le Game 4 entre les Celtics et les Wizards.

En effet, dans la troisième manche, les hommes de Scott Brooks ont pris 12 rebonds de plus que ceux de Brad Stevens. Dans la quatrième manche, l’écart est de 14 rebonds. Dans des rencontres de playoffs, où le rebond est une donnée essentielle, une telle différence explique (en partie) les gifles reçues par les Celtics.

Boston n’a pas la taille pour contrer Marcin Gortat, excellent depuis le début de la série. Et la stratégie des Celtics, qui n’hésitent pas à jouer « small ball », se révèle parfois à double tranchant.

« S’il veulent jouer petit, alors je dois dominer. Je dois m’imposer dans la raquette », estime le pivot à CSN Mid Atlantic. « On ne peut pas tomber dans leur jeu, pousser, provoquer, faire du trash talking. On doit rester ce que l’on est. On doit jouer dur, on doit faire des vraies fautes si besoin mais il ne faut pas sortir de notre jeu. »

Marcin Gortat compile 12.3 points, 11.5 rebonds et 3 passes de moyenne face aux Celtics. Offensivement, il est plus efficace que face aux Hawks puisque les défenseurs de Boston possèdent moins les capacités physiques pour le gêner.

« Cela n’a rien à voir avec le premier tour face à Dwight Howard. C’est différent et de très loin. »

La clé de la série pour les Games 5 et 6 sera probablement dans cette activité sous le cercle de Marcin Gortat. Les Celtics doivent absolument reprendre le contrôle du rebond, ou du moins limiter celui des Wizards, et canaliser le pivot polonais, véritable plaque tournante de l’attaquée portée par John Wall.