Rookie surprise de la saison, Malcolm Brogdon n’en finit plus de surprendre, et cette nuit, il inscrit les quatre derniers points du match pour permettre aux Bucks de s’imposer 109-107 sur le parquet des Spurs. Giannis Antetokounmpo malade, c’est Michael Beasley qui prend le match à son compte avec 22 de ses 28 points après la pause. Privés de LaMarcus Aldridge, lui aussi malade, les Spurs s’inclinent pour la première fois en 10 matches à domicile malgré les 30 points de Kawhi Leonard.
Le « Greek Freak » jette l’éponge
Contrairement à Aldridge, Antetokounmpo est en tenue pour attaquer la rencontre, mais il sera transparent et ne jouera que 9 minutes pour aucun point marqué… Le round d’observation nous offre un festival de maladresses avec des air ball, des rebonds mal maîtrisés, et à ce petit jeu, on peut toujours compter sur David Lee pour ramasser les miettes. Titulaire, il profite d’un service de Tony Parker pour donner l’avantage aux Spurs (9-7). TP, en grande forme, prend le dessus sur Brogdon, et San Antonio s’échappe (15-7). En face, le « Greek Freak » a déjà rejoint le banc, et Beasley peut commencer son show. Un contre sur Parker puis un 3-points, et voilà Milwaukee qui recolle au score. Sous les panneaux, Greg Monroe se bat comme un beau diable. Contré, il insiste et met dedans. Après 12 minutes, égalité : 23-23.
Les Spurs attaquent mieux le deuxième quart-temps et Davis Bertans se montre à nouveau. Le Letton est devenu un véritable facteur X, et son dunk sur contre-attaque offre 7 points d’avance (32-25). Derrière, Kawhi Leonard en rajoute deux couches, et les Spurs prennent le large (36-25). Côté Bucks, Thon Maker se montre, et son enthousiasme déteint sur ses coéquipiers. Le match s’emballe même avec un festival à 3-points, et c’est Tony Parker, en patron, qui repousse à nouveau les Bucks avec deux drives attaqués sur sa main gauche (55-42). Jason Kidd prend un temps-mort, et c’est le duo Parker-Brogdon qui se charge de remettre les Bucks dans le match pour atteindre la pause avec six points de retard (59-53).
« Easy B » trop facile
Pas de Giannis au retour des vestiaires, et c’est Beasley qui apporte à nouveau une étincelle, dans la création et la finition. Tous les ballons passent par lui, Brogdon le trouve bien, et Tony Snell les épaule avec un 3-points pour recoller un peu plus au score (62-58). En face, Leonard est dans un grand soir, mais Beasley joue les yeux dans les yeux. A la passe comme au scoring, il fait des dégâts, et sur un shoot à mi-distance, Milwaukee revient à -3 (71-68). Les Spurs sont débordés par l’enthousiasme des Bucks. Ça shoote, ça court, ça agresse en défense, et il faut un 3-points de Manu Ginobili à deux secondes de la sirène pour redonner de l’air aux Spurs (89-83).
Qui lui répond ? Beasley évidemment ! L’ancien joueur du Heat et des Grizzlies est sur un nuage. Il tient son équipe à bout de bras, et il fait parler sa technique face à Bertans (93-90). Les Spurs n’arrivent pas à donner un dernier coup d’accélérateur et sur un 3-points, Brogdon ramène Milwaukee à un petit point (100-99). Il reste quatre minutes à jouer.
Ginobili foire le shoot de la victoire
Dedmon ne met qu’un lancer sur deux, et sans surprise, Beasley égalise (101-101) sur un spin move fini main droite ! La défense des Bucks continue de gêner les Spurs, et sur un coast-to-coast, Jabari Parker donne l’avantage aux Bucks (103-101). Déjà passionnant, le match entre dans une autre dimension, et ce sont les Bucks qui vont avoir le dernier mot. Danny Green pense avoir fait le plus dur sur un 3-points (107-105) mais Brogdon lui répond dans la foulée, aussi à 3-points (108-107). Il reste une minute à jouer et les spectateurs sont debout !
Gasol puis Beasley ratent leurs tirs. Bertans aussi, et c’est finalement Brogdon qui se retrouve sur la ligne de lancers-francs à 7 secondes de la fin. Il en met un sur deux (109-107), et les Spurs récupèrent une balle de match.
Les Spurs jouent leur système à la perfection, et Leonard trouve Ginobili seul dans le corner. L’Argentin a le temps de prendre un bon shoot, mais il balance un saucisson ! Victoire héroïque des Bucks, qui effacent le revers face aux Wizards.
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Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.