Les Pacers donnent une leçon collective aux Nets

Vingt-quatre heures après avoir sollicité une réunion importante entre les joueurs, Paul George n’était pas en tenue pour en voir les effets. Même du banc en costume, l’ailier All-Star a apprécié la démonstration collective de ses Pacers, également privés de C.J Miles et Kevin Séraphin : 6 joueurs en double-figure, 55% de réussite et 25 passes, neuf joueurs à plus de 18 minutes de jeu et 48 pts venus du banc. Brooklyn a logiquement explosé (118-97) et s’incline pour la 6e fois consécutive.

Cueillis à froid par un 11-0 initial des Nets, ponctué par un tir primé de Brook Lopez (20 pts, 4 rbds), les Pacers réagissent sans trop tergiverser, à l’image de Myles Turner (16 pts, 8 rbds) et Jeff Teague (9 pts, 9 rbds, 8 passes, 3 interceptions). Concluant le premier quart par un 6-0 lui donnant 5 pts d’avance, Indiana laisse Brooklyn y croire quelques minutes dans le deuxième quart avant de mettre la machine en marche.

Le plus gros écart de la saison

Sur la touche, Kenny Atkinson va vite être dépité devant la défense poreuse de ses Nets, qui encaissent au final 27 pts sur leurs 20 balles perdues. Symboles d’un manque d’envie effarant, les 3 rebonds offensifs consécutifs gobés sur la même action par Turner à 3 minutes de la pause. Logiquement recalés à -15 à la mi-temps, les Nets (11/34 à 3 pts) sombrent et encaissent un 20-5 presque surréaliste en seconde période. Jamais les Pacers n’avaient atteint une avance de 31 pts cette saison et ils concluent cette soirée champagne avec leur plus gros écart final de la saison.

« Nous avons mis beaucoup d’énergie et défensivement notre intensité était au top. Nous commençons à trouver notre cohésion, il faut continuer », commente après coup Glenn Robinson III, auteur d’un match à 20 pts et 4/6 derrière l’arc.

« Nous avons connus des hauts et des bas et ce match doit nous servir à aller de l’avant sans revenir en arrière. Nous avons besoin d’établir notre identité, cette intensité là en fait partie donc on ne doit plus jamais l’abandonner », lance lui Nate McMillan, qui veut donc voir dans cette victoire (trop) facile un match référence.

La venue des Clippers dimanche va servir de test.

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