Ray Allen : « Je ne voulais pas revenir pour revenir »

Maintenant que Ray Allen a officiellement annoncé son retrait des parquets, l’intéressé a décidé de s’exprimer sur ces deux années de rumeurs et de suspense autour de son avenir. Dans les colonnes de USA Today, il confirme qu’il envisageait toujours de rejouer…

« Après les Finals 2014, je ne pensais pas vraiment que j’en avais terminé, et je pensais qu’il y aurait une autre opportunité » explique le plus prolifique des shooteurs à 3-points de l’histoire. « Je pensais que je n’avais pas forcément besoin ou envie de passer par un training camp, et j’attendais de voir s’il y avait une offre sensée pour moi. »

Après le revers en finale face aux Spurs, aucune proposition ne le fait sortir de sa pré-retraite.

« Lors de cette première année, rien ne faisait sens. Il n’y avait aucun endroit qui collait. L’an passé, je me suis demandé s’il y avait quelque chose qui pouvait correspondre. Puis je me suis demandé : « En ai-je vraiment envie ? Est-ce que je veux rester avec mes enfants ou être éloigné d’eux ? » Une fois de plus, il n’y avait pas de proposition qui méritait que je signe. Ces deux années sont passées très vite. »

Houston lui avait fait une offre…

En fait, ce que recherchait Allen, c’est la possibilité de jouer un titre, mais aussi de jouer pour un coach qui n’épuise pas ses joueurs à l’entraînement.

« Si une équipe m’avait fait une offre qui ne se refuse pas, je l’aurais étudiée sérieusement » assure-t-il. « Mais personne n’a frappé à ma porte en disant qu’il adorerait m’avoir avec lui. Si j’avais signé quelque part, il aurait fallu que je déménage, et que je quitte ma famille, ou que je les amène avec moi. Je n’en avais pas envie. J’avais déjà gagné deux titres, et je ne voulais pas revenir pour revenir. Si je n’avais pas gagné de titre, j’aurais intégré le roster d’une équipe en 2014/15. J’aurais tout fait pour y arriver. »

Mais comme il avait déjà gagné deux titres, Allen a préféré refuser les différentes offres, dont celle des Rockets qui lui proposaient leur mid-level exception en 2014, soit environ 5 millions de dollars.