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[Previews] Des Pacers armés jusqu’aux dents !

paul georgeComme chaque année, Basket USA propose une présentation de la saison NBA et des 30 franchises sous la forme d’un compte à rebours, de la 30e place à notre favori pour le titre de champion NBA.

Aujourd’hui, on attaque le Top 4 de la côte Est, et on s’attend au grand retour des Pacers, auteurs de l’un des plus beaux recrutements de l’été. Larry Bird veut jouer le titre, et il s’en est donné les moyens !

Tout pour l’attaque !

La franchise qui fête cette saison ses 50 ans s’est donné les moyens pour retrouver son rang et viser le top 3 à l’Est après un été de folie. Le staff de Larry Bird a conclu les arrivées de joueurs majeurs comme Jeff Teague (Atlanta), Thaddeus Young (Brooklyn) et Al Jefferson (Charlotte) pour épauler Monta Ellis et un Paul George redevenu très ambitieux. PG13, qui a retrouvé toutes ses sensations après sa lourde blessure en été 2014, s’est donné comme ultime but de détrôner LeBron James et les Cavs des sommets de la conférence. Sur le papier, ces Pacers désormais coachés par Nate McMillan, ont toutes les armes pour rivaliser avec les tous meilleurs de la ligue sur 82 matchs, et plus si affinités.

Merci pour tout Frank Vogel

Comme le big boss Larry Bird l’avait annoncé, après les départs successifs de Lance Stephenson, Roy Hibbert, David West, et le retour de blessure de Paul George, Indiana devait s’attendre à vivre un exercice 2015-2016 « de transition ». Une saison sans réelle ambition si ce n’est celle de donner le meilleur chaque soir tout en aidant son franchise player à retrouver son meilleur niveau. De ce point de vue, les Pacers peuvent être satisfaits avec une belle 7e place (45v-37d), un premier tour de Playoffs poussé jusqu’au Game 7 face aux Raptors, et un Paul George rayonnant (81 matchs, 23,1pts, 7rbds, 4,1pds, ses meilleures stats en carrière). Comme cerise sur le gâteau, on notera également l’éclosion du rookie Myles Turner, intérieur polyvalent de 2,11m (10,3pts, 5,5rbds sur 23 minutes en moyenne cette saison), sans oublier la super saison de Ian Mahinmi (71 matchs débutés), auteur de ses meilleures stats en carrière (9,3pts à 59% d’adresse au tir, 7 rbds en moyenne), avant de partir pour Washington.

myles turner

Dans cet élan de renouveau, c’est le head coach, Frank Vogel, après 5 ans de bons et loyaux services qui a été sacrifié. Quatre jours après l’élimination des Pacers en Playoffs, Larry Bird a annoncé que son contrat n’allait pas être renouvelé puis a rapidement nommé le premier assistant de Vogel depuis 2013, Nate McMilan, ancien head coach des Sonics (2000-2005), puis de Blazers (2005-2012). Sous ses ordres, Indiana s’est donné les moyens de déployer un basket espéré plus offensif avec un recrutement des plus judicieux.

Les trois Hill ont disparu…

A la mène, Jeff Teague dit le « Dragster » (28 ans), natif d’Indianapolis va remplacer George Hill (30 ans), un autre gars du coin, parti au Jazz après 5 superbes années. Au sommet de son art, Teague sort d’une bonne saison à Atlanta (15,7 pts, 6pds par match) où il s’est notamment affirmé comme une vraie menace sur le tir extérieur (de 34% en 2014-2015 à 40% d’adresse à 3 points la saison passée). Son association avec Monta Ellis sur les postes arrières s’annonce très prometteuse, dans la droite lignée du projet de jeu désiré par les dirigeants.

ellis-pacers

Au poste 4, les Pacers ont peut-être réussi leur meilleur coup de l’été en recrutant l’intérieur gaucher Thaddeus Young, contre leur 20e choix de draft et un futur 2e tour. L’ancienne pépite des Sixers (18pts, 6rbds de moyenne en 2013/2014) partie s’enterrer à Minnesota puis à Brooklyn ces deux dernières années va enfin retrouver le goût de la gagne, et sa motivation n’en sera que décuplée. A 28 ans, l’ancien protégé de Doug Collins est au top de sa forme, prêt à jouer son rôle de facteur X dans une raquette également bonifiée par l’arrivée d’Al Jefferson.

Le premier juillet, le pivot aux milles feintes de Charlotte, libre de tout engagement, a signé un deal de 30 millions de dollars sur 3 ans avec Indiana, complétant ainsi un effectif qui aura bien belle allure. Sur jeu placé, « Big Al » sera une arme de choix pour Nate McMilan qui disposera aussi de Myles Turner, Lavoy Allen, et Kevin Séraphin pour alimenter sa raquette. Le Français, signataire d’un contrat de deux ans début septembre, aura là une vraie carte à jouer après son expérience mi-figue mi-raisin aux Knicks.

Avec cet effectif de feu également renforcé par les arrivées du meneur Aaron Brooks (Chicago), du dunkeur Jeremy Evans (Dallas) ou encore du rookie Georges Niang (Iowa State), Indiana ne peut qu’ambitionner un retour dans le top 4 à l’est cette saison. Et si la mayonnaise prend rapidement, un parcours à la 2013-2014, lorsque les Pacers s’étaient adjugés la première place de la conférence (56v-26d), n’est pas à exclure.

Arrivées : Aaron Brooks (Chicago), Jeremy Evans (Dallas), Al Jefferson (Charlotte), Georges Niang (Iowa State), Alex Poythress (Kentucky), Kevin Seraphin (New York), Julyan Stone (Gaziantep), Jeff Teague (Atlanta), Thaddeus Young (Brooklyn), Nick Zeisloft (Indiana University)

.

Départs : George Hill (Utah), Jordan Hill (Minnesota), Solomon Hill (New Orleans), Ty Lawson (Sacramento), Ian Mahinmi (Washington), Shayne Whittington (Obradoiro).

LE JOUEUR A SUIVRE : Paul George

Oublié le cauchemar de Vegas, PG13 est dans la forme de sa vie, stats à l’appui (27,3pts à 42% d’adresse à 3pts, 7,6rbds, 4,3pds et 2 ints en moyenne en Playoffs face au Raptors). A 26 ans, après six saisons d’un long apprentissage, le voilà désormais équipé d’un effectif armé pour jouer à nouveau les premiers rôles. Pour franchir un nouveau palier, son objectif est déjà tout trouvé : cette année PG devra rimer avec MVP. Pour cela, il faudra passer sur le corps d’un LeBron James également en pleine possession de ses moyens et champion NBA en titre. Techniquement et physiquement, Paul George fait partie des rares ailiers capables de rivaliser avec le King. George vs James, acte II, c’est pour maintenant. Voilà un duel au parfum de revanche pour l’ailier d’Indiana, marqué au fer rouge par l’épopée de LBJ au Heat de 2010 à 2014. « Franchement, je pense qu’on peut finir l’un contre l’autre en finale de conférence et qu’on peut les battre. J’ai confiance en moi. J’ai confiance en ce que je peux accomplir » a déclaré Paul George il y a trois semaines. Vivement le 16 novembre, date du premier affrontement entre les deux hommes dans cette nouvelle configuration.

LE CINQ MAJEUR DU DEBUT DE SAISON

pacers

LE BANC

Meneurs : Aaron Brooks, Joseph Young

Arrières : Rodney Stuckey, Glenn Robinson III

Ailiers : CJ Miles, Georges Niang

Ailiers-forts : Lavoy Allen, Jeremy Evans

Pivots : Al Jefferson, Kevin Seraphin

Moyenne d’âge : 26, 3 ans
Masse salariale : 91,9 millions de dollars (24e sur 30)
SI TOUT VA BIEN

Nate McMilan parvient à insuffler un basket offensif, plus up-tempo à sa nouvelle équipe et voit ses recrues parfaitement s’adapter au jeu d’un Paul George plus que jamais MVP, présent dans tous les compartiments du jeu. A l’intérieur l’ascension de Myles Turner précieux pour son intensité défensive et sa polyvalence en attaque relègue Al Jefferson au rôle de « Punisher », en joker de luxe. Thaddeus Young joue pleinement son rôle de chien de garde en défense et de facteur X en attaque. Sa hargne et son agressivité en font le nouveau chouchou du Bankers Life Fieldhouse à qui il rappelle un certain David West. Épargnés par les blessures, les Pacers sement le trouble jusqu’au bout dans la course au premier spot à l’Est.

SI TOUT VA MAL

Habitué à évoluer avec des éléments comme Millsap, Horford ou Korver qui n’ont pas besoin de monopoliser le ballon pour briller, Jeff Teague peine à s’y retrouver dans ce nouvel environnement. A l’image des débuts hésitants de l’ancien meneur d’Atlanta, Nate McMilan met du temps avant de tirer le meilleur son effectif. Plus à l’aise sur attaque placé, sur le jeu de demi-terrain, Al Jefferson peine également à trouver sa place.  Plus inquiétant encore, Indiana souffre en défense, et démarre la saison péniblement avant d’osciller entre les 6e et 9e places à l’Est.

Les équipes déjà présentées

30 – Brooklyn Nets
29 – Los Angeles Lakers
28 – Philadelphia Sixers
27 – Phoenix Suns
26 – Sacramento Kings
25 – Denver Nuggets
24 – New Orleans Pelicans
23 – Miami Heat
22 – Milwaukee Bucks
21 – Orlando Magic
20 – Washington Wizards
19 – Charlotte Hornets
18 – Chicago Bulls

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