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[Previews] Une dernière chance pour ces Kings ?

Comme chaque année, Basket USA propose une présentation de la saison NBA et des 30 franchises sous la forme d’un compte à rebours, de la 30e place à notre favori pour le titre de champion NBA.

Après les Nets et les Lakersles Sixers et les Suns, place désormais aux Kings. La franchise de Sacramento sort encore d’une saison compliquée, autant sur le terrain que dans les coulisses, rythmée par des problèmes internes si importants que plus personne ne s’en cachait en fin de saison. Pour la dixième année consécutive, ils ont assisté aux playoffs devant leur télévision, et cette saison devrait prolonger la série, malgré quelques motifs d’espoir. Dont une nouvelle salle !

Chez les Kings, croire en l’effet Dave Joerger

Après une saison comme celle de 2015-2016, et seulement 33 victoires, l’heure était à la remise en question pour Vlade Divac et son staff. L’été dernier, ils avaient maintenu leur confiance à George Karl, priant sur le fait que sa relation avec DeMarcus Cousins tienne le choc… Ce ne fut pas le cas et Sacramento a finalement viré le coach de 65 ans en avril dernier.

Dans cette grande lessive, Rajon Rondo, Marco Bellineli, Caron Butler ou Seth Curry ont mis les voiles. Après leur départ, ils y sont tous allés de leur petit tacle envers l’organisation. L’Italien ira même jusqu’à dire qu’il « n’y a jamais eu de groupe », mettant en relief l’horrible ambiance entre Cousins et Karl.

Du coup, c’est Dave Joerger qui prend les rênes cette saison. Un très bon coup pour les Kings qui récupèrent l’ancien coach de Memphis, l’un des tous meilleurs de la ligue depuis quelques années. Dans l’instable franchise californienne, son objectif sera d’y installer une défense compétitive, et ce n’est pas gagné vu d’où partent les coéquipiers de Rudy Gay (109.1 pts encaissés par match l’an dernier – pire défense de la ligue).

Mais si Sacramento tente de reconstruire des bases solides, la direction n’est toujours pas très claire, à l’image de la dernière Draft. En juin dernier, ils ont récupéré deux intérieurs de plus (Georgios Papagiannis et Skal Labissiere) après avoir déjà drafté Willie Cauley-Stein un an plus tôt. Avec l’arrivée d’Anthony Tolliver cet été, ils sont maintenant sept pour deux places dans la peinture. DeMarcus Cousins n’avait d’ailleurs pas caché son incompréhension.

Une autre grande interrogation sur l’effectif subsiste au poste de meneur. Rajon Rondo parti, il ne reste que Darren Collison en solution viable derrière. Ty Lawson est arrivé à Sacramento fin août, en espérant se relancer après une dernière année ratée suite à ses problèmes d’alcool. Du coup, Garrett Temple aura sans doute une carte à jouer.

Arron Afflalo et Matt Barnes ont également rejoint le giron des Kings, sans doute pour préparer le départ de Rudy Gay. Il ne fait maintenant plus aucun doute que le joueur de 30 ans va mettre les voiles à la fin de son contrat l’été prochain, lui qui avait le sentiment d’être en prison l’an dernier. Et quand on lui demande ce qu’il pense des nouveaux joueurs de Sacramento cette saison, il avoue sans détour ne pas les connaître… Ambiance.

Arrivées : Arron Afflalo (New York), Matt Barnes (Memphis), Skal Labissiere, Georgios Papagiannis, Lamar Patterson (Atlanta), Garrett Temple (Washington), Malachi Richardson, Ty Lawson (Indiana), Anthony Tolliver (Detroit), Jordan Farmar

Départs : Quincy Acy (Dallas), James Anderson (Darussafaka), Marco Belinelli (Charlotte), Caron Butler, Seth Curry (Dallas), Duje Dukan (Cedevita Zagreb), Eric Moreland, Rajon Rondo (Chicago)

LE JOUEUR À SUIVRE : DeMarcus Cousins

Malgré ses sautes d’humeur, DeMarcus Cousins reste le joueur le plus talentueux de cette équipe, et l’un des tous meilleurs – si ce n’est le meilleur – pivots de la ligue actuellement. Avec le départ de George Karl, et une parenthèse olympique aux allures de bouffée d’air frais, il se pourrait bien que ce soit SA saison.

La médaille d’or à Rio semble l’avoir libéré, un peu calmé aussi. Avec Team USA, il a vécu dans un vestiaire sain, avec une belle ambiance et une équipe qui gagne. Maintenant qu’il a gouté à la victoire, on imagine mal « Boogie » accepter sans broncher d’accumuler les défaites avec les Kings. L’an dernier, malgré ses 17 matches ratés, il a réalisé sa meilleure saison statistique avec 26.9 points et 11.5 rebonds. Mieux encore, il continue toujours de progresser si l’on en croit Vlade Divac.

Suffisant pour devenir un vrai leader modèle pour cette fragile équipe de Sacramento ? Il va falloir qu’il travaille sur lui-même pour essayer d’éviter de sortir de ses gonds. Depuis 2011, il est toujours sur le podium des fautes techniques, avec trois premières places en prime. Comme cette année, où il sort de sa saison avec un total de 17 ! S’il fait des efforts sur son implication, sa constance et sa rigueur défensive, notamment pour éviter les fautes bêtes, DeMarcus Cousins aura alors réalisé une saison pleine. Et il pourra emmener toute son équipe dans son sillage…

LE CINQ DU DÉBUT DE SAISON

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LE BANC

Meneurs : Garrett Temple, Ty Lawson, Jordan Farmar
Arrières : Ben McLemore, Malachi Richardson
Ailiers : Matt Barnes, Lamar Patterson
Ailiers forts : Omri Casspi, Anthony Tolliver
Pivots : Kosta Koufos, Georgios Papagiannis, Skal Labissiere

MOYENNE D’ÂGE : 27 ans
MASSE SALARIALE : 97.3 millions de dollars (20e sur 30)
SI TOUT VA BIEN

Dave Joerger arrive enfin à fédérer un vestiaire ravi de ne plus avoir George Karl sur le dos. Les principes défensifs sont plus cohérents et le jeu offensif tourne autour de DeMarcus Cousins, qui détruit soir après soir les raquettes adverses. À son meilleur niveau, il domine dans la peinture et libère beaucoup d’espaces autour de lui.

Darren Collison tient le choc à la mène et l’expérience des vétérans Arron Afflalo et Matt Barnes apportent de la stabilité qui fait du bien au groupe. Même si les playoffs sont encore trop compliqués à atteindre dans une conférence Ouest très relevé, les Kings semblent enfin avoir assaini leurs fondations et peuvent entrevoir l’avenir avec optimisme. Surtout que la relation entre DeMarcus Cousins et son coach est au beau fixe.

SI TOUT VA MAL

Rudy Gay a déjà la tête ailleurs et ne pense plus qu’à son futur transfert ou la prochaine free agency. Dave Joerger met l’accent sur la défense mais avec son ailier qui ne pense plus qu’à partir et un DeMarcus Cousins toujours ronchon, le coach a bien du mal à mettre en place les principes qu’il cultivait dans le Tennessee…

Dans le groupe, c’est donc toujours la zizanie et les arrivées de Ty Lawson et Matt Barnes n’ont rien arrangé. Coincés au bout du banc, Georgios Papagiannis et Skal Labissiere ne voient pas le terrain dans une nouvelle saison gâchée.

PREVIEWS : les équipes déjà présentées
30 – Brooklyn Nets
29 – Los Angeles Lakers
28 – Philadelphia Sixers
27 – Phoenix Suns
26 – Sacramento Kings

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