C’est avec un nouveau contrat, un nouveau coach et une nouvelle philosophie que James Harden aborde la saison. Le barbu sait qu’il joue gros, c’est pour ça qu’il a consacré son été à cet unique objectif : marquer l’histoire à Houston.
Et pour marquer l’histoire, il faut gagner. Comme il y a deux ans, quand James Harden amenait ses Rockets en finale de conférence. Au passage, il avait même failli repartir avec le titre de MVP. Pour revenir à ce niveau, il a fait beaucoup de sacrifices ces derniers mois.
« J’ai fait ces sacrifices parce que je veux faire tout ce qu’il faut pour gagner » explique-t-il. « C’est l’une des raisons pour lesquelles je ne suis pas allé aux J.O. cet été. Ce fut l’une des plus dures décisions à prendre de toute ma vie. Mais pour l’empreinte que je veux laisser à Houston et en NBA, je crois que c’était important. »
Franchise player des Rockets depuis maintenant quatre ans, il tourne en moyenne à 27 points, 6.6 passes décisives et 5.4 rebonds dans le Texas.
Parti pour une nouvelle saison marathon
La force de James Harden, c’est aussi sa capacité à rester en bonne santé. Sur les deux dernières saisons, il a disputé 185 des 186 matches des Rockets, playoffs compris. Conscient que cela peut le desservir de jouer près de 40 minutes pendant 82 matches par saison, il n’entend pas s’économiser.
« Je joue au basket depuis que je suis gamin. Le fait d’être sur le parquet tous les jours, c’est vraiment important pour moi » avoue l’ancien d’OKC. « Beaucoup de gars prennent des matches de repos. Mon corps tient la route, donc je joue beaucoup de minutes, je suis toujours sur le terrain. J’ai beaucoup à faire, je ne m’en plains pas, je ne vais pas en pleurer. C’est comme ça, j’en prends la responsabilité. Mais je dois trouver le meilleur moyen d’être efficace pendant ces minutes. »
Cette saison, il sera épaulé par un nouveau coach : Mike D’Antoni. Sur le papier, les deux sont faits pour s’entendre, et dans les faits, ça va encore plus loin.
« Notre relation est forte » confirme James Harden. « Je veux apprendre, je veux trouver des solutions. L’appeler, lui envoyer des textos, aller le voir dans son bureau, c’est déjà arrivé plusieurs fois. Je laisse ma fierté de côté. Si j’ai un problème, une question, je vais lui en parler. »
Mais l’essentiel du travail, c’est à James Harden de le faire. Totem de cette équipe, il doit trouver le moyen de l’amener vers les sommets. Cette année, il veut être un leader à part entière.
« Évidemment, il faut être bon sur le terrain » souligne-t-il. « Tu dois montrer le fruit de ton travail, fédérer autour de toi. En dehors des courts, tu dois leur faire savoir que tu es là pour eux et prêt à faire tout ce qu’il faut pour gagner, que ce soit dans le recrutement des joueurs, le sacrifice des statistiques personnelles ou quoi que ce soit. »