Alors qu’il a éclaboussé de tout son talent la finale olympique de Rio, avec 30 points et une éruption offensive en deuxième quart pour creuser un écart définitif, Kevin Durant a remis les pendules à l’heure. Sur courant alternatif pendant la phase de poules, le nouveau scoreur des Warriors a brillé de milles feux au meilleur des moments.
« Les Warriors comme les grandes équipes des Lakers ou des Celtics »
Pour Patrick Ewing, la venue de KD dans la Baie d’Oakland n’est ni bonne ni mauvaise. Ça fait partie du jeu…
« C’est son choix. C’est comme ça que ça marche dans la free agency. Il a choisi d’aller dans une équipe qui peut gagner le titre. Il aurait obtenu plus d’argent à OKC, mais il a choisi de partir. Personne ne sait comment ça va tourner, et s’ils vont gagner un nouveau titre. En tout état de cause, c’est une grosse équipe. Ils ont le talent suffisant pour être au niveau des grandes équipes des Lakers, des Celtics, avec tous ces joueurs dominants. »
Si ce n’est pas vraiment conforme à la tradition NBA des années 90, dont fait partie l’ancien pivot légendaire des Knicks, Patrick Ewing comprend également cette évolution de la ligue.
« Quand on jouait – Zo, Dikembe, Michael, moi-même, peu importe – on pouvait être amis en dehors du terrain, mais une fois qu’on était sur le parquet, on voulait dominer. On voulait gagner, » souffle Patrick Ewing pour The Ringer. « Je ne dis pas que les joueurs aujourd’hui ne veulent pas gagner non plus. Mais à cause de cette atmosphère AAU, tout le monde se connait, a déjà voyagé ensemble pour faire partie d’équipes en commun. Il y a plus de possibilités pour eux de devenir proches qu’à notre époque. »
Michael Jordan : adversaire, ami, et patron
De son côté, ce bon Pat va bientôt reprendre le boulot avec les Hornets, en tant qu’assistant coach. La franchise de Caroline du Nord dispose elle aussi d’une constellation d’étoiles… dans son staff, avec Patrick Ewing mais évidemment Michael Jordan à sa tête !
« C’est super. Il n’est pas là au quotidien, mais je lui parle de temps à autre. C’est un excellent propriétaire. Il connaît bien le basket évidemment. Il donne son opinion quand il en ressent le besoin, ou quand il sent que l’équipe en a besoin. Il fait du bon boulot. »