Superstar de la finale face à la Serbie avec son coup de chaud du deuxième quart-temps, Kevin Durant a confirmé qu’il pouvait être injouable dans le contexte FIBA. Cinquième meilleur marqueur de la compétition avec ses 19.4 pts de moyenne, il termine aussi numéro 1 à 3-points avec un superbe 58%. De quoi faire oublier un début de JO compliqué…
“Je n’étais pas moi-même” a-t-il répondu en conférence de presse. “Le coach m’a pris à part, et m’a montré des images de 2010 (ndlr : Mondial en Turquie). Il m’a dit qu’il voulait revoir le gars de 2010… J’imagine que ça m’a réveillé.”
Outre l’influence de Coach K., Kevin Durant insiste sur l’ambiance au sein de l’effectif.
“Mes coéquipiers m’ont soutenu. Ils m’ont toujours encouragé. J’ai alors pris du plaisir à jouer. Lorsque je souris, hurle, me frappe le torse et montre mes émotions, c’est que je suis vraiment à fond dans le match.”
Comment a-t-il vécu les critiques des premiers matches ?
“J’ai juste essayé de tout concentrer sur le basket. J’aime tellement ce sport. J’ai commencé à y jouer car je prenais du plaisir, et je ne peux pas laisser quelqu’un me voler ma joie. C’est Monty Williams qui a l’habitude de me dire ça : “Ne laisse personne te voler ta joie.” Je suis heureux lorsque je joue, et c’est encore plus élevé lorsque je suis entouré de ces super joueurs, et que je joue pour Coach K. et son staff.”