Dans un Madison Square Garden sans âme et sans enthousiasme, Sacramento s’impose 88-80 face aux Knicks, grâce au gros double double-double de DeMarcus Cousins (24 pts, 20 rbds) et la fiabilité d’Omri Casspi en sortie de banc (15 pts à 5/9). À la décharge du public new yorkais, il n’y avait pas grand chose à se mettre sous la dent, hormis beaucoup de déchets (moins de 40% d’adresse pour les deux équipes). Carmelo Anthony absent pour soigner une migraine, les Knicks se sont accrochés tant bien que mal à Robin Lopez, le seul à surnager (23 pts, 20 rbds également) et à un degré moindre, Jerian Grant (15 pts à 6/15).
Un premier quart-temps catastrophique des Knicks
Dès l’entrée du match, la ville de New York a compris que le salut en termes de balle orange se trouverait du côté de l’université de Syracuse, facile vainqueur de Middle Tennessee lors de la March Madness. Les Knicks, eux, ont en effet oublié leur basket au vestiaire, rapidement dépassés par l’intensité des Kings. Ces derniers ne proposent pas le plus beau basket de l’année mais DeMarcus Cousins et Darren Collison sont en réussite, et comme Kristaps Porzingis est le seul à défendre en face, les Californiens ne se font pas prier pour prendre le large. L’effort est à nuancer par la maladresse new yorkaise, incapable de marquer un panier entre la 10e et la 5e minute. Heureusement pour les hommes de Kurt Rambis que Rajon Rondo vendange des possessions car au terme de ce premier quart-temps, l’écart aurait pu aller bien au-delà des seize longueurs : 28-12.
Un sursaut new yorkais bien vain
Le coach des Knicks envoie donc ses joueurs de banc, les précaires en mal de temps de jeu, et cela fonctionne. Derrick Williams profite des lacunes défensives adverses et réduit l’écart en début de deuxième quart-temps (32-23). Puis, c’est au tour de Jerian Grant de se montrer avec une bonne consistance derrière l’arc. C’est globalement moche des deux côtés du terrain mais il y a au moins match (48-44). Sacramento souffre à son tour de maladresse, et comme les pertes de balle s’accumulent simultanément, l’équipe réussit l’exploit de perdre presque toute son avance à la pause (50-47). Cela ne suffit pas pour autant à réveiller le Madison Square Garden, plongé dans l’apathie. Un terme bien étranger à DeMarcus Cousins, en querelle avec les arbitres au moment de rejoindre le vestiaire. L’officier de sécurité venu calmer la situation est tranquillement repoussé par le pivot.
Après la reprise, deux minutes s’écoulent sans le moindre panier, malgré cinq tentatives des Knicks, dont trois sur rebonds offensifs : l’image de leur match. Dans la médiocrité, les deux équipes font néanmoins jeu égal, et si Rudy Gay se montre un temps avec trois paniers consécutifs, c’est pour mieux s’éteindre par la suite. Dans cette tourmente, les deux pivots en profitent pour grappiller les rebonds, nombreux ce soir. Après dix minutes dans ce troisième quart-temps, Robin Lopez et DeMarcus Cousins compilent respectivement 16 et 15 rebonds. L’écart, en revanche, ne décolle pas : 69-65 en faveur de Sacramento.
DeMarcus Cousins assure
Le dernier quart-temps suit un déroulement similaire et cette ultime période se résume à deux hommes : DeMarcus Cousins et Robin Lopez. Malheureusement pour ce dernier, Cousins a décidé de prendre les choses en main et ses rebonds offensifs reviennent dans le cercle alors que ceux du Knick sont renvoyés vers des arrières incapables de rentrer cette gonfle. À 3 minutes de la fin, l’écart passe à dix longueurs en faveur de Sacramento, en mesure de le conserver jusqu’à la fin de la rencontre.
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Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.