Il n’a beau avoir que 27 ans et amassé la bagatelle de 110 millions de salaire depuis le début de sa carrière, Kevin Durant pense déjà à sa reconversion. Comme d’autres avant lui, le MVP 2014 aimerait rester dans le monde du basket et, selon ses dires, il serait bien tenté par un poste de General Manager.
« Une fois ma carrière terminée, j’aimerais devenir dirigeant d’une franchise, » confie-t-il ainsi au Boston Globe.
Sam Presti à l’origine de cette fascination
Cette envie lui serait manifestement venue de ses nombreuses discussions avec Sam Presti, le general manager du Thunder, lequel a pour habitude de consulter et d’impliquer ses cadres dans ses prises de décisions.
« Il ne fait aucun doute que je discuterais avec mes meilleurs joueurs et mes coaches, » poursuit-il. « C’est ce que nous faisons à Oklahoma City. Avec Sam Presti, nous avons une excellente relation mais je ne prends pas les décisions et je lui fais confiance, quels que soient ses choix. Et lui croit en moi en tant que joueur. »
Si Kevin Durant est fasciné par ces métiers, c’est notamment parce que l’idée de monter une équipe de toutes pièces et la voir réussir lui plaît. Étudiant du jeu, l’ailier du Thunder est convaincu de son potentiel dans ce secteur.
« En tant que joueur, je connais la vie en NBA et je sais ce que ça représente de monter une bonne équipe. Ça serait super de faire ça. Evidemment, c’est sans doute plus de travail que je ne l’imagine, mais quand on regarde de l’extérieur, ça a l’air d’être un boulot sympa que de gérer l’argent et mettre sur pied une équipe fonctionnelle sur le plan de la cohésion et du jeu. »
De l’extérieur, de telles fonctions font en effet rêver mais en réalité, elles s’accompagnent aussi de nombreuses difficultés et d’une pression immense, notamment quand une incertitude règne autour de la situation contractuelle d’un joueur. Une crainte que nourrit probablement Sam Presti au sujet de Kevin Durant, free agent dans quelques mois.