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Interview Ian Mahinmi : « Ma voix pèse dans le vestiaire »

NBA: DEC 02 Pacers at ClippersAprès avoir assisté en civil à la défaite des siens face aux Warriors, nous avons rencontré Ian Mahinmi pour prendre des nouvelles de sa cheville mais surtout pour évoquer avec lui son nouveau rôle chez les Pacers. Le pivot titulaire a franchi un cap cette saison qu’il attribue au travail fourni cet été, à son expérience et à la confiance dont il jouit au sein du vestiaire. De role player à leader, il nous explique sa transition.

Avant tout, comment va votre cheville?

Ça va. C’était une grosse entorse quand même. Première nuit douloureuse mais là, après trois jours, ça va mieux. L’inflammation est sous contrôle donc encore quelques jours et ca devrait être bon. Pour demain [ce soir face à Sacramento], ça va être un peu juste mais je serais de retour lundi ou mardi.

« Le nouveau système mis en place me convient beaucoup mieux »

Vous réalisez la meilleure saison de votre carrière, et je suis curieux de savoir comment vous vous êtes préparé pour cette nouvelle saison. Une fois que vous apprenez que vous allez être titulaire, est-ce que vous avez travaillé sur des aspects particuliers de votre jeu, notamment offensivement, où vous avez fait de grands progrès?

J’ai commencé mon travail très tôt. Je n’ai presque pas pris de vacances. Après la non qualification en playoffs, je suis rentré chez moi et je me suis mis au boulot. J’avais pour objectif de passer énormément de temps dans la salle. Être titulaire ou non n’a rien changé à ma façon de travailler.

Votre progression dans le jeu et dans les statistiques, vous l’attribuez à quoi ? À votre travail estival ? Au nouveau système qui vous permet d’avoir plus d’espace dans la raquette ? Ou encore à un mélange de tout ça ?

C’est un tout. J’ai plus de responsabilités, le nouveau système mis en place me convient beaucoup mieux, le fait que mes coéquipiers me cherchent plus qu’auparavant joue aussi. C’est un mix de tout ça.

Par le passé, vous n’étiez pas considéré comme une option en attaque. Vous échappiez beaucoup de ballons alors que cette année, on vous sent beaucoup plus à l’aise. Est-ce que c’est quelque chose que vous avez ciblé  ?

Je ne vais pas me cacher, je ne vais pas te mentir, j’ai vraiment passé beaucoup de temps dans la salle. Des heures et des heures tous les jours pour pouvoir franchir un cap. Et puis c’est aussi une accumulation. C’est ma quatrième année ici, ma neuvième saison NBA. Et puis je suis en confiance, ça change beaucoup de choses. Tu sais, quand tu joues en confiance, tu réalises des choses que tu ne pensais pas pouvoir faire parfois. Entre le travail, l’expérience et la confiance, c’est ça qui fait la différence cette saison.

« Cette saison, j’apprends à montrer mon leadership d’une autre façon »

Vous avez toujours été présent défensivement. Cette année, vous franchissez aussi un palier dans ce domaine-là. Statistiquement, vous êtes l’un des meilleurs défenseurs NBA à votre poste. Est-ce que c’est quelque chose qui vous tient à coeur de pouvoir devenir le leader de la défense ?

J’aime bien ce rôle d’être le seul intérieur dans la raquette [Il s’arrête et réfléchit]. Mon objectif, en fait, c’est de pouvoir jouer tout style de basket. Je veux avoir plus d’une corde à mon arc. Je veux être capable de jouer face à des intérieurs ou face à des cinq de petite taille. Avant toute chose, je veux être un joueur polyvalent. C’est l’un des aspects sur lequel je travaille tous les étés. Je fais beaucoup de travail sur vidéo pour progresser sur mon positionnement, sur les tendances de mes adversaires. J’essaie de devenir un intérieur qui ne se limite pas à un seul registre. Je veux pouvoir apporter de façon variée.

Avec votre nouveau statut, est-ce que par défaut vous êtes devenu l’un des leaders du vestiaire ?

En fait, mon leadership a évolué. Avant j’étais respecté grâce à mon ancienneté et le fait que j’avais gagné un titre à Dallas. Cette saison, je suis devenu un leader confirmé de par mon rôle sur le terrain. Et puis on a perdu David West, Luis Scola et Roy Hibbert… donc il y a moi. J’arrive à un stade, neuvième année dans la ligue, c’est à mon tour. J’ai eu de très bons mentors que ce soit chez les Spurs ou chez les Mavs, qui m’ont vraiment montré l’exemple donc maintenant c’est à moi d’endosser ce rôle. Ma voix est très importante dans le vestiaire. C’est quelque chose de nouveau pour moi, j’apprends au jour le jour à être un leader et à plus apporter au groupe.

Est-ce que c’est venu naturellement pour vous ou est-ce c’est dur de marcher dans les traces d’un joueur comme David West ?

Ce n’est pas forcement évident. Tu ne deviens pas leader du jour au lendemain. C’est quelque chose qui se bonifie avec le temps. Je suis de plus en plus à l’aise pour prendre la parole que ce soit pendant les temps morts, avant ou après les matchs, dans nos réunions. Ça vient petit à petit. Je pense que j’ai toujours été un leader naturel mais plus par l’exemple. Cette saison, j’apprends à montrer mon leadership d’une autre façon. C’est un nouveau chapitre et c’est vraiment quelque chose que j’apprécie.

« La saison est longue et là, on est un peu dans le creux de la vague »

Sur le même sujet, comment votre relation avec Frank Vogel a-t-elle évolué, notamment au niveau de vos échanges ?

C’est un peu le même processus. Ça fait quatre ans que je suis là donc on a appris à se connaitre, même intimement avec nos familles. Il connait très bien ma personnalité et vice versa. Grâce à ce vécu, sur le terrain il a vraiment confiance en moi. Il sait que ce que je vais lui dire, ce n’est pas n’importe quoi. Ma voix pèse. On échange énormément, il me pose beaucoup de questions. Par exemple, ce matin après le shooting, on a fait quelques ajustements au poste cinq et il est venu me voir avant pour me demander ce que j’en pensais. Pouvoir échanger comme ça avec son coach, pour moi c’est génial.

Niveau collectif, vous avez un bilan de 5 victoires pour 6 défaites en 2016. Vos performances sont en dents de scie, à quoi vous l’attribuez ?

En fait, on a développé un style de jeu qui est tout nouveau pour nous. Le small ball, on n’en avait pas l’habitude. Du coup on a passé tellement de temps à le travailler qu’on en a un peu perdu notre identité défensive. C’est vrai que sur nos dix, quinze derniers matchs, on se cherche un peu défensivement. Ça fait partie du jeu, c’est grâce à cette adversité que nous allons réussir à progresser. Il nous faut inverser la tendance et retrouver notre défense. Et puis, on a pas mal de blessés en ce moment. Entre moi, Rodney Stuckey, il nous manque George Hill aussi. La saison est longue et là on est un peu dans le creux de la vague.

Vous êtes actuellement 5e à l’Est dans une conférence extrêmement serrée et ouverte, selon vous, qu’est-ce qui peut faire pencher la balance de votre côté sur la deuxième partie de saison ?

Pour moi, la décision va se faire sur les faces à faces avec nos concurrents directs, les tiebreakers vont être super importants. Et puis il faut assurer les victoires à la maison. Si tu regardes le calendrier, on est plutôt bien loti avec de gros mois de février et de mars à domicile. Il va nous falloir être concentrés et engranger un maximum de victoires chez nous pour espérer être bien placés fin avril.

Propos recueillis à Oakland

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