Après un premier succès de prestige sur le parquet des Rockets, les Denver Nuggets n’ont pas réussi à enchaîner face aux Timberwolves. Dimanche soir, les joueurs du Colorado vont tenter de relancer la machine avec un déplacement périlleux à Oklahoma City. Le coach Mike Malone n’était évidemment pas satisfait du niveau affiché par ses joueurs à domicile, et il ne veut pas entendre parler de fatigue.
« Beaucoup de mes assistants m’ont dit que nous n’avons joué qu’un seul match de pré-saison à la maison, » déclare Mike Malone au Denver Post. « Nous avons beaucoup été en déplacement et nos shooutarounds se sont apparentés à des entraînements. L’an dernier, les joueurs n’avaient pas de shootaround. C’est un ajustement pour eux. »
Pour Malone, la clé du succès repose dans le travail, le travail, et encore le travail.
« Toutes les équipes accumulent de la fatigue et tout le monde prend des coups et possède des blessés, » ajoute Malone. « Malgré tout ça, il faut trouver un moyen de continuer à avancer. »
S’il demande beaucoup de ses joueurs, Malone reconnait qu’il faut parfois leur laisser des plages de repos. C’est pourquoi il a raccourci le shootaround de samedi.
« J’ai tendance à pousser mes joueurs à l’entraînement, » insiste Malone. « Après le match face aux Timberwolves, je me suis demandé si je ne les avais pas poussés trop fort, trop longtemps… Samedi, nous avons donc fait court. Je vais échelonner les séances d’entraînement parce que nous ne sommes pas au complet et nous avons des joueurs qui jouent beaucoup de minutes. Il faut rester judicieux dans nos choix. Nous devons rester une équipe bosseuse » déclare Mike Malone. « Ce n’est pas facile d’être à fond pendant 60 minutes. Certains coachs disent, ‘Nous allons bosser trois heures’ après une défaite. Ce n’est pas une punition. L’échec est parfois nécessaire pour apprendre, progresser et comprendre les raisons de la défaite. »
Les Nuggets passent un test d’envergure dimanche soir et le rookie Emmanuel Mudiay aura fort à faire avec un duel face à Russell Westbrook.