Depuis le début de la pré-saison, Kristaps Porzingis a été à chaque fois titularisé au poste 4. Alors que New York avait prôné la patience au sujet du Letton, Derek Fisher confie qu’il pourrait bien être dans le cinq de départ lors du premier match de la saison face à Milwaukee, mais aussi par la suite.
« Nous allons voir comment cela va se dérouler avec Kris, mais je l’aime bien dans cette configuration. Le bon côté des choses, c’est qu’en optant pour un autre joueur, ce sera bien également. C’est ce qui est différent avec cette équipe (en comparaison à celle de la saison dernière). » a répondu l’entraîneur au New York Post.
Derek Fisher : « On ne doute pas de sa capacité à shooter »
Gêné par plusieurs pépins physiques depuis cet été et le camp d’entraînement, l’intérieur n’a pu prendre part qu’à trois rencontres pour des prestations nuancées (7.3 pts à 34.6%, dont 42.9% à 3-pts, 5.3 rbds, 1.7 pd et 1.3 ct en 19 min). Encore maladroit et gêné dans l’impact physique, comme il y a deux jours face à Cody Zeller des Hornets, Kristaps Porzingis bénéficie de la confiance de son coach.
« J’ai vu de l’agressivité. Je l’ai vu attaquer le cercle avec force. Je l’ai vu au rebond et dissuader des tirs. Il a été souvent absent à cause des blessures, et je ne me soucie pas trop de son tir. Je ne pense pas que nous doutions de sa capacité à shooter. Le simple fait de le voir essayer de dunker sur l’adversaire signifie qu’il a fait un bon match. »
Dans l’idée, le coach souhaite fidéliser son cinq de départ avec Jose Calderon, Arron Afflalo, Carmelo Anthony, le rookie letton et Robin Lopez. Mais si Kristaps Porzingis aura la joie d’écouter l’hymne national américain sous les projecteurs de la salle, il devra partager son temps de jeu avec d’autres joueurs plus chevronnés, tels que Derrick Williams surprenant lors de cette pré-saison (16.6 pts à 58.8%, dont 47.1% à 3-pts), 4.2 rbds en 21 min de jeu) ou Kyle O’Quinn (11.5 pts à 60.7%, 7.8 rbds, 1 ct).
« Nous avons beaucoup de gars capables de jouer. Peu d’équipes disposent de joueurs en mesure d’occuper deux ou trois postes. C’est ce dont on a besoin dans l’attaque en triangle. Quand on l’a, le potentiel est sans limite » s’enthousiasme Derrick Williams.