Après la victoire plutôt facile contre Milan, on s’attendait à une adversité plus relevée du côté de Madrid. Mais le Real se présente en fait sans Jeffery Taylor ni Rudy Fernandez. Le match tourne ainsi rapidement à l’avantage des Celtics, parfaitement porté par son trio de leaders, David Lee – Avery Bradley – Isaiah Thomas. Bien que privé d’Evan Turner, Boston s’impose sans trembler face aux champions d’Europe (111-96), soit le même score qu’en 1988 lors de leur dernière confrontation !
Trey Thompkins se montre
Le Real inscrit les quatre premiers points mais c’est bien Boston qui prend rapidement le contrôle. En fait, c’est même un ancien drafté des Clippers, Trey Thompkins qui tient la maison blanche à bout de bras. Gustavo Ayon termine lui au alley oop avant que Sergio Rodriguez nous gratifie de quelques pénétrations aussi soudaines que sublimes. Mais les Celtics gardent toujours une petite longueur d’avance grâce à l’adresse de loin d’Avery Bradley et le travail de sape des intérieurs, Kelly Olynyk dans le périmètre et Jared Sullinger en enforcer. Boston mène de deux points après le premier quart (25-23).
Quand vient le tour des remplaçants à Madrid, c’est le moment de Felipe Reyes. Le besogneux ailier fort du Real cumule 8 points et 3 rebonds en 8 minutes de jeu, toujours aussi rentable. Comme à ses côtés, Thompkins (12 unités) maintient une belle allure, le Real reste à portée de fusil. Mais Isaiah Thomas et Avery Bradley passent la surmultipliée. Avec le petit coup de rein défensif qui va bien, causant 14 pertes de balles ibères, les Celtics font l’écart avant de rentrer aux vestiaires (43-54). À 34% de réussite aux tirs, et 3/15 à trois points, les locaux n’ont pas réglé la mire.
Des Celtics méthodiques et appliqués
Mais les choses rentrent dans l’ordre à la reprise. Sergio Llull se met à l’aise en inscrivant un panier malgré la faute, puis il inscrit deux paniers primés pour ramener l’écart sous les 10 unités. L’espoir est de courte durée cependant. Avery Bradley et David Lee sont déjà réglés comme du papier à musique et leurs partitions sont délicieuses. Isaiah Thomas vient y ajouter sa facilité en pénétration et Boston vogue vers un écart confortable avant le dernier quart : +16 (85-69).
À court de solutions et sans adresse, le Real plie rapidement les gaules en dernier quart, malgré un Thompkins qui finira à 24 points et 8 rebonds. Il faut dire que leurs trois titulaires : Jonas Maciulis, Gustavo Ayon et Jaycee Carroll apportent 10 points seulement à 3/15 aux tirs. En face, les Celtics déroulent avec 17 points de Bradley, 15 de Thomas et un double double autoritaire de Lee (13 points, 11 rebonds). Terry Rozier montre de belles promesses avec 14 points et 4 passes en 15 minutes. Les Celtics s’imposent assez largement (111-96). Clin d’oeil de l’histoire, c’est sur le même score que la dernière rencontre entre le Real et Boston, en 1988 (avec Drazen Petrovic et Larry Bird entre autres).
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