Auteur d’une bonne saison régulière avec les Spurs (11.7 points à 41.8% à 3-pts, 4.2 rebonds, 2 passes, 1.2 interception et 1.1 contre en 28.5 min), Danny Green n’est en revanche pas parvenu à répéter ses belles prestations des playoffs 2014 lors de cette dernière postseason. Malgré ça, son profil de shooteur-défenseur en fait un joueur très convoité à l’orée de la prochaine intersaison. S’il a déjà exprimé son désir de revenir dans le Texas, le champion NBA 2014 sait que cette issue dépend de nombreuses variables.
« Ils m’ont dit qu’ils aimeraient que je reste et j’adorerais revenir. Il y a plusieurs choses qu’ils veulent faire, j’ai aussi plusieurs volontés de mon côté. C’est une question de calendrier, d’argent et de la manière dont les choses se déroulent, » confie t-il au San Antonio Express-News.
« Tout le monde souhaite un bon contrat dans une bonne ville… »
L’arrière sait qu’il y aura du changement cet été à San Antonio. Le groupe actuel arrive à la fin d’un cycle et Gregg Popovich a déjà annoncé des ajustements à venir, faisant référence aux souhaits du general manager, RC Buford. Du côté du joueur, c’est aussi le moment idéal pour signer un gros contrat et nul ne sait si ses exigences coïncideront avec celles de sa franchise. Dans le flou, Danny Green espère simplement que cette intersaison se déroulera sans heurt.
« J’espère que ce ne sera pas trop dingue. Il ne faut pas trop anticiper mais j’espère pouvoir capitaliser sur ce qu’on pourrait appeler mon pic de carrière. C’est évidemment angoissant d’attendre que tout cela soit terminé. C’est une partie importante de mon avenir. J’espère qu’une équipe me désire depuis longtemps. C’est une décision importante. Je sais comment ce business fonctionne. Il y a beaucoup de choses que l’on ne maîtrise pas. Si j’obtiens un bon contrat, une bonne ville, une franchise respectable, victorieuse… C’est ce que tout le monde souhaite, » poursuit-il.
Si sa description d’équipe idéale correspond beaucoup aux Spurs, rien ne garantit à Danny Green de porter le même uniforme la saison prochaine. Une chose est à peu près certaine : ses futurs émoluments devraient largement augmenter, en comparaison à son salaire actuel (4 millions de dollars cette saison).