Avec trois défaites en autant de rencontres, Stan Van Gundy espérait sans doute des débuts différents chez les Pistons. Mais l’entraîneur découvre les problèmes inhérents à son effectif et il tâtonne encore.
Face à Brooklyn, le coach a reconnu qu’il avait fait des erreurs dans la gestion des temps de jeu. Laissant Jonas Jerebko sur le banc, il a fait jouer Josh Smith pendant 44 minutes alors que Kentavious Caldwell-Pope ne sortait pas de la seconde mi-temps. Du coup, le groupe était fatigué en fin de match.
« Si on joue avec trois extérieurs qui sont crevés, ça va être compliqué de terminer le match avec l’énergie dont on a besoin », a-t-il confié. « Je prends la responsabilité pour cela ».
Toujours à la recherche de sa rotation, d’autant qu’il doit faire sans Jodie Meeks, Stan Van Gundy improvise. Mais il sait qu’il ne peut pas, par exemple, utiliser autant Josh Smith.
« 44 minutes, c’est trop », consent-il. « La tendance, c’est de vouloir les faire jouer. Le problème, c’est qu’il reste six minutes à jouer et qu’on se retrouve avec des gars épuisés ».