Let’s Get Ready To Randle

Récemment critiqué ouvertement par Byron Scott pour son manque d’implication, pressé par Kobe Bryant, le 7e choix de la dernière draft a répondu sur le terrain, cette nuit, avec 17 points à 7/10, 8 rebonds et la victoire face aux Blazers. De l’avis de tous, Julius Randle a un potentiel unique, à même de lui permettre d’incarner à terme le visage de la franchise. Mais à 19 ans, le rookie réfute l’idée de prendre la succession de Shaquille O’Neal. S’il doit s’inspirer d’un joueur, ce ne sera pas un intérieur : Julius Randle veut pouvoir s’exprimer comme il le sent.

« Plus jeune, j’ai dit à ma mère que je ne voulais pas qu’être un joueur qui poste. Je me souviens que j’étais plus grand que tout le monde et les gens ne cessaient de me dire que j’allais être le prochain Shaq. Je répondais que je ne voulais pas être le prochain Shaq. Je veux être Kobe. J’ai toujours dribblé comme je le voulais. Coach Scott m’a dit que j’avais le droit de le faire, » explique t-il en conférence de presse.

Carlos Boozer : « S’il continue, il sera unique »

Pour le moment, son avenir se dessine pourtant bien à l’intérieur, à une position où beaucoup lui prédisent un avenir radieux, à l’instar de Carlos Boozer.

« S’il peut maintenir ce talent au niveau du reste, il va vraiment devenir quelqu’un de spécial, » affirme ainsi l’ancien Bull.

Quant à Byron Scott, la mine était plus réjouie après la rencontre. Le coach est satisfait de la concentration affichée par son jeune joueur et explique que sa virulence à son égard ne cache que des encouragements.

« Au-delà du fait qu’on soit tout le temps derrière son dos pour des détails, je ne pense pas que le gamin ait jamais dû avoir à jouer dur. Il n’a jamais eu à travailler aussi durement que cette année. Je lui ait dit que tant que moi ou Kobe étions derrière lui, cela signifiait que nous tenions à lui, que nous l’aimions et voulions qu’il fasse bien les choses. C’est quand j’arrêterai de lui parler qu’il faudra qu’il s’inquiète, » a déclaré le coach des Lakers.

Après cette belle performance, Julius ne devra pas s’endormir sur ses lauriers. Le chemin est encore long avant qu’il puisse, comme Brutus, tuer le père et que les rênes de l’empire angelino lui soient offerts.

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