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Salaires, scandales, stars… Qui sont les arbitres NBA ?

Joe CrawfordIls sont au nombre de 62 qui officient par triplette à chaque match NBA. Ils sont tout le temps là, autour du parquet, mais on n’en parle presque jamais car ils se fondent dans le décor. Ils, ce sont les arbitres, les zèbres, les ref’, ou autres noms d’oiseaux quand son équipe préférée va mal, appelez-les comme vous voudrez.

Arbitre NBA, c’est un métier et Basket USA a décidé de vous présenter cette confrérie assez méconnue.

Le fonctionnement général

Comme précisé par avant, il y a 62 arbitres NBA recensés pour cette saison 2013-14. Tous sont évalués selon leurs performances durant l’année selon un barème plus ou moins complexe qui prend en compte plusieurs facteurs. Ces derniers sont la gestion du match, c’est-à-dire comment l’arbitre parvient à tenir les joueurs et les entraineurs à son autorité ; la précision des coups de sifflet ; la condition physique évidemment (qui sous-entend d’évaluer leur placement) et la cohérence sur le long terme des coups de sifflet.

C’est selon ces évaluations permanentes que l’on décide de nommer 36 (pour le premier tour des playoffs), puis 28 (pour le second tour), puis 18 (pour les finales de conférence), et enfin 12 arbitres (pour les finales NBA). De manière générale, les « zèbres » sont en contact permanent avec le NBA Referee Department qui gère tout ce qui touche à l’arbitrage des matchse.

Comme l’explique l’ancien officiel Bob Delaney, les arbitres sont généralement amenés à participer à des camps d’été pour renforcer leurs connaissances et s’entretenir pendant l’intersaison. Delaney ajoute qu’il est utile de regarder des vidéos en accéléré (en VHS à son époque) en sorte d’habituer son œil à la vitesse… et être plus réactif une fois sur les planches !

Le salaire

Une fois n’est pas coutume, la NBA rapporte plus que la NFL pour les arbitres. La raison ? C’est que la saison régulière comporte ses fameux 82 matchs, sans compter les playoffs qui, comme expliqué plus haut, se jouent au mérite pour les zèbres. Payés entre 100 000 et 550 000 dollars la saison (entre 25 000 et 70 000 en NFL), les arbitres doivent cependant pouvoir réciter « par cœur » les règles du jeu et puis, il y a une dimension physique (prouvée par Dick Bavetta contre Charles Barkley). Sachez par ailleurs que les arbitres en WNBA sont payés 500 dollars par match et 16 000 dollars à l’année (sur 34 matchs).

Les « historiques »

Dick Bavetta (depuis 1988)

C’est probablement l’un des plus symboliques arbitres de la NBA. Avec son crâne chauve et sa démarche si particulière, il fait partie des meubles. Et pour ne rien gâcher, Dick a bon cœur puisqu’il offre des bourses d’études (au lycée) à certains enfants en difficulté.

Danny Crawford (depuis 1988)

En place depuis 1988 comme Bavetta et bien d’autres, Danny Crawford est un des arbitres les mieux cotés comme en attestent ces multiples participations aux playoffs (191 matchs) et aux finales NBA (18 matchs).

Joe Crawford (depuis 1988)

Lui a une histoire chaotique avec la Ligue, et notamment avec Tim Duncan qu’il aurait provoqué (« Tu veux qu’on se batte » aurait-il proféré au Spur). Suspendu en 2007 puis réinstauré, Joe Crawford s’est repenti mais il reste un des arbitres les plus craints par les joueurs.

Ken Mauer (depuis 1988)

Cheveux laqués, regard perçant, Ken Mauer est un tueur. Arbitre de père en fils, Mauer a cependant trempé dans une affaire louche de fraude fiscale en 2000 où certains arbitres étaient accusés de revendre leurs billets d’avion en première classe pour des places en seconde classe, empochant la différence au passage. Ayant purgé sa petite peine, il exerce toujours avec son flegme légendaire.

Eddie Rush (depuis 1988)

A part pour s’être pris une poire de la part de Paul Pierce, ou avoir essayé de jouer les cupidons entre Michael Jordan et une de ses amies, Eddie Rush semble avoir gardé les mains propres. De fait, il est le seul arbitre à avoir officié en finales NBA quatre années de suite (entre 2005 et 2008).

Bennett Salvatore (depuis 1988)

Sosie non officiel de Steve Martin, Salvatore est lui aussi un vieux de la vieille. Il a été inculpé dans la même affaire de fraude que Mauer mais, à la différence de son collègue, il a reconnu ses fautes sans délai.

Bill Spooner (depuis 1989)

Pas grand-chose à signaler pour Bill Spooner qui a cependant réussi à empocher 20 000 dollars après qu’un journaliste d’Associated Press l’ait ouvertement critiqué sur Twitter.

Derrick Stafford (depuis 1988)

Une petite suspension de deux matchs en 2002 pour avoir provoqué Pat Riley et un voyage à Paris en 1997 pour le McDonalds Championship quand Michael Jordan avait battu le PSG Racing : voilà ce qu’on retiendra de ce bon vieux Derrick.

Et les femmes arbitres ?

Violet Palmer (depuis 1997)

C’est la pionnière. Ancienne meneuse de jeu à la fac (où elle a remporté deux titres… mais en NCAA II), Palmer a ouvert la voie pour les femmes dans ce métier essentiellement masculin. Elle a depuis officié en playoffs (2006) et au All Star Game (2014).

Lauren Holtkamp (depuis 2012)

Elle aussi ancienne joueuse (qui a connu des blessures), Holtkamp fait partie de la dernière génération d’arbitres intégrés à la ligue. A plein temps en D-League, elle fait également des apparitions en NBA selon les besoins.

Brenda Patoja (depuis 2012)

Comme Holtkamp, elle a suivi le sillon tracé par Palmer et a intégré la ligue en 2012. Fourbissant ses armes à l’échelon inférieur de la D-League, la NBA l’a promu en estimant que sa période de formation avait été satisfaisante.

La brebis galeuse 

Tim Donaghy (entre 1994 et 2007)

C’est l’homme de tous les scandales. Attrapé en 2007, Donaghy a été accusé d’avoir participé à des matchs truqués. Son filon consistait à parier sur des matchs durant lesquels il officiait en sorte de gérer les écarts… et donc les possibles gains aux paris. Condamnée à 15 mois de prison, Donaghy a purgé sa peine en deux temps et en a profité pour écrire un bouquin. Il en a retiré un petit pactole d’un million de dollars des suites d’un nouveau procès, cette fois, avec son éditeur qui avait refusé de le payer en droits d’auteur. L’affaire Donaghy a en tous les cas profondément marqué la NBA qui porte désormais plus d’attention sur les activités de ses arbitres.

Le drame

Greg Willard (entre 1988 et 2012)

Apprenant qu’il est atteint d’un cancer au pancréas en pleine finale de conférence 2012 entre le Thunder et les Spurs, Willard a dû mettre un frein à sa carrière d’arbitre. Luttant contre la maladie, il est bien revenu pour un match durant la saison 2012-13 mais son cancer l’a emporté. Pour rendre hommage à sa mémoire, ses collègues ont porté un patch au numéro 57 pendant toute la saison passée.

L’avenir des arbitres ?

Haywoode Workman (depuis 2008)

Ancien journeyman de la NBA passé par les Bullets, les Bucks, l’Italie, la CBA ou encore les Pacers et les Raptors, Workman voulait poursuivre son rêve de rester en NBA quand Bob Delaney lui a proposé de devenir arbitre en 2001. Ensuite, tout est allé très vite avec ses premiers coups de sifflets dans la ligue d’été de Venice Beach en 2002 (à 20 dollars le match), puis la CBA, puis le camp de pre-draft en 2003, puis la D-League en 2004… et enfin, la NBA depuis 2008.

Pas forcément convaincu a priori d’échanger le short et le marcel pour le pantalon et le gris, Workman a rapidement changé d’avis en comprenant qu’il avait des atouts dans sa manche pour cette nouvelle carrière. Proche des joueurs et habitué au jeu NBA, il peut anticiper et endiguer toutes tensions car il était naguère lui-même de l’autre côté de la barrière (pour ainsi dire).

Workman n’est cependant pas le premier joueur devenu arbitre, il succède à Bob Fryer et Leon Wood (passé par Lyon en France). Mais il pourrait bien faire des émules pour certains joueurs qui hésitent pour leur reconversion…

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