Passé du F au D pour son premier match après huit mois d’absence, la note de Kobe Bryant est rehaussée à B pour sa deuxième sortie. Avec 20 pts à 6/11 et 3 balles perdues, le Black Mamba se rassure, mais les Lakers restent bredouilles (108-114) et c’est bien là le problème. Battus logiquement par les Suns de Gordan Dragic (31 pts), les Lakers repassent sous les 50% de victoires.
Comme après ses 9 pts et 8 balles perdues de l’avant-veille, Kobe Bryant va sûrement revoir le match à la vidéo, histoire de scruter sa performance dans les moindres détails. Pour cette séance de visionnage, le quintuple champion NBA serait bien inspiré de s’entourer de Mike D’Antoni et Pau Gasol, le co-capitaine. Car après deux revers consécutifs depuis son come-back, le constat est indéniable : les Lakers jouaient mieux sans leur franchise player !
Réapprendre à jouer avec Kobe…
Vous nous direz, Meeks, Henry, Young, Blake et les seconds couteaux s’étaient habitués à vivre sans Kobe et une panne de redémarrage à son retour était prévisible. La problématique pour les angelinos, c’est d’écourter le temps d’adaptation avec un road trip de quatre matches en cinq jours au menu dès la fin de semaine.
Pour reprendre le fil du romain interrompu, les Lakers vont avant tout devoir à mieux défendre, et en premier lieu au périmètre. C’est là que Phoenix a construit son avance dès les premières minutes, avec Goran Dragic en fer de lance (15 pts à la pause). Le Slovène a profité de la soirée porte ouverte pour terminer à une unité de son record de points en carrière. Ce troisième succès consécutif, Phoenix est allé le chercher en contr-attaque, sur les tirs extérieurs, au rebond (43-33) mais aussi dans sa maîtrise parfaite du pick-and-roll.
Les frères Morris impressionnent
Sans jamais laisser L.A repasser devant, après avoir compté 12 longueurs d’avance dans le deuxième quart grâce à Marcus Morris (22 pts, 10/13), les Suns a su remettre un coup de collier dans le dernier quart temps. Portés par Kobe, déjà auteur de 10 pts en première mi-temps, les Lakers sont revenus à moins quatre à trois minutes du terme, avant de retomber dans leurs travers du soir. Trop lents et trop grands pour le small ball prôné par Jeff Hornacek, les Angelinos n’ont pas su réaliser les deux ou trois stops qui auraient pu faire douter Phoenix.
Sans défense, les hôtes ont beau terminé le match avec six joueurs en double-figure – dont le trio Hill-Young-Henry venu du banc, ils subissent leur première défaite face aux Suns au Staples Center depuis novembre… 2010 ! Autre première pour la surprenante formation de l’Arizona avec ce troisième succès de rang, auquel Eric Bledsoe n’est pas étranger (19 pts, 8 assists).
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