Auteur de 35 points au Madison Square Garden, et plus particulièrement des lancers pour arracher les prolongations, Paul George confirme qu’il a encore franchi un palier cette saison, plus particulièrement dans sa capacité à prendre ses responsabilités dans les moments importants.
A l’instar des plus grands joueurs de la ligue, l’arrière-ailier des Pacers veut briller dans le money time.
« L’année dernière, je me serais effacé » a-t-il avoué à USA Today. « J’aurais cherché quelqu’un de l’équipe pour endosser ce rôle. Mais j’ai envie d’avancer, et cette année, je veux être plus agressif, et j’ai davantage confiance en moi. Je dois apprendre de moi-même. »
Pour son coach, George a mis ses « cojones » (ndlr : pour éviter une amende, il a employé le mot « tripes ») sur la table face aux Knicks, et c’est nouveau.
« Même s’il était notre go-to-guy, c’est nouveau qu’il soit capable de prendre les choses en main dans le « crunch time ». Il a franchi une nouvelle étape dans ce domaine. »
« Il veut défier le meilleur joueur adverse »
Même Carmelo Anthony est venu le complimenter.
« En NBA, tout part de la confiance; et je pense que George est confiance en ce moment. Et sa confiance grandit de jour en jour, match après match, et ça se voit sur le terrain. »
Pour George Hill, il faut arrêter de considérer George comme un espoir de la ligue, mais bien comme l’un des meilleurs joueurs actuels.
« Je ne dis pas ça parce qu’il est mon coéquipier, mais il est l’un des meilleurs joueurs du championnat. Par sa manière de jouer des deux côtés du terrain. Il veut défier le meilleur joueur adverse, et posséder un joueur comme lui rend les choses faciles pour toute l’équipe ».
Faciliter le boulot de ses coéquipiers, tout en étant efficace et décisif, c’est ce qui caractérise un « franchise player », et souvent un futur MVP.