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Les vingt plus grands moments de la carrière d’Allen Iverson

Allen Iverson : les plus grands moments de sa carrièreAimé ou détesté, mais ne laissant jamais indifférent, Allen Iverson a marqué l’histoire de la NBA en devant une idole, une icône, et même le symbole d’une génération.

Absent des parquets NBA depuis maintenant trois ans, le génie des Sixers était aussi géant dans son jeu, que petit par son physique. Un joueur incroyable, un attaquant de légende avec un style incomparable et qui a inscrit son nom en lettres d’or dans les livres d’histoire.

En 20 moments,  retour sur la carrière d’un des meilleurs arrières de tous les temps.

Un joueur de football

La première qualité physique d’Iverson est clairement sa vitesse. Joueur de football de formation, il a développé une vitesse de pointe incroyable, comme peu de joueurs de basket, et des appuis parfaits, qui lui ont permis de se sortir du marquage d’abord des défenseurs au foot US, puis des basketteurs. D’abord quarterback, il a aussi été running back, ainsi que kick returner et defensive back, un joueur polyvalent capable de faire des passes, marquer des touchdowns ou intercepter des balles. Pas loin de ses qualités de basketteur : marquer, faire marquer et voler des ballons.

Les années Georgetown

Dans une université qui a formé certains des meilleurs pivots des années 1990 et 2000 (Patrick Ewing, Alonzo Mourning ou Dikembe Mutombo), le petit Iverson n’est pas dans les standards de la fac (1m83 et 76 kg), mais ses qualités vont rapidement faire la différence. Parmi les meilleurs défenseurs du pays, avec 3 interceptions de moyenne, Iverson est déjà un attaquant naturel : 20.4 points de moyenne la première saison, 25 pts la seconde. Sous les ordres de John Thompson, il devient le meilleur scoreur de l’histoire de Georgetown. Direction donc la NBA où il va marquer les esprits, dès le soir de la draft.

Numéro 1 de la draft

La première place de draft a toujours, ou presque, été dominée par des intérieurs. Depuis 1981 et Mark Aguirre (1m98) drafté par Detroit, aucun joueur de moins de 2 mètres n’a été choisi par une équipe en numéro 1 de la draft. Mais Pat Croce, le fantasque président des Sixers, saute le pas et fait d’Iverson le plus petit numéro 1 de la draft de l’histoire de la NBA. Il faudra attendre 12 ans plus tard, en 2008 avec Derrick Rose, pour voir un nouveau premier choix de draft sous le double mètre. Iverson est donc une exception, il va le rester toute sa carrière.

Les 5 matches d’affilée à plus de 40 points

En devenant un choix de draft « exotique » dans un système où les grands sont rois, les attentes sont énormes autour d’Iverson. Son année rookie est excellente, malgré (déjà) des problèmes d’adresse. Il est élu rookie de l’année avec des superbes moyennes : 23.5 pts à 41 %, 7.5 passes, 4.1 rebonds et 2 interceptions. Mais ce que l’on retient, c’est sa série de matches à plus de 40 points en fin de saison. Il dépoussière un vieux record de Wilt Chamberlain (3 matches de suite en 1959-1960), avec des pointes à 44, 40, 44, 50, 40 pts. Battre un record de Chamberlain est déjà une performance énorme mais avec 33 centimètres et 50 kg de moins que l’homme aux 100 pts, dans une ligue plus homogène, cela relève de l’exploit.

Le crossover sur Michael Jordan

Peut-être l’image la plus célèbre d’Iverson. Il va faire du crossover sa marque de fabrique, torturant tous les joueurs de la ligue pendant plusieurs saisons. Mais quand sa victime se nomme Michael Jordan, l’action devient légende. Présent sur le banc des Bulls, Phil Jackson demande à Jordan de prendre en défense Iverson. Le joueur des Sixers teste les appuis de l’arrière des Bulls une première fois, puis enchaîne son crossover. Jordan est battu, mais parvient tout de même à bien défendre sur le shoot, mais trop tard, le shoot est lancé, le panier est rentré, la légende peut commencer.

Reebok

C’est le coup de génie de Reebok en NBA : signer Iverson et lui offrir sa propre série de chaussures comme Jordan avec Nike. La marque à la virgule domine la NBA avec les Air Jordan, pour s’inscrire durablement dans le marché, Reebok a besoin d’un symbole : Iverson sera parfait. La première du nom « The Question » devient mythique, plusieurs suivront, saison après saison, et l’image et le sytle hip-hop du joueur s’imposent facilement chez les jeunes. Iverson devient une icône, qui a toujours 30 millions de dollars bloqués par la marque. Une somme qui lui sera versée en 2030.

Record d’interceptions en playoffs

Vitesse et sens de l’anticipation sont les principales qualités d’un bon voleur de ballon. Iverson est l’un des meilleurs de l’histoire. Triple meilleur intercepteur de la NBA (2001, 2002 et 2003), l’arrière des Sixers est le seul joueur de l’histoire de la NBA à avoir volé 10 ballons dans un match de playoffs. C’était lors du Game 3 contre le Magic, le 13 mai 1999, du premier tour des playoffs. Arracher le ballon ou couper les lignes de passes, Iverson est à l’aise dans tous les domaines. Une seule certitude : le ballon finira dans ses mains.

Une saison 2001 parfaite

Meilleur marqueur de la ligue, aimé de beaucoup de fans, Iverson est pourtant très critiqué (et critiquable). Pour son coach Larry Brown, la cohabitation n’est plus possible, car le comportement en dehors des terrain de sa star le dérange. À l’été 2000, Iverson est sur le départ et Detroit est proche d’un accord, mais Matt Geiger, lui aussi dans le transfert, refuse de laisser partir 5 millions de dollars dans son contrat. On est passé proche d’un transfert, et Iverson prend conscience qu’il peut partir à tout moment. Il repart donc avec de meilleures intentions pour la saison 2000-2001. La saison la plus importante de sa carrière selon lui et surtout sa dernière chance avec Brown. Désormais capitaine et leader du groupe, Iverson joue son meilleur basket et les Sixers dominent la ligue avec 56 victoires pour 26 défaites.

MVP du All Star Game

Réconcilié avec son coach, au sommet de son basket, avec une équipe qui tourne très bien, il arrive à Washington pour le All Star Game avec une nouvelle image. Le match est très agréable, mais la conférence Est se fait dominer outrageusement par les grands de l’Ouest. Seul Dikembe Mutombo, le pivot des Hawks, résiste avec 22 rebonds. L’Est entame un comeback avec Iverson et Stephon Marbury. Iverson est élu MVP, et Brown, coach de la conférence Est comprend que Mutombo serait parfait pour épauler son génie. Quelques jours après la grande messe annuelle, le triple meilleur défenseur de l’année arrive à Philadelphie pour y décrocher un quatrième titre de meilleur défenseur.

MVP de la saison

Philadelphie meilleure équipe de la ligue (avec les Lakers) et une saison à 31.1 pts, 4.6 passes et 2.5 interceptions par match (meilleur marqueur et intercepteur de la saison) font d’Iverson le MVP de la saison. Comme pour la draft, il est le plus petit et léger MVP de l’histoire. Avec 93 1ère place dans les bulletins de vote et 1 121 points au total, il devance Tim Duncan, futur double lauréat et Shaquille O’Neal, le tenant du titre. Iverson est désormais dans la légende de la NBA, et il doit maintenant confirmer en playoffs.

Des playoffs de folie

Les Sixers vont vivre des playoffs intenses où les demi-finales et la finale de conférence iront jusqu’au Game 7. Iverson donne tout, comme à chaque match, et son duel avec Vince Carter est un des grands moments du début de la décennie. Deux superstars, très spectaculaires, qui ressuscitent les duels de scoreurs. Les deux joueurs se répondent à grands coup de shows offensifs. Iverson passe deux fois la barre des 50 points (54 et 52) et Carter manque de peu le shoot de la gagne au terme du Game 7 où Iverson se sera transformé en passeur avec 16 passes. En finale de conférence, c’est Milwaukee et son Big Three (Sam Cassell, Ray Allen et Glenn Robinson) qui résistent aux Sixers. Iverson termine la série avec 46 points et 44 points dans le Game 7. Depuis le début des playoffs, il tourne à 32.1 pts et le meilleur est à venir.

48 points contre les Lakers

La Finale NBA sera donc contre les Lakers et le duo Kobe Bryant – Shaquille O’Neal. Sous les ordres de Jackson, les Lakers sont une machine unique dans l’histoire de la NBA : invaincus jusque-là en playoffs. Mais pour le premier match, Iverson et les Sixers vont réussir l’exploit : vaincre les Lakers au Staples Center, en prolongation. Le MVP ajoute la manière avec 48 points et un panier sur, ou plutôt au dessus de Tyronn Lue, devenu un highlight incontournable. Cet exploit, le sommet de sa carrière, est malheureusement pour lui le seul, d’un point de vue collectif, de la Finale bien qu’il ait tourné à 35.6 pts durant les 5 matches. Face à Shaq et sa puissance, pour une fois, David a perdu contre Goliath.

https://www.youtube.com/watch?v=4OppxKDj44E

Practice

Devenu MVP, Iverson doit désormais conduire les Sixers au titre mais la saison 2002 est celle du retour sur terre. Battu au premier tour contre les Celtics, Iverson est (de nouveau) la cible des critiques sur son manque d’investissement. En cause : la non-présence aux entraînements. Après un aveu de Gary Payton, pas réellement bien compris, la star décide de ne plus s’entraîner régulièrement car il ne juge pas cela utile pour lui, ni ses coéquipiers, et comme cela il restera loin des blessures et plus frais pour les matches. Il s’explique dans une conférence de presse devenue mythique, où il va répéter sans cesse « Practice », provoquant l’hilarité des journalistes présents.

55 points en playoffs

La saison 2001 est loin. Iverson doit encore prouver qu’il peut devenir un leader capable de gagner le titre. En attendant, il continue de marquer des points comme personne. Pour le premier match des playoffs 2003 contre les Hornets, il livre un show historique avec 55 points à 65 %, devenant le 6e joueur à marquer 55 pts dans un match de playoffs. Les playoffs durent plus longtemps que l’an passé, mais les Pistons sont plus forts au second tour.

7 paniers à 3-points avec Team USA

Pour les Jeux olympiques de 2004, Iverson est appelé pour représenter Team USA. Avant cela, il faudra se qualifier en passant par le tournoi des Amériques. Une formalité traditionnelle pour les Américains. Face au Canada, Iverson va en profiter pour prendre feu comme rarement derrière la ligne à 3 pts. Lui qui n’est un grand shooteur à 3 pts, marque 7 paniers à 3 pts en un quart-temps dont le dernier au buzzer et quasiment à 9m50 ! Il terminera le tournoi avec 14.3 pts de moyenne, puis les J.O, médaille de bronze au cou, meilleur marqueur de l’équipe américaine avec 13.8 pts par match.

La barre des 60 points

Le 12 février 2005, contre Orlando et son rookie Dwight Howard, il dépasse pour la première et seule fois la barre mythique des 60 points. Déjà auteur de cartons à 50 points cette saison-là, il va remporter son quatrième titre de meilleur scoreur avec 30.7 pts de moyenne. La saison suivante, il ira encore plus loin avec 33 pts de moyenne, mais Kobe Bryant et ses 35.4 pts par match auront raison de lui. 60 pts en saison, 55 pts en playoffs, 48 pts en finale, voilà les immenses records en carrière d’un des meilleurs attaquants de l’histoire.

MVP du All Star Game pour la seconde fois

Quelques jours plus tard, il dispute le All Star Game à Denver et y remporte son second trophée de MVP. Moins flamboyant que le premier, le match étant moins passionnant et intense, Iverson compile tout de même 15 pts, 10 passes et 5 interceptions. Il remarque, à la mi-temps, que l’air n’est pas facile à respirer dans les Rocheuses de Denver, altitude oblige. Une remarque qui va devenir son quotidien dans quelques mois.

L’expérience à Denver

Le 19 décembre 2006, Iverson devient le troisième MVP des Sixers, après Moses Malone et Wilt Chamberlain, à être transféré. Direction Denver pour former un duo de choc avec la pépite Carmelo Anthony. Pour son premier match, il compile 22 points et 10 passes contre Sacramento. En 50 matches, il tourne à 24.8 pts. La saison suivante, il est toujours aussi performant avec 26.4 pts. Mais dans les deux cas, il est éliminé au premier tour des playoffs. Individuellement, Iverson est toujours l’un des meilleurs joueurs de la ligue, mais collectivement, il stage depuis 2001.

Detroit et « Practice » épisode 2

GM de Detroit, Joe Dumars sent que les Pistons eux non plus n’avancent plus, avec trois finales de conférence de suite mais plus de Finale depuis 2004 et 2005. Il envoie Chauncey Billups à Denver pour récupérer Iverson. 54 matches plus tard, Iverson n’est plus qu’à 17.4 pts de moyenne et il ne joue pas les playoffs. On retiendra surtout ce trait d’humour lors de la conférence de presse de présentation avec une référence de Dumars à son désormais légendaire « Practice », Iverson expliquant qu’il était prêt à tout pour aider Detroit.

Un retour à Philadelphie pour boucler la boucle

Après trois matches sans saveur à Memphis, et une position de remplaçant qu’il n’apprécie pas, Iverson quitte les Grizzlies pour des raisons personnelles. En décembre, la rumeur des derniers jours prend vie : Iverson revient à Philadelphie. Pour son premier match, il tombe face à Denver avec 11 points, 6 passes et 5 rebonds. La belle aventure ne dure que 25 matches, pour 13.9 pts de moyenne. Son dernier match NBA restera celui contre les Bulls, le 20 février 2010. Sa fin de carrière n’aura pas été à la hauteur de son talent, mais Iverson, s’il ne laissera jamais son nom dans les champions NBA, aura par contre parsemé de souvenirs les esprits de beaucoup de fans de la NBA en montrant que le basket pouvait aussi être joué par les petits. C’est probablement sa plus grande victoire.

https://www.youtube.com/watch?v=8ZM06Q-O0XU

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