Steve Nash : « Avec les Mavs, je me suis fait huer à Dallas »

Désormais résident à LA, Steve Nash s’habitue peu à peu aux sollicitations de la grande scène d’Hollywood. Il était l’invité mardi soir du fameux Jay Leno Late Show.

Et si le présentateur doit encore revoir sa copie niveau basket (demandant notamment pourquoi Nash doit changer de numéro alors qu’un certain Wilt Chamberlain l’avait précédé avec le 13), il a permis la révélation d’une anecdote croustillante sur les débuts de Nash.

Avant d’être la star planétaire qu’il est, Steve Nash a connu des moments beaucoup plus embarrassants. Exemple en 1998 quand fraîchement débarqué à Dallas, il se retrouve face à une salle hostile… alors que les Mavs jouent à domicile !

« Il m’est arrivé une fois de me faire huer. C’était à Dallas lors de ma troisième année dans la ligue. Je venais de me faire échanger par Phoenix, et je jouais avec une petite blessure au dos. J’avais signé un gros contrat, et je pense que les gens de Dallas ne comprenait par pourquoi j’avais signé ce gros contrat – je ne m’étais pas encore fait ma place quoi. »

« C’était un match contre les Rockets, et ils avaient Charles Barkley, la salle était pleine comme un œuf. Et à un moment, ils ont commencé à me huer à chaque fois que je touchais le ballon. A domicile. Et je suis meneur de jeu, donc j’ai la balle un paquet de fois entre les mains. C’était un de ces moments où tu ne comprends pas ce qu’il t’arrive. »

Conspué sous les yeux de son frère venu d’Angleterre le voir jouer

Après deux titres de MVP et une collection énorme de récompenses individuelles, on a tendance à oublier que Steve Nash a connu des moments délicats en début de carrière, se faisant échanger contre Pat Garrity, Martin Muursepp ou encore Bubba Wells. Il faut dire que sa saison 1998-99 (post-lockout) n’avait pas été enchanteresse avec un piètre 36% de réussite aux tirs pour 9 points et 6 passes en 36 minutes de moyenne.

Comble de l’histoire, Nash recevait au même moment son petit frère qui débarquait directement d’Angleterre où il était joueur de football professionnel.

« Mon petit frère ne m’avait jamais vu jouer en NBA. Il était en vacances, il a pris l’avion pour Dallas et est venu à ce match. Je suis assis et je me dis : « Mon Dieu, c’est horrible, toute la salle est en train de me huer pour la première fois que mon frère vient me voir jouer. » Je regarde dans les tribunes pour voir mon frère, et il se marre comme un fou. Il est plié en deux, et me montre du doigt en plein fou rire. En fin de compte, cela a tout remis en perspective pour moi et après ça s’est mieux passé. »